ENTER VI – Dreams (autoproduit) - 13/02/2003 @ 18h15
C’est à un voyage dans le temps que nous convient les australiens d’ENTER VI. Avec ce premier album auto-produit nous retournons quinze ans en arrière, du côté le la scène thrash US, qui vit, à cette époque, son heure de gloire. On ne peut pas vraiment dire que le groupe ait misé sur un style avant-gardiste…
Fortement influencé par leurs aînés, nos compères nous mitonnent avec « Dreams » , un album de thrash pur jus. La production, aux sonorités plus contemporaines, fait la part belle à des riffs de guitares bien carrés. Le chant légèrement en retrait, quant à lui, rappel par instants celui de Don Dotty (ex-Dark Angel pour les profanes) à ceci près qu’on n’a pas droit aux montées dans les aigus. Et pour compléter le tout le duo basse/batterie mène une rythmique tambour battant (si j’ose dire) tout au long des dix titres incisifs de cette galette.
Toutefois, pour que l’essai soit transformé, il aurait fallu, à ENTER VI, les services d’un soliste de haut niveau dont l’absence se fait cruellement sentir sur certains morceaux. Il y a bien quelques solos de guitares sympathiques,je le concède. Mais sans un virtuose de la six cordes dans ses rangs, j’ai bien peur que la popularité de ENTER VI ait du mal à franchir les frontières australiennes.
Rédigé par : Tonton | 13/20 | Nb de lectures : 6936
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Fortement influencé par leurs aînés, nos compères nous mitonnent avec « Dreams » , un album de thrash pur jus. La production, aux sonorités plus contemporaines, fait la part belle à des riffs de guitares bien carrés. Le chant légèrement en retrait, quant à lui, rappel par instants celui de Don Dotty (ex-Dark Angel pour les profanes) à ceci près qu’on n’a pas droit aux montées dans les aigus. Et pour compléter le tout le duo basse/batterie mène une rythmique tambour battant (si j’ose dire) tout au long des dix titres incisifs de cette galette.
Toutefois, pour que l’essai soit transformé, il aurait fallu, à ENTER VI, les services d’un soliste de haut niveau dont l’absence se fait cruellement sentir sur certains morceaux. Il y a bien quelques solos de guitares sympathiques,je le concède. Mais sans un virtuose de la six cordes dans ses rangs, j’ai bien peur que la popularité de ENTER VI ait du mal à franchir les frontières australiennes.
Rédigé par : Tonton | 13/20 | Nb de lectures : 6936