EARTHLESS - Live At Roadburn (Tee Pee/Differ-Ant) - Selection VS du 06/10/2008 @ 08h47
Oui, oui, là. Oui, là. Attends, un pet à droite. Un chouia à gauche maintenant. Oui, c’est ça. Un peu plus profond. Titille. Oui, vas-y, titille bien fort. Encore. Encore. Mmgh. Mmmmmmgh. Mmmmmmmgh. Géronimo, bordel de meeeeeerde !
(long râle de plaisir)
Bon désolé pour ce moment d’abandon frénétique classé X mais que voulez-vous, notre point G musical est rarement touché aussi bien. Oui, notre point G et celui des 2000 et quelques chanceux qui étaient présents en avril dernier au Roadburn festival et dans lesquels le trio Earthless est rentré la tête la première sans même faire semblant de freiner. C’est ultra-cliché je sais, mais ce soir-là quelque chose s’est vraiment passé. Enfin, plusieurs choses en fait. Il y a d’abord eu ce concert de Church Of Misery qui a failli virer à l’émeute tellement les gens voulaient à tout prix rentrer dans la petite salle à l’étage où ces Japonais avaient été stupidement programmés, au point qu’affolés, les responsables de la sécurité ont décidé de transférer à la dernière minute Earthless, qui devait fermer le ban ce soir-là, sur la grande scène. Et puis il y a eu ce concert un peu décevant de Trouble, qui signait là sans le savoir l’une de ses dernières prestations avec Eric Wagner au chant, raccourci d’une bonne vingtaine de minutes pour cause d’état d’ébriété avancé de leur chanteur. Mais surtout, il y avait ce ‘quelque chose’ dans l’air d’assez difficilement descriptible. La quantité déjà impressionnante de tartines de houblon et de pétards consumée par l’assistance y était sûrement pour quelque chose mais pas seulement. Alors peut-être les étoiles étaient alignées dans le bon sens ou parce que c’était la première vraie soirée du fest, va savoir. Toujours est-il qu’il s’est donc passé quelque chose de rare, de très rare ce soir-là. Alors appelez cela l’osmose parfaite, le délire d’un abruti, un instant magique, le pied intégral, je ne sais pas moi. Ou tout simplement faites comme le porte-parole officiel de notre congrégation du week-end, Jean-Phi, qui a passé l’heure et demie qui a suivi à gueuler « MONS-TRU-EUX !!!!! » les yeux exorbités. Mais non seulement, fait assez incroyable, la salle s’est reremplie au fur et à mesure alors qu’il était 1 heure du matin passé mais en plus, les 2000 péquins présents – dont un Lee Dorrian de Cathedral à mes côtés qui a passé tout le concert la bouche bée – se sont simultanément reçus dans la gueule le genre d’orgasme psyché dont ils parleront jusqu’à la fin de leurs jours avec des étoiles dans les yeux. D’ailleurs, cette explosion spontanée a fait tellement de dégâts que ce qui n’était initialement destiné à n’être qu’un souvenir audio chéri par les organisateurs seuls du Roadburn sort aujourd’hui officiellement en double CD.
Alors oui, je vous l’accorde, la perspective de s’envoyer plus de quatre-vingts minutes de morceaux instrumentaux semi-improvisés pouvant être résumées comme un seul et même looooooooooong solo de guitare retransmis en direct de Vénus après avoir fait une escale sur la tombe de Jimi Hendrix paraîtra sûrement aussi excitante à certains que le remplissage d’une feuille d’impôts. Surtout que le tout, asséné par le second guitariste de Nebula et un ex-Rocket From The Crypt à la batterie, ne s’est même pas arrêté un instant le temps d’une pause-pipi. Alors oui, bien sûr, les chanceux qui étaient présents ce soir-là auront sûrement encore en stock dans un coin de leur cervelle cramée les quelques images et surtout les traces de la déflagration ressentie ce soir-là nécessaires pour vraiment apprécié ce trip. Sauf qu’avec la bonne ambiance (ou certains diraient, avec le bon buzz à portée de main) et en fermant les yeux, le moteur à remonter à temps de ce sobrement intitulé ‘Live At Roadburn’ fonctionne. Et quand le tout s’excite vraiment, comme sur le second CD au bout d’une douzaine de minutes, au point de frôler l’implosion de fuzz, le décollage ainsi entamé vous arrache la gueule, les gencives, les dents et les sourcils avec. Et si quelques-uns d’entre vous réussissent à rester debout malgré tout, vers les seize minutes lorsque Isaiah Mitchell part dans les aigus de sa guitare et que le batteur, Mario Rubalcaba, atomise sa grosse caisse, on atteint ce donc foutu orgasme qui vous défrise le poils du torse. Et alors, comme en avril dernier, on a alors juste envie que cela ne se termine jamais.
