DUMPER - Rise Of The Mammoth (Buil2Kill/Underclass) - 11/10/2011 @ 07h59
Ceux qui s’attendent à entendre un énième groupe Sludge/Doom des familles peuvent passer leur chemin. Contrairement à ce que peuvent laisser penser la pochette et le titre de cet album, ce power trio en provenance d’Italie semble à première vue taper dans un registre Rock/Hard-Rock/Heavy au son presque 80’s et présente ici quelques compositions à la mode MOTÖRHEAD: rentre-dedans, sans fioritures, vraies et parfois agréables à écouter. Avec leur look coco de motards grincheux plus proches de VILLAGE PEOPLE que de Sons of Anarchy, les trois comparses balancent quelques riffs et rythmes sympatoches, quelques solos malins venant agrémenter le tout.
Mais DUMPER aime brouiller les pistes, ce qui nous fait dire que le combo ne sait pas encore vraiment à quel dieu se vouer. Enchaînant tout d’abord deux pistes aux influences Rock et au tempo assez soutenu («Dumper» et «Volts»), cet album présente ensuite des variations dans le propos. «Black Eyes» est certifié Glam, avec sa production basse/batterie de rigueur et son riff de gratte digne de RATT (une bonne compo tout de même et qui s’écoute sans problème, mais qui surprend après un début d’album pêchu), tandis que «Drag Me To Hell» avec son riff de basse d’intro un peu foireux me fait presque penser à du ZAKK WYLDE (tout du moins sur les premières mesures).
D’ailleurs le chant de celui-ci fait presque penser à du Mustaine, à un point tel qu’il m’a fallut vérifier que Dave n’avait pas posé quelques lignes de chant sur ce titre. La balade pédagogique continue avec le presque dispensable «Rise of The Mammoth» pour lequel le tempo a été ralenti d’un sabot, «On And On» avec son riff presque chantant mais qui a tendance à traîner en longueur, « Lamb of The Slaughter» dont le refrain est fait pour être clamé dans un stade anglais, le psychédélique «The Revenge of Scylla» et même une reprise des BEATLES «Ticket To Ride»! Difficile de digérer tout cela d’un coup.
DUMPER a en effet du mal à se démarquer de ses multiples influences.
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Mais DUMPER aime brouiller les pistes, ce qui nous fait dire que le combo ne sait pas encore vraiment à quel dieu se vouer. Enchaînant tout d’abord deux pistes aux influences Rock et au tempo assez soutenu («Dumper» et «Volts»), cet album présente ensuite des variations dans le propos. «Black Eyes» est certifié Glam, avec sa production basse/batterie de rigueur et son riff de gratte digne de RATT (une bonne compo tout de même et qui s’écoute sans problème, mais qui surprend après un début d’album pêchu), tandis que «Drag Me To Hell» avec son riff de basse d’intro un peu foireux me fait presque penser à du ZAKK WYLDE (tout du moins sur les premières mesures).
D’ailleurs le chant de celui-ci fait presque penser à du Mustaine, à un point tel qu’il m’a fallut vérifier que Dave n’avait pas posé quelques lignes de chant sur ce titre. La balade pédagogique continue avec le presque dispensable «Rise of The Mammoth» pour lequel le tempo a été ralenti d’un sabot, «On And On» avec son riff presque chantant mais qui a tendance à traîner en longueur, « Lamb of The Slaughter» dont le refrain est fait pour être clamé dans un stade anglais, le psychédélique «The Revenge of Scylla» et même une reprise des BEATLES «Ticket To Ride»! Difficile de digérer tout cela d’un coup.
DUMPER a en effet du mal à se démarquer de ses multiples influences.
Rédigé par : DeadStar | 11/20 | Nb de lectures : 12211