« Golden » est le 2nd album des Madrilènes de ELDORADO, il fait suite à « En Busca de Eldorado » (sorti en mai 2008). L'album a été enregistré à Tonroto et masterisé à New York.

Pas grand-chose d'hispanisant de prime abord avec cet album et ce groupe. Des groupes des 70's comme LED ZEPPELIN ou AEROSMITH (celui des débuts pas la machine à produire des ballades gnangnan qui a le même nom et qui sévit depuis une quinzaine d'années) sont les sources d'inspiration de ELDORADO. La voix de Jesus Trujillo fait penser à celle de Tyler quand il était jeune mixée avec celle de Eddie Vedder (PEARL JAM) avec un côté halluciné des plus accrocheurs. L'album commence de la meilleure des façons avec 2 titres excellents, rock et énergiques à souhait, « The house of the 7 smokestacks » et, « The rocket song ». On reste ensuite dans l'excellence avec « Atlantico » morceau proche d'une ballade qui rappelle le « Dream On » du premier album d'AEROSMITH, notamment l'orgue d'intro, alternant passages aériens et passages énergiques, avec son solo d'orgue (ou est-ce de la flûte), gros feeling et frissons garantis! « Falling, Falling » est plus LED ZEP dans l'esprit, lourd et léger en même temps. On connaît tous bien « I don't need no Doctor » de HUMBLE PIE, le morceau ayant été repris et popularisé par WASP, on reste en terrain connu, et la chanson est bien dans l'esprit de ce que propose le groupe. « The worst of myself » est une ballade aux relents poppy pas désagréable et son ton plus aéré sert bien de tremplin à l'énorme « Free ( a chain reaction) », rapide et puissant, du très, très bon une fois encore. On finit avec 2 titres pas mal même si pas au niveau des meilleurs titres de l'album (ça reste dans du bon tout de même). Le label a ajouté en bonus les versions espagnoles (ben oui en fait il y a bien quelque chose d'hispanique dans ce disque) de « The house of the 7 smokestacks » («  La casa de las 7 chimenas »), « The rocket song » (« Porno star »), « Atlanatico » et « Free (a chain reaction) » (« La gran evasion »). On voit que l'espagnol fonctionne pas mal du tout avec les compos du groupe. On notera également de très bons solos bourrés de feeling qui sonnent toujours juste dans les chansons de la part de Nano Paramio.

Bref, un disque à ne pas manquer pour les amateurs de Hard 70's, en plus on se dit que le groupe a encore une bonne marge de progression. Pour chipoter un peu, 9 compos ça fait un poil court mais c'est compensé par l'excellence d'une bonne moitié de l'album (le reste étant, je le répète, bon voire très bon). Pour les aficionados de la langue espagnole, on peut se procurer l'album entièrement en espagnol auprès du groupe.


Rédigé par : Papy Cyril | 16,5/20 | Nb de lectures : 12878