C’est toujours dans la même veine que DUSTEROID, groupe UK faisant tranquillement son bonhomme de chemin (sans heurts et sans se presser), officie : un Stoner Rock à la papa, façon SPIRITUAL BEGGARS, HERMANO UNIDA, FU MANCHU et tout le catalogue de «All That Is Heavy» (on devrait surtout citer les Anglais d’ORANGE GOBLIN pour une question de réciprocité géographique et musicale). Cependant, dès le départ le son semble plus bétonné que précédemment et les compostions sont bien plus accrocheuses. Le trio tourne depuis un moment sur ses propres terres et ça se sent bien ici. L’expérience Live paye toujours. Le sujet est bien plus maîtrisé qu’auparavant. Le chant surtout est maintenant un des points forts du groupe.

DUSTEROID montre avec cet exercice plus long que le précédent que le Rock’n Roll se joue de manière décontractée, sans prise de tête, avec une pointe d’humour et une pincée d’hormones males façon Lemmy Kilmister. Passant d’un Rock/Blues 70’s façon LED ZEPPELIN à un Doom/Sludge des familles, DUSTEROID présente différentes facettes de sa zique enfumée. C’est peut-être le manque d’originalité qui nous fait parfois perdre le fil. Même si on se surprend à «headbanger» à l’écoute de «Whiskey Overdose» ou encore de «Holy Sin». A suivre de près.


Rédigé par : DeadStar | 14/20 | Nb de lectures : 11595