ENGINEERS - Three Fact Fader (Kscope/Wagram) - 03/06/2010 @ 08h25
La crise que traverse certains labels n’a pas que pour conséquence la compression du personnel. Elle contraint souvent les groupes à trouver refuge ailleurs et parfois dans la précipitation. C’est le cas avec le nouvel album des Anglais d’Engineers. Suite à une restructuration mouvementée chez Echo, le groupe a dû retarder la sortie de son 2ème album pour enfin signer chez K-Scope, le label de Steven Wilson, Anathema, Pineapple Thief ou le surprenant Nosound. C’est un peu anecdotique mais ça explique pourquoi certains albums annoncés longtemps avant leur date de sortie effective arrivent avec du retard.
Peu importe cette péripétie voici donc "Three Fact Fader". On peut se réjouir ou pas à l’idée que la production ait été confiée à Ken Thomas connu pour son travail avec David Bowie, Queen, Sigur Ros. C’est la seule nouveauté car le groupe n’a rien changé à son fonds de commerce.
Amis de douceur et d’ambiances vaporeuses, bienvenu dans l’univers « gentil » des « Ingénieurs ». Respectant une ligne directrice maintenant bien définie depuis le 6 titres "Foly" (2004) mais surtout "Engineers" (2005), leur véritable premier album, les 4 Anglais n’hésitent pas à en rajouter dans l’épaisseur synthétique à grands renforts de voix éthérées et de mélodies évanescentes mais aussi primaires. ("Clean Coloured Wire" 5min12).
Quitte à se répéter et à barber l’auditeur. C’est le cas des titres 2 et 3 ("Sometime I Realize" - "International Dirge") qui s’avèrent uniformes, simplistes et même carrément dispensables.
Et si My Bloody Valentyne, Sigur Ros et Slowdive sont les références principales d’Engineers, le groupe parvient péniblement passionner les débats au contraire de ces pointures.
Que ce soit le planant "Brighter As We Fall" (6min05) ou le plus énergique (le moins « mou » !!!) "Hang Your Head" (4min38), l’ambiance reste inchangée et on attend la fin avec une impatience mal contenue. Car il devient difficile de demeurer aux aguets de bout en bout. Tout est fait sur ce disque pour vous inviter à la paresse et la somnolence. Du coup, ce manque d’efficience fait que l’on passe certainement et allègrement à côté du principal. Pourtant, on n’en éprouve aucun regret !
Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site
Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs.
S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos
Peu importe cette péripétie voici donc "Three Fact Fader". On peut se réjouir ou pas à l’idée que la production ait été confiée à Ken Thomas connu pour son travail avec David Bowie, Queen, Sigur Ros. C’est la seule nouveauté car le groupe n’a rien changé à son fonds de commerce.
Amis de douceur et d’ambiances vaporeuses, bienvenu dans l’univers « gentil » des « Ingénieurs ». Respectant une ligne directrice maintenant bien définie depuis le 6 titres "Foly" (2004) mais surtout "Engineers" (2005), leur véritable premier album, les 4 Anglais n’hésitent pas à en rajouter dans l’épaisseur synthétique à grands renforts de voix éthérées et de mélodies évanescentes mais aussi primaires. ("Clean Coloured Wire" 5min12).
Quitte à se répéter et à barber l’auditeur. C’est le cas des titres 2 et 3 ("Sometime I Realize" - "International Dirge") qui s’avèrent uniformes, simplistes et même carrément dispensables.
Et si My Bloody Valentyne, Sigur Ros et Slowdive sont les références principales d’Engineers, le groupe parvient péniblement passionner les débats au contraire de ces pointures.
Que ce soit le planant "Brighter As We Fall" (6min05) ou le plus énergique (le moins « mou » !!!) "Hang Your Head" (4min38), l’ambiance reste inchangée et on attend la fin avec une impatience mal contenue. Car il devient difficile de demeurer aux aguets de bout en bout. Tout est fait sur ce disque pour vous inviter à la paresse et la somnolence. Du coup, ce manque d’efficience fait que l’on passe certainement et allègrement à côté du principal. Pourtant, on n’en éprouve aucun regret !
Rédigé par : Karadok | 12/20 | Nb de lectures : 11779