Diminished Reality, Elegies And MysterieS, ou D.R.E.A.M.S. pour les intimes, marque le retour aux affaires de Gérard Fois avec le troisième album de son groupe ETERNAL FLIGHT, déjà auteur de deux opus en 2004 (Positive Rage) et 2007 (Under The Sign Of Will). Même si quatre ans se sont écoulés depuis la dernière sortie discographique en date du combo, celui-ci évolue toujours dans un style à la frontière entre le power metal progressif très influencé par des formations comme QUEENSRYCHE, CRIMSON GLORY ou ANGRA, et le heavy metal le plus pur tel que l’ont façonné les légendes JUDAS PRIEST et DIO.
Les musiciens qui accompagnent Gérard Fois tiennent plutôt bien leur rôle, même si la production ne leur rend pas toujours justice. Plusieurs guests de renom apparaissent sur cet album, au premier rang desquels figure le batteur Ricardo Confessori (ANGRA, SHAMAN) toujours aussi efficace. Dommage seulement que le son de batterie soit complètement noyé dans le mix final… Notons aussi que certains soli de guitare sont assurés par Chris Caffery (SAVATAGE, TRANS-SIBERIAN ORCHESTRA), Rob Love Magnusson (DYNAZTY) et Mark Mc Gee (ex-VICIOUS RUMORS, LUVPLANET). Du beau monde donc, pour épauler un Gérard Fois fidèle à lui-même tout au long de D.R.E.A.M.S. Si ses parties vocales diviseront encore une fois les amateurs du genre, le frontman se démène comme un beau diable pour rendre justice au concept de l’album, basé sur les rêves et la force intérieure qui nous conduit à les réaliser. Certains reprocheront au chanteur d’en faire parfois trop, et il est vrai que notre homme a tendance à agacer lorsqu’il s’aventure dans des contrées trop aigues pour lui. N’est pas Rob Halford ou Geoff Tate qui veut…
Relativement bien construit, D.R.E.A.M.S ne contient que très peu de longueurs pour un album durant près d’une heure. Avec l’acoustique « Black Sun » (belle prestation vocale sur ce titre) ou l’introduction orientale de « The Meeting », ETERNAL FLIGHT prouve d’ailleurs que sa musique est bien plus riche et variée que ce que l’on peut imaginer de prime abord. Avec des morceaux de bravoure comme ce « Fantasea » qui fait penser à BLACK SABBATH et CRIMSON GLORY, ou le très bon « The Tower » (du pur QUEENSRYCHE dans le texte), le groupe français n’a en définitive pas à rougir face à la concurrence internationale. La reprise du « Night People » de DIO, très réussie, démontre le bon goût du frontman, qui a eu la bonne idée d’aller piocher ce titre dans l’un des albums les plus mésestimés de la discographie du lutin à la voix d’or.
Bien que D.R.E.A.M.S. souffre de quelques défauts pouvant se révéler gênants sur la durée (une production décevante, des refrains difficilement mémorisables), saluons tout de même le travail de qualité réalisé par Gérard Fois et les musiciens qui l’ont épaulé. Sans être un album exceptionnel, ce troisième épisode des aventures d’ETERNAL FLIGHT n’est pas dénué d’intérêt, loin de là.
Toujours un peu la même histoire avec Eternal Flight.. Des envies louables, mais une production trop limite vu les attentes du style et une propension à vouloir trop en montrer au détriment de l'efficacité. Donc, effectivement, des refrains pas forcément marquants et une tendance à se disperser parfois.
Will IP:90.52.21.169 Invité
Posté le: 25/06/2012 à 20h30 - (102755)
Ecouté. C'est vraiment limite. Le style ne souffre pas l'à-peu près. Les harmonies fausses, le chanteur toujours une chouille trop haut ou trop bas, qui semble souffrir le martyre, c'est rédhibitoire.
phil IP:88.183.112.93 Invité
Posté le: 13/08/2012 à 10h22 - (103291)
Je trouve les morceaux bien construits et les refrains se retiennent après plusieurs écoutes. L'album recèle bien des qualités et se dévoile petit à petit! Quand à la prod et au chant, je les trouve bien, on a pardonné bien plus facilement à des groupes étrangers mais nul n'est prophète en son pays au vu des chroniques plus que positives que le groupe a à l'étranger!
Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site
Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs.
S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos
Les musiciens qui accompagnent Gérard Fois tiennent plutôt bien leur rôle, même si la production ne leur rend pas toujours justice. Plusieurs guests de renom apparaissent sur cet album, au premier rang desquels figure le batteur Ricardo Confessori (ANGRA, SHAMAN) toujours aussi efficace. Dommage seulement que le son de batterie soit complètement noyé dans le mix final… Notons aussi que certains soli de guitare sont assurés par Chris Caffery (SAVATAGE, TRANS-SIBERIAN ORCHESTRA), Rob Love Magnusson (DYNAZTY) et Mark Mc Gee (ex-VICIOUS RUMORS, LUVPLANET). Du beau monde donc, pour épauler un Gérard Fois fidèle à lui-même tout au long de D.R.E.A.M.S. Si ses parties vocales diviseront encore une fois les amateurs du genre, le frontman se démène comme un beau diable pour rendre justice au concept de l’album, basé sur les rêves et la force intérieure qui nous conduit à les réaliser. Certains reprocheront au chanteur d’en faire parfois trop, et il est vrai que notre homme a tendance à agacer lorsqu’il s’aventure dans des contrées trop aigues pour lui. N’est pas Rob Halford ou Geoff Tate qui veut…
Relativement bien construit, D.R.E.A.M.S ne contient que très peu de longueurs pour un album durant près d’une heure. Avec l’acoustique « Black Sun » (belle prestation vocale sur ce titre) ou l’introduction orientale de « The Meeting », ETERNAL FLIGHT prouve d’ailleurs que sa musique est bien plus riche et variée que ce que l’on peut imaginer de prime abord. Avec des morceaux de bravoure comme ce « Fantasea » qui fait penser à BLACK SABBATH et CRIMSON GLORY, ou le très bon « The Tower » (du pur QUEENSRYCHE dans le texte), le groupe français n’a en définitive pas à rougir face à la concurrence internationale. La reprise du « Night People » de DIO, très réussie, démontre le bon goût du frontman, qui a eu la bonne idée d’aller piocher ce titre dans l’un des albums les plus mésestimés de la discographie du lutin à la voix d’or.
Bien que D.R.E.A.M.S. souffre de quelques défauts pouvant se révéler gênants sur la durée (une production décevante, des refrains difficilement mémorisables), saluons tout de même le travail de qualité réalisé par Gérard Fois et les musiciens qui l’ont épaulé. Sans être un album exceptionnel, ce troisième épisode des aventures d’ETERNAL FLIGHT n’est pas dénué d’intérêt, loin de là.
Rédigé par : up the irons | 12.5/20 | Nb de lectures : 12698