« Smoke On The Water » vous a fait faire de la guitare en carton devant votre glace plus d’une fois ? Alors ‘Live At Roadburn’ vous donnera envie de vous balader nu juste habillé d’une cape et d’une raquette de tennis sur les Champs Élysées. Et de compter les jours, les heures mêmes, jusqu’au prochain Roadburn. Comment il disait déjà notre Jean-Phi national ? Ah oui… « MONS-TRU-EUX !!!! »
Ah bah je vais le commander parce que le concert etait MONS-TRU-EUX !
Slo Burn IP: Invité
Posté le: 06/10/2008 à 09h48 - (62574)
ca me branche bien ce CD :)
Par contre je voulais faire mon premier Roadburn en 2009, mais j'hesite car ya une journée entiere programmée par Neurosis. Et Neurosis (rajoutons Isis, Jesu and co) ca me gave depuis un moment.
Enfin je suppose que ca ramene + de monde que de faire jouer des groupes de desert rock...
Reste a voir le reste de l'affiche :P
Scalp Hell IP:10.11.6.27 Invité
Posté le: 06/10/2008 à 09h52 - (62576)
Enormous cette nouvelle !!!
Je le commande de suite aussi...
Le concert était tellemnt impressionnant et m'avait tellement fait voyager !
Goat of Rahahaaz Membre enregistré
Posté le: 06/10/2008 à 09h57 - (62578)
Je n'ai rien compris jusqu'à la fin de la chronique, lorsque j'ai fait un "scroll up" de l'écran.
J'avais lu "Eyeless".
Pierre-Antoine -Noiseweb Invité
Posté le: 06/10/2008 à 11h27 - (62584)
pareil, j'avai pris un pied à ce concert... c'était... MON TRU EUX!!!
corbak Membre enregistré
Posté le: 06/10/2008 à 12h33 - (62587)
« MONS-TRU-EUX !!!! »
Oui, oui, c'est l'idée.
jonben Membre enregistré
Posté le: 06/10/2008 à 15h00 - (62599)
Ah c'est les gars dont le concert se résume à un jam rock n'roll non-stop d'1h, avec un batteur qui bourrine et un guitariste qui soloise. Ca envoie bien c'est clair mais au bout d'un quart d'heure ça tourne en rond. Enfin bonne musique de fond pour rouler des spliffs ou pour triper sous champys.
Pierre-Antoine -Noiseweb Invité
Posté le: 06/10/2008 à 16h01 - (62602)
@ jonben : d'ailleurs tu en sais qqch... AH AH AH
Antykaïn IP: Invité
Posté le: 06/10/2008 à 18h06 - (62608)
Moi je veux bien plus d'infos sur le Roadburn 2009 avec une journée programmée par Neurosis et tout et tout là... Je ne connais pas ce fest donc éclairez moi! ^^
Pierre-Antoine -Noiseweb Invité
Posté le: 07/10/2008 à 08h39 - (62628)
@antykain : va sur le forum
ou sur www.roadburn.com
Antykaïn IP: Invité
Posté le: 07/10/2008 à 19h19 - (62716)
Merci! ^^
Antykaïn IP: Invité
Posté le: 07/10/2008 à 19h21 - (62717)
Ah morbleu je savais pas que c'était aux Pays-Bas... Bon ben ce sera pas pour cette année...
heddy Membre enregistré
Posté le: 08/10/2008 à 12h59 - (62797)
Meilleur décente d'hallucinogene grave a ce concert au roadburn
E-NOR-ME mais pas monstrueux comme vous
en tt cas une tres bonne surprise cette année!
pearly Membre enregistré
Posté le: 08/10/2008 à 14h38 - (62807)
JE VEUX JE VEUX JE VEUX
Mon dieu, quel souvenir !!!!!
pearly Membre enregistré
Posté le: 24/10/2008 à 14h32 - (63502)
il sera content, jean-Phi.
bon, cd récupéré, trip remémoré, juste une mini-déception : cette batterie, là-bas en live, était vachement plus mise en avant. Le son du cd ne fait pas ressentir toute la furie de ce batteur.
Souvenirs... souvenirs...
