ENSHADOWED - Messengers of the Darkest Dawn (Black Lotus Records/Adipocere) - 15/10/2002 @ 10h10
Attendu qu'il serait très ennuyeux - pour moi comme pour vous, chers lecteurs - que je me fasse violence à tenter d'écrire une chronique qui ne soit pas la copie carbone de toutes celles qui renseignent sur les innombrables clones avortés de Dark Funeral / Marduk (de " The Secrets of the Black Arts " à " Nightwing "), je me permets de m'en tenir à un communiqué qui synthétise tout à la perfection : Enshadowed est un groupe grec qui tire presque honorablement son épingle du jeu sans jamais se sortir les doigts du cul pour apporter des idées neuves. Production modeste mais conforme à l'argus pour le style, niveau musical des membres équilibré dans toutes les lignes, riffs et mélodies intéressantes présents en quantité syndicale, pas plus. Meilleur morceau (et haut la main) : " Northbound ". Perspectives d'évolution : à indexer sur le modèle de Setherial (= 0 pour les non-initiés). Et maintenant pour ne pas rabattre le clapet sur une sentence aussi sèche, je vais me faire une joie de vous réciter quelques strophes extraites d'un recueil intitulé " Chocolate-covered Hand Grenades ", écrit par mon bon camarade Yury Arkadin. Ca s'appelle " England, February 2001 - 1 " :
" Suffocated by the need to breed
I clutch the phallus of fate -
Severance
From the mind of the clinic
A wet painting of leaky faucet
Some distance above a bucket half-filled
With two parts
Cold and hot sperm
Born of the reverie of the petrified dinosaur
The rose-couloured egg is suspended
Between the sun and moon
Two butterflies are practicing voodoo skills
On a crosshatch banana
Gone extinct
Wires pierce through the vest
Like distant snowflames In transsexual autumn. "
Ah, et... Est-ce que je vous ai dit aussi que l'intro consiste en l'habituelle minute de roulements de tonnerre + cris déformés d'âmes damnées et que l'outro est une vilaine imitation de " The Wanderer " (copyright Emperor - " Anthems to the Welkin at Dusk "), et aussi qu'après il y a un morceau bonus tout aussi dépourvu de relief que le reste de l'album ? Non... Bon, ben maintenant vous savez tout, et moi dans l'histoire... Ah bon sang mais où est passé mon Nile ?


Rédigé par : Uriel | 9.5/20 | Nb de lectures : 8116




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