Ici tout le monde le sait, Niji Entertainment Group est le label de feu Ronnie James Dio et de sa femme Wendy la blonde et est responsable de sorties de formations telles que RAINBOW, HEAD CAT et… ELF/THE ELVES. C’est tout d’abord sous le nom de THE ELECTRIC ELEVES, puis THE ELVES et enfin ELF que la formation menée par Dio (chant et basse) perpètre dès 1968 un Rock/Hard-Rock entre LED ZEPPELIN, DEEP PURPLE et consorts. Après sept années de dur labeur, trois albums studio, trois singles et trois albums live, le groupe cesse d’exister en partie à cause de ce damné Ritchie Blackmore (DEEP PURPLE, RAINBOW) qui vole tous les musiciens de ELF/THE ELVES pour se les approprier (le saligaud).

Tout est bon dans le cochon. La mort de Dio (en 2010) permet de sortir des vieilleries que l’on peut refourguer à prix d’or. Sorti en 2011, cet album est censé regrouper des inédits enregistrés en 1971, alors qu’en vérité ces douze titres font partie du Bootleg «Live at The Bank» de 1972. Je ne suis pas allé chercher l’information bien loin, c’est partout sur le net. Néamoins, cette réédition (si je peux me permettre de l’appeler ainsi) est assez sympathique à écouter. Entre Blues, Rock Psychedelic et Classic-Rock/Hard-Rock, la musique de ELF s’inscrit en plein dans les sonorités de l’époque. Particulièrement mélodique, les titres se caractérisent par des arrangements – bien que classiques pour le genre – bien foutus et rendant le tout attrayant (ajout de piano, guitare sèche, back-vocals, etc). Certaines compositions se différencient par leurs influences très Bluesy, au point que le chant de Dio est parfois méconnaissable.

Pas mal et parfois même plutôt bon. Mais sans plus.


Rédigé par : DeadStar | Réédition sympatoche voulant se faire passer pour un inédit/ | Nb de lectures : 11903