Après les chroniques respectives des albums de Lustre et de Feigur, voici que se présente un très joli split entre ces deux entités dédiées au BM atmosphérique de qualité.
Présenté sous format vinyl 7’’ limité à 250 copies, enveloppé dans un superbe artwork bleuté figurant une fleur maladive, ce mini offre deux longs titres, un par groupe, à l’auditeur en mal de belles sonorités UG.
Le Mâne, présenté par Feigur, est tout à fait dans la veine de son album Désolation. Un BM atmo mid-tempo, mâtiné de jolies mélodies, hanté par une voix fantomatique et crépusculaire et toujours à la limite de l’ambiant. Le son est plaisant, suffisamment clair pour que chaque instrument se détache sans peine. Le titre accélère brutalement aux alentours des 5 minutes, sans jamais atteindre des sommets de brutalité. On reste ici en terrain connu : le morceau est avant tout épique, très énergique, cerné de belles atmosphères sylvestres.
Lustre offre, quant à lui, un morceau assez court (5’18) en regard de ses habitudes et de la structure générale de sa musique. Il est également dans la droite ligne de son dernier album They awoke to the scent of spring. Le son est chaud, le morceau est très épique, avec beaucoup d’emphase. Son BM ambiant est agréable, sans être révolutionnaire. La voix, inaudible, figure plutôt le souffle du vent et, à vrai dire, ce n’est pas désagréable. Cela donne au morceau une dimension funeste, quasi fantomatique là encore, assez réussie.
Au final, voici un bien joli split, sans prétention, offert dans un très beau packaging. Un bel objet de collection.
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Présenté sous format vinyl 7’’ limité à 250 copies, enveloppé dans un superbe artwork bleuté figurant une fleur maladive, ce mini offre deux longs titres, un par groupe, à l’auditeur en mal de belles sonorités UG.
Le Mâne, présenté par Feigur, est tout à fait dans la veine de son album Désolation. Un BM atmo mid-tempo, mâtiné de jolies mélodies, hanté par une voix fantomatique et crépusculaire et toujours à la limite de l’ambiant. Le son est plaisant, suffisamment clair pour que chaque instrument se détache sans peine. Le titre accélère brutalement aux alentours des 5 minutes, sans jamais atteindre des sommets de brutalité. On reste ici en terrain connu : le morceau est avant tout épique, très énergique, cerné de belles atmosphères sylvestres.
Lustre offre, quant à lui, un morceau assez court (5’18) en regard de ses habitudes et de la structure générale de sa musique. Il est également dans la droite ligne de son dernier album They awoke to the scent of spring. Le son est chaud, le morceau est très épique, avec beaucoup d’emphase. Son BM ambiant est agréable, sans être révolutionnaire. La voix, inaudible, figure plutôt le souffle du vent et, à vrai dire, ce n’est pas désagréable. Cela donne au morceau une dimension funeste, quasi fantomatique là encore, assez réussie.
Au final, voici un bien joli split, sans prétention, offert dans un très beau packaging. Un bel objet de collection.
Rédigé par : raziel | 15/20 | Nb de lectures : 11999