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EARTHSHIP - Exit Eden (Pelagic/Season of Mist)
- 27/04/2011 @ 08h37
Formé courant 2010, EARTHSHIP a toutes les raisons du monde de faire partie de l’écurie allemande Pelagic Records, puisque ce combo lui aussi allemand comprend des membres du collectif THE OCEAN. On retrouve en effet ici Jan Oberg/batterie (la tête pensante de EARTHSHIP puisque le sieur a tout composé ici, de A jusqu'à Z et est même allé jusqu'à produire l’album) et Robin Staps lui-même (le boss de Pelagic et le cerveau de THE OCEAN) à la guitare rythmique.
«Exit Eden» est donc officiellement le premier jet du quatuor berlinois. Dès les premiers titres, nous comprenons que le combo reprend certaines formules déjà utilisées par quelques formations telles que MASTODON, CROWBAR, BARONESS ou encore OLD MAN GLOOM. En fait EARTHSHIP, c’est un peu tout ça à la fois. Sans vraiment nous déchirer les tympans et sans vraiment nous tenir en haleine, le combo enchaîne titre après titre sans trop de conviction, même si certains passages peuvent retenir notre attention. C’est le cas par exemple de l’introduction de «Caught In A Storm» dont la texture sonore est située entre NEUROSIS et CULT OF LUNA ou encore du riff moteur de «Fever Pitch», composition au tempo un poil plus rapide que les pistes précédentes et qui a une légère odeur de BOTCH. Difficile donc de prendre cet album dans son entier, aucune plage ne retenant notre attention à 100%. C’est donc un album sans éclat, à la production pourtant excellente, auquel nous avons affaire ici. Les tentatives «expérimentales» ne permettent pas non plus de rendre cet album plus attrayant. Ni le chant clair de «A Line Divides», ni la compo de fin 100% instrumentale «…As If She Were A Black Bird». Pas ennuyeux tout ceci, mais presque.
http://www.myspace.com/wearetheearthship
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«Exit Eden» est donc officiellement le premier jet du quatuor berlinois. Dès les premiers titres, nous comprenons que le combo reprend certaines formules déjà utilisées par quelques formations telles que MASTODON, CROWBAR, BARONESS ou encore OLD MAN GLOOM. En fait EARTHSHIP, c’est un peu tout ça à la fois. Sans vraiment nous déchirer les tympans et sans vraiment nous tenir en haleine, le combo enchaîne titre après titre sans trop de conviction, même si certains passages peuvent retenir notre attention. C’est le cas par exemple de l’introduction de «Caught In A Storm» dont la texture sonore est située entre NEUROSIS et CULT OF LUNA ou encore du riff moteur de «Fever Pitch», composition au tempo un poil plus rapide que les pistes précédentes et qui a une légère odeur de BOTCH. Difficile donc de prendre cet album dans son entier, aucune plage ne retenant notre attention à 100%. C’est donc un album sans éclat, à la production pourtant excellente, auquel nous avons affaire ici. Les tentatives «expérimentales» ne permettent pas non plus de rendre cet album plus attrayant. Ni le chant clair de «A Line Divides», ni la compo de fin 100% instrumentale «…As If She Were A Black Bird». Pas ennuyeux tout ceci, mais presque.
Rédigé par : DeadStar | 11/20 | Nb de lectures : 12280