DREAM THEATER – Systematic Chaos (Roadrunner Records) - 26/07/2007 @ 10h31
Le successeur d’Octavarium est déjà là. Il va me falloir donc à nouveau me creuser les méninges pour tenter d’extraire de Systematic Chaos de quoi sustenter vos appétits féroces. Car il ne s’agit pas du premier album d’un obscur combo qui passe l’épreuve redoutée des premières critiques. Non. Il est plutôt question du gros client qui aligne 20 ans de carrière, 10 albums studios*, 3 triples live, un double, quantité de bootlegs et qui n’est rien moins qu’une « référence ». Pas facile. Je me sens un peu dans le même état que celui qui doit kroniker le dernier Metallica, Iron Maiden ou Judas Priest. Fébrile. Faudra-t-il parler de continuité, de renouveau, de déclin ? Avec D.T, comme d’habitude, les choses ne sont jamais simples ni définitives.

Pour autant, tout a une nouvelle fois été tiré au cordeau pour offrir aux fans le meilleur (et aux détracteurs de quoi se défouler). Des fans – une centaine - qui ont d’ailleurs été mis à contribution pour participer à l’enregistrement de quelques parties vocales sous la forme de cris de foule sur l’épique The Ministry Of Lost Souls et de quatre rimes sur Prophet Of War.

Portnoy annonçait ceci il y a 6 mois : « Cet album possède tous les éléments qui ont fait notre renommée». "L'accent est mis sur la musicalité, des riffs dévastateurs, de grands epics progressifs et des mélodies ciselées. Nous avons des fans parmi les plus dévoués et passionnés du monde et ils seront certainement ravis par ce nouvel album. En collaborant étroitement avec notre nouveau label, nous espérons également conquérir de nouveaux fans."

Afin de parvenir à cet objectif largement à leur portée, les New Yorkais ont mis fin à 10 ans de collaboration avec le producteur Doug Oberkircher et ont confié les manettes à Paul Northfield, connu pour ses participations fructueuses avec Rush, Queensrÿche, Suicidal Tendencies et Marylin Manson. Concernant Rush, Northfield a notamment travaillé sur les albums Permanent Waves, Moving Pictures et Signals. Une oreille nouvelle sur un travail désormais rodé, ça peut paraître risqué mais Portnoy et Petrucci sont là pour veiller au grain en co-produisant ce dixième album. Autre nouveauté, mais ça vous le savez depuis longtemps, DT a quitté WEA pour signer chez Roadrunner. Devinez lequel des deux fait la meilleure affaire ? Moi, j’ai ma petite idée…

Enfin, pour être complet sur l’actualité de cette sortie, à noter une autre innovation chez DT ; l’album est proposée en 2 versions différentes (mais pas forcément simultanées). L’une, appelons-la version simple, ne contient « que » les 8 titres audio. L’autre, la « Limited Edition » propose un DVD avec l’album en 5.1, un making of de Systematic Chaos et une interview croisée de tous les membres où Portnoy tient malgré tout le crachoir la plupart du temps.

Les annonces, on le sait, c’est fait pour être démenties par la suite. Alors, plus Train Of Thought que Scenes From A Memory ? En bref, plus métal ou plus progressif ? Il est pénible d’avoir toujours à trancher cette question concernant chaque nouveau disque de D.T. Mais c’est aussi un peu la faute des fans, non ? A force de vouloir se positionner en permanence albums après albums entre l’un et l’autre, des clans se sont formés pour préconiser et bien justement, l’une ou l’autre forme d’expression. Il serait peut-être temps que les protagonistes de cette guerre de 100 ans bien inutile comprennent que D.T c’est à la fois l’un et l’autre et non pas l’un ou l’autre. (Schématiquement, un mix Metallica/Yes/Pink Floyd. J’ai dit « schématiquement ». Ne m’écrivez pas 3 pages sur le sujet pour rajouter une kyrielle d’autres groupes, je suis d’avance d’accord avec vous). Si bien qu’en fonction de leur humeur du moment (surtout celle de Portnoy et Petrucci), de l’inspiration, de la vitesse du vent ou du cours du baril de brut, la tendance sera plus l’une que l’autre ou Lycée de Versailles. Me suis-je bien fait comprendre ?

Si vous intégrez immédiatement ce concept, vous verrez que les choses deviennent moins manichéennes qu’il n’y paraît. D’ailleurs, le groupe ne dit pas autre chose par la voix de son batteur. Relisez le haut de la kro.

Ensuite, bien entendu, il y a la manière. Et là, évidemment, l’affaire se corse selon que l’un ou l’autre versant aura pris le pas avec plus ou moins de succès. Personnellement, je ne me positionne jamais en fonction de ces critères. En résumé, je ne préfère pas le D.T plus métal ou à contrario plus progressif. Je me satisfais de l’assemblage des 2 et c’est l’équilibre réussi ou pas de cet alliage qui oriente et détermine ma préférence. Parce que s’il est une chose que ces musiciens-là savent faire, c’est indifféremment aligner le métal le plus baston et dans la foulée digresser finement lors de développements qui donnent le vertige. Ou encore, joindre ces deux formes d’expression dans un feu d’artifice étourdissant.

