Autant vous l’annoncez sans détours, ce disque n’est pas pour moi. Entendez par là qu’il ne me plait pas. Je n’aime ni le genre, ni le style, ni la manière, ni la voix, ni le chant mixte français/anglais, ni les textes. Je ne ressens aucune émotion particulière à son écoute. Je le trouve plat. Notez que je ne dis pas qu’il est mauvais. Non. Plus subtilement, je dis qu’il ne me plait pas. C’est plus politiquement correct. Mais je ne représente sans doute qu’une infinitésimale portion de l’opinion et je conçois qu’il puisse satisfaire un grand nombre de lecteurs de V.S où diversité et éclectisme ne manquent pas. Et n’allez pas dire qu’une nouvelle fois, je suis impitoyable avec un groupe français. D’autres formations hexagonales ont trouvé faveur à mes oreilles dans ces colonnes. Mais là, il n’y a pas eu de « rencontre » entre l’artiste et l’auditeur. Appelons ça un rendez-vous manqué. Ce n’est pas grave, il y en aura d’autres. Pour ceux qui ne connaîtraient pas DRYADE, ex HAMADRYADE, il s’agit d’une formation originaire de Drôme Ardèche existant depuis 1997 et déjà auteur d’un premier album, Existence, produit par NSR et « résolument métal mélodique ». Avec Inscape, DRYADE propose « un mélange de chant lyrique et de guitares saturées. Né de la scène métal underground, le groupe se tourne vers une musique plus introspective, émotionnellement plus intense, tout en gardant l’aspect évident de son énergie communicative. Entre pulsions instinctives et prouesses artistiques, langue anglaise et française, "INSCAPE" retrace une année de passion... ». CQFD. Autre information susceptible de vous permettre d’y voir plus clair, dans un interview accordé à VS, le groupe revendique un style sous influence pop, rock, jazz, métal bien sûr et même death technique. Vous voilà renseignés. « Dans la mythologie grecque, DRYADE est la nymphe des arbres, elle naît, vit et meurt avec celui auquel elle est liée. » Tout comme ma kro qui subira le même sort…


Rédigé par : Karadok | 11/20 | Nb de lectures : 15253