ELECTRIC MARY tire son nom du mail de la manageuse des studios Electric Lady (ceux de Jimi Hendrix), Mary Campbell. Le groupe est australien mais s'est formé à New York et nous propose son premier album dont le style est un rock intemporel.

Faites un blind-test, et si on ne vous demande pas si c'est Steven Tyler (AEROSMITH) ou Jeff Keith (TESLA) qui tient le micro, alors soit vous avez affaire à un sourd soit vous avez fait le blind test avec votre concierge qui s'extasie plutôt sur Julio Iglesias. En effet le chant éraillé de Rusty est vraiment similaire à celui des 2 gars précités. Enfin pour moi c'est plutôt un avantage car je suis fan de ce type de voix et de chant. Le groupe propose un hard rock assez rugueux dans l'ensemble mid tempo mais avec des titres plus rapides et d'autres plus lents qui amènent une variété au disque. Ici pas de sample pas de surproduction pas de clavier ni même de piano, juste une voix, 2 guitares, une basse et une batterie. On peut comparer sur certains points le groupe aux BLACK CROWES et à LED ZEP, groupe qui semble être une grande influence du groupe. La musique est également marquée par un groove imparable. Alors certes, on viendra me seriner que ce n'est pas original, c'est vrai mais là l'objectif est de jouer une musique vraie, pleine de feeling et de passion. Le groupe fait mouche quel que soit le tempo, mid « Let me out », « Right down to the bone », « Long Way From home », « Busted ou « All Comin down » rapide voire speed pour « No one does it better than me », « Sorry » ou « One foot in the grave » et le titre lents « One in a million » (avec son excellent refrain), « Luv me » ou « Crashdown » qui alterne passage aérien avec un chant caressant avec d'autre plus lourd.

Les amateurs de rock dur devraient adhérer à la musique d' ELECTRIC MARY...


Rédigé par : papy cyril | 15/20 | Nb de lectures : 10570