END OF GREEN - The Sick's Sense (Silverdust/Season of Mist) - 07/11/2008 @ 09h40
Les Allemands de END OF GREEN nous proposent déjà leur sixième album en 12 années de carrière.
Voici tout ce qu’il y a à savoir avant de rentrer dans cet album « The Sick’s Sense ». En effet, même s’il s’agit pourtant du sixième opus, EoG garde une fraîcheur impertinente. Une flamme intacte, comme au premier album.
Dès le premier titre, EoG rentre dans le vif du sujet, c'est-à-dire vous, avec un premier titre percutant qui annonce la couleur : rock alternatif, écorché, enlevé, teinté de goth et des paroles sombres et très empreintes de réel. Les guitares sont directes, la section basse/batterie percutantes et groovy. Un ensemble très rock’n’roll. Les soli apportent à la chanson. Et je n’aurais jamais pensé écrire cela un jour.
Il faut attendre le deuxième titre pour découvrir la face plus goth de EoG. Michelle Darkness, le crooner polymorphe de service nous sort sa plus belle voix de crooner, tantôt rocailleuse, tantôt suave à la manière d’un géant vert. Et un ensemble toujours aussi survolté, soutenant avec aplomb des mélodies qui assument leur côté pop. L’alternance du chant, qui se révèle tour à tour caressant, suave, écorché, et toujours puissant et présent, est l’un des éléments forts de cet opus. Mais pas seulement. Il retranscrit naturellement les émotions, sans que l’on sente un quelconque effort de la part de Sieur Darkness.
Ce « The Sick’s Sense » est varié, riche en mélodie avec ce côté pop assumé dans un rock alternatif qui touche intelligemment à tout : au dark, à la new wave, au métal même.
Certes vous pourrez vous targuer d’avoir tout de suite repéré la facilité d’accès du propos… Mais le calibre est supérieur à ce que nous servent les THE 69EYES ou autres LACRIMAS PROFUNDERE ou même les moribonds TYPE O NEGATIVE. EoG pourrait aussi se rapprocher par certains aspects de BUSH ou des BOKOR, bon qui auraient un peu abusé de la guimauve, mais de la guimauve périmée, noire, pleine de cynisme.
Cet album est subtil et vivant. Il y a très peu de baisse de régime, même dans les chansons les plus intimes. La ballade « Hurter » est un très bon exemple. La chanson est plus posée et pourtant lourde de promesses qui sont tenues avant l’arrivée du refrain. Une belle ballade, sensible et puissante.
EoG est calibré pour envahir votre cerveau avec ses chansons. Elles ont toutes le potentiel d’un single. Aucune lassitude ne se point son nez durant l’écoute.
La couleur globale de l’album est évidemment le noir. EoG peint des contes de la vie réelle, cruels et sombres. D’une fragilité nue et frappante. Un contenu qui achèvera de vous faire entrer dans la danse.
Au niveau de la production, rien à redire. La mise en place est impeccable. L’ensemble équilibré et vivant, rond et brillant. Pas de course à l’armement. Juste la musique et son expression mélodique. Un rendu juste (pour une musique plus juste).
Les visuels sont également d’un niveau assez élevé, sobres, esthétiques, éthérés. Les photos du groupe et des membres sont en revanche plus clichesques.
Bref, un très bon album très accrocheur, intense, varié et riche.
Ai-je dis que cet album était accrocheur ?
« La musique qui ne nous touche pas est une perte de temps ».
Touché !
Je trouve la prod un peu kitsch, dans le mauvais sens du terme...
Sagal Membre enregistré
Posté le: 07/11/2008 à 15h47 - (63946)
Je trouve cet album un peu énorme, dans le bon sens du terme... ;-)
Blague à part, la prod' est peut-être un tout petit peu plus terne que sur Dead end dreaming mais ça reste excellent !
Il n'y a que des morceaux mémorables ! "Let sleeping gods lie", "Pain hates me", Killhoney" et le magnifique "Bury me down" en tête !!!
Si ils pouvaient avoir ne serait-ce que la moitié du succès qu'ils ont en Allemagne ici, en France... Ca permettrait de les voir en concert de temps en temps dans les parages !
Espèrons !!
jad wio Membre enregistré
Posté le: 07/11/2008 à 16h45 - (63948)
j'aime bien la prod sa change des murs du son aseptisé qu'on entend tout le temps...
Album sympatoche penard... et bonne Kro !
Ebreche Fanatic ! IP:82.236.165.165 Invité
Posté le: 07/11/2008 à 23h55 - (63966)
@ Sagal :t'as pas un nouveau clip a preparer plutot que de trainer sur Vs !
