ENOCHIAN THEORY - Evolution: Creatio ex Nihilo (Mascot/Wagram) - 22/03/2011 @ 08h08
Le 2ème album de ce trio britannique originaire de Portsmouth a toutes les chances de faire mouche auprès d’un public avide d’originalité et d’audace. Il en possède tout autant de rebuter l’auditeur lambda. Et tout d’abord en raison du large brassage de genres qu’il pratique avec une érudition musicale qui pour un quasi débutant a de quoi donner des complexes au groupe le plus aguerri.
Les premiers y verront un tour de force réussi, les autres un salmigondis d’architectures foutraques ou bruitistes fort éloigné de leurs préceptes musicaux. Personnellement c’est, je trouve, ce qui fait le sel de cet album.
Post rock, rock alternatif, atmo progressif ou métal, Enochian Theory parvient à mélanger des influences aussi variées que riches. Influences qu’il habille fort intelligemment avec les interventions du Lost Orchestra qui lui, gère brillamment toute l’instrumentation (bruitages et autres bidouillages) en dehors du classique basse-guitare-batterie.
Vous croiserez donc au fil de l’écoute "The Incident" de Porcupine Tree, le "Damnation" d’Opeth, Marillion et son "Hapiness…" ou bien Tool ou encore Anathema, etc. (rien d’étonnant donc à le voir signer chez Mascot Records). Le titre "Apathia" (3min57) vous fera même penser à certaines formations de la scène death/doom scandinave comme Katatonia.
Plages furieuses succédant à d’autres d’une incroyable sérénité, le voyage chaotique que nous proposent les Anglais est une aventure qui mérite le détour. Il vous faudra cependant prendre le temps de bien apprivoiser l’itinéraire afin de profiter au maximum des paysages disparates qui défileront sous vos yeux en même temps que la musique en dessinera les contours torturés ou apaisés.
Quoi qu’il en soit, c’est à un périple inoubliable auquel nous convie le trio. Une circumnavigation agrémentée du chant infaillible de Ben Harris ou des diverses interventions des autres protagonistes (y compris le Lost Orchestra) qui parviennent à n’en faire jamais trop pour écoeurer l’auditeur. Par contre, Enochian Theory nous confond par son sens aigu de l’abnégation, favorisant le collectif et délaissant l’individualisme forcené. En préambule, je parlais d’un tour de force… Eh bien, je confirme et j’ose même le panégyrique au risque de me montrer présomptueux : énorme album!!!!
La pochette sied malheureusement avec l'actualité...
JC IP:89.87.2.158 Invité
Posté le: 22/03/2011 à 16h29 - (92387)
Ca fait sied
musicben69 Membre enregistré
Posté le: 22/03/2011 à 21h26 - (92390)
Tout à fait d'accord, ce disque est exceptionnel, d'une grande variété, pas forcément facile d'accès, mais d'une grande richesse.
dark side IP:77.233.118.252 Invité
Posté le: 22/03/2011 à 23h39 - (92393)
la cover me fait penser a un album pink floyd mais je sais plus lequel.
les extraits myspace sont bien en tout cas
karadok Membre enregistré
Posté le: 23/03/2011 à 09h32 - (92397)
La cover à laquelle tu penses est certainement celle de l'album Animals sorti en 1977.
Submeat Membre enregistré
Posté le: 29/03/2011 à 20h04 - (92548)
salmigondis => merci pour le moment de culture Karadok !
Et vu la chro je vais jeter une oreille,impératif !!!
uVALacewM IP:201.219.159.204 Invité
Posté le: 19/07/2011 à 16h53 - (95609)
This could not poissbly have been more helpful!
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Les premiers y verront un tour de force réussi, les autres un salmigondis d’architectures foutraques ou bruitistes fort éloigné de leurs préceptes musicaux. Personnellement c’est, je trouve, ce qui fait le sel de cet album.
Post rock, rock alternatif, atmo progressif ou métal, Enochian Theory parvient à mélanger des influences aussi variées que riches. Influences qu’il habille fort intelligemment avec les interventions du Lost Orchestra qui lui, gère brillamment toute l’instrumentation (bruitages et autres bidouillages) en dehors du classique basse-guitare-batterie.
Vous croiserez donc au fil de l’écoute "The Incident" de Porcupine Tree, le "Damnation" d’Opeth, Marillion et son "Hapiness…" ou bien Tool ou encore Anathema, etc. (rien d’étonnant donc à le voir signer chez Mascot Records). Le titre "Apathia" (3min57) vous fera même penser à certaines formations de la scène death/doom scandinave comme Katatonia.
Plages furieuses succédant à d’autres d’une incroyable sérénité, le voyage chaotique que nous proposent les Anglais est une aventure qui mérite le détour. Il vous faudra cependant prendre le temps de bien apprivoiser l’itinéraire afin de profiter au maximum des paysages disparates qui défileront sous vos yeux en même temps que la musique en dessinera les contours torturés ou apaisés.
Quoi qu’il en soit, c’est à un périple inoubliable auquel nous convie le trio. Une circumnavigation agrémentée du chant infaillible de Ben Harris ou des diverses interventions des autres protagonistes (y compris le Lost Orchestra) qui parviennent à n’en faire jamais trop pour écoeurer l’auditeur. Par contre, Enochian Theory nous confond par son sens aigu de l’abnégation, favorisant le collectif et délaissant l’individualisme forcené. En préambule, je parlais d’un tour de force… Eh bien, je confirme et j’ose même le panégyrique au risque de me montrer présomptueux : énorme album!!!!
Rédigé par : Karadok | 18/20 | Nb de lectures : 13312