La vie, c’est parfois simple comme un coup de fœtus. Ou comme un nom ostentatoire et un CV qui en dit plus que de longs discours… Donc voilà, si vous vous êtes dits a priori en zieutant ce nom ô combien subtil et en découvrant en son sein la présence du dernier batteur en date de BLOOD RED THRONE que l’on ne tenait pas là un groupe de zouk, vous avez eu raison.
Pas la peine de tourner autour du pot 666 fois : avec AEON, FETUS STENCH fait partie de ces groupes suédois qui n’ont de scandinaves que le passeport. Sauf que si les premiers essayent – avec un certain talent il faut l’avouer – de chiper son quatre-heures à DEICIDE dès que Glen Benton a le dos tourné, ses potos de la ‘puanteur de fœtus’ (ah, ce sens de la poésie moderne !), eux, préfèrent coincer le CANNIBAL CORPSE de George ‘Corpsegrinder’ Fisher dans un recoin sombre pour lui piquer son mojo.
Si vous êtes donc fan de ‘Torture’ et autres ‘Kill’ mais aussi des derniers MALEVOLENT CREATION (notamment dans cette façon si particulière de speeder des riffs sinon typiquement thrash) et si vous aimez ce style dans la pure tradition de la première moitié des années 90 qui a, au moins, l’intelligence de se draper d’une exécution et d’une production, elles, tout ce qu’il y a de plus actuelles, il y a donc de grandes chances que les œillades de ‘Stillbirth’ vous fassent leur effet.
Dommage malgré tout qu'un morceau plus lent et plus malsain comme "Severe Suffering" soit une exception. Mais 'Stillbirth' est un produit (oui) qui ne déçoit pas. A condition par contre de ne pas chercher quelque chose de compliqué – bien qu’opérant à deux guitares, FETUS STENCH s’est simplifié la vie et ne s’embarrasse que rarement de solos par exemple. Ni de vraiment profond niveau concept non plus, les paroles de ces neuf morceaux déclinant leur lot habituel de clichés gore sans même chercher à faire semblant d’être original. En même temps, avec un nom et une pochette pareils, l’inverse aurait été étonnant… Mais bon, pour un groupe n’affichant que dix-huit mois d’existence, voici le genre d’album qui fait le job comme on dit, suffisamment pro et efficace pour faire gentiment dodeliner de la tête le deathster averti qui sommeille en chacun de nous (oui, même toi au fond !).
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Pas la peine de tourner autour du pot 666 fois : avec AEON, FETUS STENCH fait partie de ces groupes suédois qui n’ont de scandinaves que le passeport. Sauf que si les premiers essayent – avec un certain talent il faut l’avouer – de chiper son quatre-heures à DEICIDE dès que Glen Benton a le dos tourné, ses potos de la ‘puanteur de fœtus’ (ah, ce sens de la poésie moderne !), eux, préfèrent coincer le CANNIBAL CORPSE de George ‘Corpsegrinder’ Fisher dans un recoin sombre pour lui piquer son mojo.
Si vous êtes donc fan de ‘Torture’ et autres ‘Kill’ mais aussi des derniers MALEVOLENT CREATION (notamment dans cette façon si particulière de speeder des riffs sinon typiquement thrash) et si vous aimez ce style dans la pure tradition de la première moitié des années 90 qui a, au moins, l’intelligence de se draper d’une exécution et d’une production, elles, tout ce qu’il y a de plus actuelles, il y a donc de grandes chances que les œillades de ‘Stillbirth’ vous fassent leur effet.
Dommage malgré tout qu'un morceau plus lent et plus malsain comme "Severe Suffering" soit une exception. Mais 'Stillbirth' est un produit (oui) qui ne déçoit pas. A condition par contre de ne pas chercher quelque chose de compliqué – bien qu’opérant à deux guitares, FETUS STENCH s’est simplifié la vie et ne s’embarrasse que rarement de solos par exemple. Ni de vraiment profond niveau concept non plus, les paroles de ces neuf morceaux déclinant leur lot habituel de clichés gore sans même chercher à faire semblant d’être original. En même temps, avec un nom et une pochette pareils, l’inverse aurait été étonnant… Mais bon, pour un groupe n’affichant que dix-huit mois d’existence, voici le genre d’album qui fait le job comme on dit, suffisamment pro et efficace pour faire gentiment dodeliner de la tête le deathster averti qui sommeille en chacun de nous (oui, même toi au fond !).
Rédigé par : Olivier 'Zoltar' Badin | 12/20 | Nb de lectures : 12170