Sagal Membre enregistré
Posté le: 09/11/2008 à 18h34 - (63992)
@ Ebreche Fanatic !: Eeeuuuh, tékitoi ?
Max IP:82.236.165.165 Invité
Posté le: 10/11/2008 à 20h39 - (64020)
@ Sagal :Ben,je suis LE fan d'Ebrèche !!Trop bon votre clip et votre batteur c'est impressionant comment il maitrise (il a un kit special quadripède ou un kit classique ?)
Sagal Membre enregistré
Posté le: 11/11/2008 à 16h49 - (64049)
Arrêteeeuuu, on va se faire jeter pour HS ! :-)
Votez End of Green !!! ;-)
P-S: Garde un oeil ouvert, du nouveau arrive !
Max IP:82.236.165.165 Invité
Posté le: 11/11/2008 à 18h14 - (64051)
Bon ben je vais dire un mot sur End Of Green quand-meme !(étonné de pas avoir pris de carton jaune pour HS !!)
EoG me fait penser a Type O Negative en effet...
Sinon,pas trop mon truc !
Votez Ebrèche et allez voir leur clip sur leur Myspace,le plus poignant de toute l'histoire du metal !!
Penis Enlargement IP:94.142.134.213 Invité
Posté le: 23/05/2010 à 09h53 - (83968)
Oh throw that you so much quest of your post at settle time. It helped me in my assignment. Thanks Alot
Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site
Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs.
S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos
Voici tout ce qu’il y a à savoir avant de rentrer dans cet album « The Sick’s Sense ». En effet, même s’il s’agit pourtant du sixième opus, EoG garde une fraîcheur impertinente. Une flamme intacte, comme au premier album.
Dès le premier titre, EoG rentre dans le vif du sujet, c'est-à-dire vous, avec un premier titre percutant qui annonce la couleur : rock alternatif, écorché, enlevé, teinté de goth et des paroles sombres et très empreintes de réel. Les guitares sont directes, la section basse/batterie percutantes et groovy. Un ensemble très rock’n’roll. Les soli apportent à la chanson. Et je n’aurais jamais pensé écrire cela un jour.
Il faut attendre le deuxième titre pour découvrir la face plus goth de EoG. Michelle Darkness, le crooner polymorphe de service nous sort sa plus belle voix de crooner, tantôt rocailleuse, tantôt suave à la manière d’un géant vert. Et un ensemble toujours aussi survolté, soutenant avec aplomb des mélodies qui assument leur côté pop. L’alternance du chant, qui se révèle tour à tour caressant, suave, écorché, et toujours puissant et présent, est l’un des éléments forts de cet opus. Mais pas seulement. Il retranscrit naturellement les émotions, sans que l’on sente un quelconque effort de la part de Sieur Darkness.
Ce « The Sick’s Sense » est varié, riche en mélodie avec ce côté pop assumé dans un rock alternatif qui touche intelligemment à tout : au dark, à la new wave, au métal même.
Certes vous pourrez vous targuer d’avoir tout de suite repéré la facilité d’accès du propos… Mais le calibre est supérieur à ce que nous servent les THE 69EYES ou autres LACRIMAS PROFUNDERE ou même les moribonds TYPE O NEGATIVE. EoG pourrait aussi se rapprocher par certains aspects de BUSH ou des BOKOR, bon qui auraient un peu abusé de la guimauve, mais de la guimauve périmée, noire, pleine de cynisme.
Cet album est subtil et vivant. Il y a très peu de baisse de régime, même dans les chansons les plus intimes. La ballade « Hurter » est un très bon exemple. La chanson est plus posée et pourtant lourde de promesses qui sont tenues avant l’arrivée du refrain. Une belle ballade, sensible et puissante.
EoG est calibré pour envahir votre cerveau avec ses chansons. Elles ont toutes le potentiel d’un single. Aucune lassitude ne se point son nez durant l’écoute.
La couleur globale de l’album est évidemment le noir. EoG peint des contes de la vie réelle, cruels et sombres. D’une fragilité nue et frappante. Un contenu qui achèvera de vous faire entrer dans la danse.
Au niveau de la production, rien à redire. La mise en place est impeccable. L’ensemble équilibré et vivant, rond et brillant. Pas de course à l’armement. Juste la musique et son expression mélodique. Un rendu juste (pour une musique plus juste).
Les visuels sont également d’un niveau assez élevé, sobres, esthétiques, éthérés. Les photos du groupe et des membres sont en revanche plus clichesques.
Bref, un très bon album très accrocheur, intense, varié et riche.
Ai-je dis que cet album était accrocheur ?
« La musique qui ne nous touche pas est une perte de temps ».
Touché !
Rédigé par : Matthieu | 15.5/20 | Nb de lectures : 10820