Que REBELANGELS arrête ses conneries rock'n roll pour refaire du métal sous le patronyme ELYZIUM, ça je l'avais bien compris. En revanche ce qui avait soulevé chez moi quelques interrogations, c'était pourquoi le groupe de Legion changea de nom aussi rapidement pour devenir DEVIAN. La réponse est pourtant simple et je l'ai trouvé après un rapide coup d'œil sur Metal Archives, des ELISIUM (avec un S ou un Z, c'est selon) il y en a déjà une sacrée palanquée, dont le polonais qui fait ici l'objet d'une kronik pour un cinquième album intitulé "Godfather". Je ne vais pas m'éterniser sur le passé du groupe puisque j'avoue ne pas le connaître, je remarquerai juste que cinq albums sont sortis en seulement cinq ans et celui-ci est le dernier en date. Mais il n'est pas nouveau pour autant puisque dispo depuis 2005 via Empire Records. C'est seulement aujourd'hui qu'il parvient jusqu'à nous sous la forme d'une nouvelle édition signée Metal Mind. Alors ne me demandez pas s'ils ont les droits, je ne sais pas, je ne veux pas le savoir et non, pour une fois je ne dirai pas de mal de ces enculés.

Alors côté musique ELISIUM évolue dans un melo thrash déjà entendu un milliard de fois mais qui a pour originalité d'avoir un son de guitare qui n'est pas s'en rappeler celui des deux premiers albums de SLIPKNOT. D'ailleurs l'un des riffs récurent sur le morceau "Follow The Dead" semble tout droit venir de l'album éponyme des neufs guignols de l'Iowa. Le résultat final est d'ailleurs assez étrange, on surnage entre le premier THE HAUNTED et le second album des clowns susnommés. J'ai trouvé ça plaisant lors des premiers titres mais l'album manque de diversité, quatre morceaux suffisent pour avoir un panorama complet de "Godfather". C'est le même schéma qui se répète indéfiniment avec un jeu de batterie on ne peut plus limité. Cette espèce de néo thrash reste toutefois d'assez bonne facture mais il manque quand même quelque chose pour faire s'emballer la machine.

Malgré la promo faite par Metal Mind ce n'est pas encore avec cet album que les Polonais vont sortir de l'ombre. Si ça ne marchait pas il y a trois ans, il n'y pas de raison que cela fasse un carton aujourd'hui. D'ailleurs la démarche m'intrigue, ressortir l'album d'un groupe qui commence à avoir une petite renommée est compréhensible, mais là...


Rédigé par : wasted | 12/20 | Nb de lectures : 10312