Chroniquer un nouvel album d'EKTOMORF est un moment particulier pour un chroniqueur, c'est l’occasion idéale de prendre plaisir à être méchant, à sortir ses vannes les plus basses et les plus faciles avant de conclure la chronique par une bonne gamelle bien méritée.
La prise de risque du chroniqueur est nulle, tout comme la probabilité de voir une horde de fans défendre l'album ou le groupe dans les commentaires. En effet, aucune personne de bonne foi ne peut venir clamer qu'EKTOMORF n'est rien d'autre qu'un clone de SOULFLY.
Au moment où Max Cavalera perd son inspiration dans ses différents groupes tout en rêvant d'une tournée de reformation du vrai $€PULTURA, Zoltán Farka poursuit son hommage appuyé avec une fidélité constante.
"Redemption" est peut+être le disque le plus personnel qu'EKTOMORF ait composé ces 10 dernières années. Certes, on y retrouve des chansons simples et immédiates aux riffs "jumpdafuck" basiques et aux refrains taillés pour la scène et la communion avec le public ("Redeption", "Stay Away", "Cigany"). L'ensemble est néanmoins contrebalancé par quelques titres différents et plus personnels.
On pense d'abord au lancinant "I'm in hate" au riff lourd plutôt réussi. "Never Should" interpelle par son riff saccadé à la HELMET et aux parties de chant simplement parlées de Zoltán. "Sea of My misery" voit un Zoltán se la jouer Kurt Cobain via une intro voix chantée/guitare acoustique. "The one" séduit par le chant partagé entre Zoltán et Danko Jones. "Stigmatized" propose des ambiances alternant calme et colère avec un chant parlé/hurlé.
Sans révolutionner son style mais en intégrant de nouvelles influences, EKTOMORF parvient à sortir un disque plus diversifié tout en conservant son impact immédiat. "Redemption" est le premier disque du groupe que je me repasse jusqu'au bout, preuve qu'il faut peut-être encore donner une chance à EKTOMORF.
Quelques efforts sur l'écriture de la kro' ça serait pas mal par contre...
Dungorpat Membre enregistré
Posté le: 31/01/2011 à 13h11 - (91001)
à quel niveau les efforts?
CHUCK MAURICE Membre enregistré
Posté le: 31/01/2011 à 13h20 - (91002)
Et c'est reparti pour un nouveau bétisier de riffs à deux balles !
DEAD-STROY IP:81.53.207.135 Invité
Posté le: 31/01/2011 à 20h58 - (91006)
Tres bon cet album...
Mephisto_Inferno Membre enregistré
Posté le: 31/01/2011 à 22h40 - (91009)
Comme sur tout album d'Ektomorf y a deux ou trois titres qui butent vraiment et pour le reste on ne retient rien, ça rentre pas une oreille et ça ressort par l'autre, fait chier je commençais à y croire au vu de la chro.
proutor IP:90.45.126.241 Invité
Posté le: 31/01/2011 à 23h39 - (91011)
Au niveau de l'orthographe les efforts, ça me semble être la moindre des choses, je critique pas le contenu.
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La prise de risque du chroniqueur est nulle, tout comme la probabilité de voir une horde de fans défendre l'album ou le groupe dans les commentaires. En effet, aucune personne de bonne foi ne peut venir clamer qu'EKTOMORF n'est rien d'autre qu'un clone de SOULFLY.
Au moment où Max Cavalera perd son inspiration dans ses différents groupes tout en rêvant d'une tournée de reformation du vrai $€PULTURA, Zoltán Farka poursuit son hommage appuyé avec une fidélité constante.
"Redemption" est peut+être le disque le plus personnel qu'EKTOMORF ait composé ces 10 dernières années. Certes, on y retrouve des chansons simples et immédiates aux riffs "jumpdafuck" basiques et aux refrains taillés pour la scène et la communion avec le public ("Redeption", "Stay Away", "Cigany"). L'ensemble est néanmoins contrebalancé par quelques titres différents et plus personnels.
On pense d'abord au lancinant "I'm in hate" au riff lourd plutôt réussi. "Never Should" interpelle par son riff saccadé à la HELMET et aux parties de chant simplement parlées de Zoltán. "Sea of My misery" voit un Zoltán se la jouer Kurt Cobain via une intro voix chantée/guitare acoustique. "The one" séduit par le chant partagé entre Zoltán et Danko Jones. "Stigmatized" propose des ambiances alternant calme et colère avec un chant parlé/hurlé.
Sans révolutionner son style mais en intégrant de nouvelles influences, EKTOMORF parvient à sortir un disque plus diversifié tout en conservant son impact immédiat. "Redemption" est le premier disque du groupe que je me repasse jusqu'au bout, preuve qu'il faut peut-être encore donner une chance à EKTOMORF.
Rédigé par : VsGreg | 13/20 | Nb de lectures : 13669