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(long râle de plaisir)
Bon désolé pour ce moment d’abandon frénétique classé X mais que voulez-vous, notre point G musical est rarement touché aussi bien. Oui, notre point G et celui des 2000 et quelques chanceux qui étaient présents en avril dernier au Roadburn festival et dans lesquels le trio Earthless est rentré la tête la première sans même faire semblant de freiner. C’est ultra-cliché je sais, mais ce soir-là quelque chose s’est vraiment passé. Enfin, plusieurs choses en fait. Il y a d’abord eu ce concert de Church Of Misery qui a failli virer à l’émeute tellement les gens voulaient à tout prix rentrer dans la petite salle à l’étage où ces Japonais avaient été stupidement programmés, au point qu’affolés, les responsables de la sécurité ont décidé de transférer à la dernière minute Earthless, qui devait fermer le ban ce soir-là, sur la grande scène. Et puis il y a eu ce concert un peu décevant de Trouble, qui signait là sans le savoir l’une de ses dernières prestations avec Eric Wagner au chant, raccourci d’une bonne vingtaine de minutes pour cause d’état d’ébriété avancé de leur chanteur. Mais surtout, il y avait ce ‘quelque chose’ dans l’air d’assez difficilement descriptible. La quantité déjà impressionnante de tartines de houblon et de pétards consumée par l’assistance y était sûrement pour quelque chose mais pas seulement. Alors peut-être les étoiles étaient alignées dans le bon sens ou parce que c’était la première vraie soirée du fest, va savoir. Toujours est-il qu’il s’est donc passé quelque chose de rare, de très rare ce soir-là. Alors appelez cela l’osmose parfaite, le délire d’un abruti, un instant magique, le pied intégral, je ne sais pas moi. Ou tout simplement faites comme le porte-parole officiel de notre congrégation du week-end, Jean-Phi, qui a passé l’heure et demie qui a suivi à gueuler « MONS-TRU-EUX !!!!! » les yeux exorbités. Mais non seulement, fait assez incroyable, la salle s’est reremplie au fur et à mesure alors qu’il était 1 heure du matin passé mais en plus, les 2000 péquins présents – dont un Lee Dorrian de Cathedral à mes côtés qui a passé tout le concert la bouche bée – se sont simultanément reçus dans la gueule le genre d’orgasme psyché dont ils parleront jusqu’à la fin de leurs jours avec des étoiles dans les yeux. D’ailleurs, cette explosion spontanée a fait tellement de dégâts que ce qui n’était initialement destiné à n’être qu’un souvenir audio chéri par les organisateurs seuls du Roadburn sort aujourd’hui officiellement en double CD.
Alors oui, je vous l’accorde, la perspective de s’envoyer plus de quatre-vingts minutes de morceaux instrumentaux semi-improvisés pouvant être résumées comme un seul et même looooooooooong solo de guitare retransmis en direct de Vénus après avoir fait une escale sur la tombe de Jimi Hendrix paraîtra sûrement aussi excitante à certains que le remplissage d’une feuille d’impôts. Surtout que le tout, asséné par le second guitariste de Nebula et un ex-Rocket From The Crypt à la batterie, ne s’est même pas arrêté un instant le temps d’une pause-pipi. Alors oui, bien sûr, les chanceux qui étaient présents ce soir-là auront sûrement encore en stock dans un coin de leur cervelle cramée les quelques images et surtout les traces de la déflagration ressentie ce soir-là nécessaires pour vraiment apprécié ce trip. Sauf qu’avec la bonne ambiance (ou certains diraient, avec le bon buzz à portée de main) et en fermant les yeux, le moteur à remonter à temps de ce sobrement intitulé ‘Live At Roadburn’ fonctionne. Et quand le tout s’excite vraiment, comme sur le second CD au bout d’une douzaine de minutes, au point de frôler l’implosion de fuzz, le décollage ainsi entamé vous arrache la gueule, les gencives, les dents et les sourcils avec. Et si quelques-uns d’entre vous réussissent à rester debout malgré tout, vers les seize minutes lorsque Isaiah Mitchell part dans les aigus de sa guitare et que le batteur, Mario Rubalcaba, atomise sa grosse caisse, on atteint ce donc foutu orgasme qui vous défrise le poils du torse. Et alors, comme en avril dernier, on a alors juste envie que cela ne se termine jamais.
« Smoke On The Water » vous a fait faire de la guitare en carton devant votre glace plus d’une fois ? Alors ‘Live At Roadburn’ vous donnera envie de vous balader nu juste habillé d’une cape et d’une raquette de tennis sur les Champs Élysées. Et de compter les jours, les heures mêmes, jusqu’au prochain Roadburn. Comment il disait déjà notre Jean-Phi national ? Ah oui… « MONS-TRU-EUX !!!! »
Rédigé par : Olivier ‘Zoltar’ Badin | 18/20 | Nb de lectures : 12313