En ce moment, à VS, c’est la pénurie en matière de hardcore. Donc pour combler le manque de promo, notre maître à tous m’a donc envoyé quelques CD tombant pile poil dans ma déviance : l’emophilie.
Farewell s’inscrit dans la lignée des groupes « koionchroniqueçasurVS ? », catégorie fourre-tout qui regroupe tous les styles qui n’intéressent personne sur VS. En plus, manque de chance, ce « Isn’t It Supposed To Be Fun ? » est naze au possible.
Je déteste faire des kros courtes, souvent synonymes de galère à être rédigées, mais là je n’ai rien à dire sur ce disque. Tout d’abord, le style pratiqué est un emorock saupoudré de claviers d’une niaiserie sans limite. Boaf, allons-y, après tout ce n’est que le 12ème du genre que je découvre en ce mois de février.

J’aime l’emo (que Dieu me pardonne de cette déviance) mais ce disque de Farewell n’apporte rien et ne dispose que de peu d’éléments à son crédit. Musicalement, le combo de Caroline du Nord pratique un rock très convenu aux mélodies déjà entendues mille fois et au son trop aseptisé.
L’emorock de Farewell sent la javel dans le sens où 2216 albums du même genre, dotées des mêmes sonorités, sortent par mois. Sur un marché sursaturé, il est clair qu’il aurait fallu une musique bien plus prenante et riche. Ce n’est pas le cas ici et on s’ennuie ferme. Que ce soit au niveau des mélodies nazes (« Cut You A New Smile » en est un exemple criant), des rythmiques chiantes comme un épisode de Plus Belle La Vie (« Eighty-Eights ») ou bien de la rapidité digne d’un épisode de Derrick sous antidépresseur (« Zelda »), il n’y a vraiment rien à garder… si, seul « Stay Pretty » reste convenable…

Puis, franchement, take a look at this wonderful cover ? Perso, cela me fait penser aux petits livres "Mr" "Mme" quand j'étais en primaire. Vous savez, ces petits livres qui racontent l'histoire d'un petit bonhomme tel que "Mr Chance" ou "Mme Joyeuse"... Meuh si, vous vous souvenez !

Au final, ce disque niais est destiné à un public tout aussi niais. Dans la mesure où VS est composé de grands chevelus sanguinaires, barbares et primitifs, égorgeant les bien-pensants et terrorisant les vieilles, je pense que cette chronique passera inaperçue. Sur ce coup-là, Epitaph s’est planté…


Rédigé par : Vision Of Beuh | 05/20 | Nb de lectures : 10770