Bon.
Donc, au menu du jour : entrée aux légumes d’été sans aucune originalité, plat de nos régions décorée d’une pochette extrêmement banale, fromages frais et affinés affublés d’un patronyme usité, et farandole de dessert à la thématique fatiguée d’être exploitée.
Ca commence pas fort.
Comment ne pas être circonspect à la découverte d’un énième clone de clone de groupe de Brutal Death US ?
Quand bien même on est fan de Brutal Death ultra classique et bourrin, "Excrutiating Intestinal Lacerations " semble être, avant même écoute, une invitation à la lassitude soporifique post coïtale (sans le plaisir charnel préalable).
Et pourtant, "Excrutiating Intestinal Lacerations " se laisse plutôt bien écouter.
Abstraction faite de son immense banalité et de son incroyable potentiel de non-créativité, ce premier effort n’est pas dénué d’attrait.
Il faut bien entendu poser son cerveau à l’entrée, essayer d’oublier le petit millier de groupes jouant la même musique (dont bon nombre en plus attractif), et simplement se laisser porter par la puissance de la déflagration.
"Excrutiating Intestinal Lacerations " est un album court et concis, doté de 7 titres où la brutalité primaire s’agence avec une grosse dose de Slamming Death.
Points faibles : les riffs absolument plats et sans intérêt. Les ‘variations’ rythmiques, constituées d’une alternance binaire « BlastBeat / Mosh Part / Blast beat / Slam Part ».
Point(s) fort(s) : les growls pitchés et linéaires, que pourtant j’adore.
Et surtout la courte durée de l’album, qui permet d’éviter (entre guillemets) l’installation de la lassitude.
La bio évoque DEVOURMENT (forcément), Ingested et Kraanium, mais à titre personnel, si je me prête au subtil jeu des comparaisons subjectives, je rapprocherai plutôt ENGORGEMENT des tout aussi peu originaux (mais bien meilleurs) CONDEMNED. Et notamment de leur premier opus, "Desecrate the Vile".
Sans oublier des fragments rances de EMBRYONIC DEPRAVITY – normal, ENGORGEMENT comporte des membres en commun.
Vu et revu, "Excrutiating Intestinal Lacerations " est totalement classique et complètement amorphe.
Il ne possède aucun intérêt.
Excepté passer un peu de bon temps avec un Brutal Guttural Slammoshing sympathique. Ce qui évite la catastrophe totale.
La pochette et les attributs patronymiques disaient donc vrai. Comme quoi, parfois, l’habit fait le moine.
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Donc, au menu du jour : entrée aux légumes d’été sans aucune originalité, plat de nos régions décorée d’une pochette extrêmement banale, fromages frais et affinés affublés d’un patronyme usité, et farandole de dessert à la thématique fatiguée d’être exploitée.
Ca commence pas fort.
Comment ne pas être circonspect à la découverte d’un énième clone de clone de groupe de Brutal Death US ?
Quand bien même on est fan de Brutal Death ultra classique et bourrin, "Excrutiating Intestinal Lacerations " semble être, avant même écoute, une invitation à la lassitude soporifique post coïtale (sans le plaisir charnel préalable).
Et pourtant, "Excrutiating Intestinal Lacerations " se laisse plutôt bien écouter.
Abstraction faite de son immense banalité et de son incroyable potentiel de non-créativité, ce premier effort n’est pas dénué d’attrait.
Il faut bien entendu poser son cerveau à l’entrée, essayer d’oublier le petit millier de groupes jouant la même musique (dont bon nombre en plus attractif), et simplement se laisser porter par la puissance de la déflagration.
"Excrutiating Intestinal Lacerations " est un album court et concis, doté de 7 titres où la brutalité primaire s’agence avec une grosse dose de Slamming Death.
Points faibles : les riffs absolument plats et sans intérêt. Les ‘variations’ rythmiques, constituées d’une alternance binaire « BlastBeat / Mosh Part / Blast beat / Slam Part ».
Point(s) fort(s) : les growls pitchés et linéaires, que pourtant j’adore.
Et surtout la courte durée de l’album, qui permet d’éviter (entre guillemets) l’installation de la lassitude.
La bio évoque DEVOURMENT (forcément), Ingested et Kraanium, mais à titre personnel, si je me prête au subtil jeu des comparaisons subjectives, je rapprocherai plutôt ENGORGEMENT des tout aussi peu originaux (mais bien meilleurs) CONDEMNED. Et notamment de leur premier opus, "Desecrate the Vile".
Sans oublier des fragments rances de EMBRYONIC DEPRAVITY – normal, ENGORGEMENT comporte des membres en commun.
Vu et revu, "Excrutiating Intestinal Lacerations " est totalement classique et complètement amorphe.
Il ne possède aucun intérêt.
Excepté passer un peu de bon temps avec un Brutal Guttural Slammoshing sympathique. Ce qui évite la catastrophe totale.
La pochette et les attributs patronymiques disaient donc vrai. Comme quoi, parfois, l’habit fait le moine.
Rédigé par : ..::Ju::.. | 10/20 | Nb de lectures : 12411