Sincèrement, vous comme moi avons écouté, entendu et apprécié quantité de groupes de métal prog. Des très bons, il y en existe pléthore. Je ne vais pas citer de noms parce que vous je vais certainement oublier celui auquel vous pensiez, le vôtre perso et vous allez m’incendier. Je me contenterai des groupes « phare », ceux qui représentent à eux tout seul un genre dans le genre ou, si vous préférez qui personnifient le genre en question. Exemple P.O.S, Symphony X, Wolverine, Vanden Plas etc.

Mais reconnaissez que dans le domaine dont je viens de faire mention, D.T domine largement les débats. Je dis ça en toute probité, bien que l’on m’ait accusé d’être un « ultra D.T » ce que je rejette sans appel. (Si vous consultez les notes que j’ai attribuées à D.T, je pense avoir été honnête dans leur attribution. Si vous me prouvez le contraire, je veux bien me forcer à écouter tous les Cradle à la chaîne).

Plus sérieusement et pour revenir au sujet qui nous occupe, Systematic Chaos, s’il n’est (toujours) pas le chef-d’œuvre ou l’équivalent de SFOM qu’attendent encore les frustrés, n’en demeure pas moins un bon album. Je dis ça calmement, sans passion ni détachement. Pourquoi ? Et bien parce que j’ai passé l’âge de croire au Père Noël. Je me contente de recevoir toute nouvelle offrande de ce MONUMENT du métal prog avec simplicité et réalisme.

Posez la question aux fans d’Iron Maiden. Ils savent bien, eux, en leur for intérieur, que la bande à Dickinson ne fera plus jamais de Number Of The Beast, de PowerSlave ou tout autre album référence. Même ceux qui essaient se convaincre du contraire… Et que pensent ceux de Metallica ? Pas la peine de leur faire un dessin ; l’époque bénie de Kill’em All, de Justice, de Ride ou de Master Of Puppets (mon préféré) est bien loin. C’est comme ça. Le temps a passé, les musiciens ont mûri, vieilli, ils ne pensent ni ne voient les choses comme il y a 20 ans. Il en va de même pour le groupe de Long Island. L’envie est intacte, le désir aussi, la technique n’est plus à démontrer. Quant à l’inspiration, elle est affaire de goût, d’objectivité et surtout de circonstances.

Il se dit ici ou là qu’Octavarium signe la fin d'un cycle pour D .T. Oui, mais lequel ? Concrètement, ayant changé de label et de producteur en même temps, on peut effectivement affirmer qu’une page est tournée. Musicalement parlant, de quel fin de cycle doit-on parler ? Du cycle progressif, Octavarium en étant l’apogée et en marquant la fin ? Je n’en crois rien. Les fameux « epics » annoncés par Portnoy et bien présents sur Systematic Chaos démentent cette affirmation.

Fin du cycle métal ? Impossible et inconcevable. Quand vous aurez écouté Constant Motion, vous n’en croirez pas un mot. D’ailleurs, ce qui est dit plus haut sur le style bicéphale de D.T est confirmé récemment, par Portnoy : « Nous nous contentons de suivre notre instinct. C’est difficile pour nous de chercher à plaire à tout le monde. Je pense que nous sommes peut-être trop heavy pour les puristes du progressif, ceux qui écoutent Genesis, Pink Floyd, King Crimson. Mais d’un autre côté, nous sommes trop progressifs pour les fans de Slayer, Pantera ou Lamb Of God. On n’a jamais vraiment cherché à être plus dans un camp que dans l’autre. C’est justement l’intérêt de notre démarche car il y a un peu de tout dans notre musique. Maintenant si votre question est : est-ce qu’on a trop viré métal ? Je ne saurais répondre de manière objective, j’ai le métal dans le sang depuis que je suis môme. On nous parle sans arrêt, depuis des années, d’Images And Words et d’Awake. D’ailleurs, ce dernier est un bon exemple avec des titres agressifs, comme « The Mirror », « Lie » et « Caught In A Web ». Ces chansons ont près de quinze ans d’existence maintenant et font partie du son Dream Theater. Si les fans ont aimé ces titres, je ne vois alors pas pourquoi ils auraient du mal avec « Constant Motion » ou « The Dark Eternal Night ». CQFD.

Quelques remarques en guises de présentation :

Systematic Chaos est sombre : La pochette du livret (la vraie, pas celle qui recouvre l’édition limitée CD/DVD) même si elle vous rappelle quelque chose de familier n’est en rien inspirée de l’œuvre de Bernard Werber. Et si l’on y voit une armada de fourmis partir à l’assaut d’un enchevêtrement de bretelles autoroutières, ce n’est que pure coïncidence avec le monde du prolifique écrivain français. Illustration inquiétante que l’on doit à Hugh Syme. http://www.hughsyme.com/test.html Une majorité de titres décline cet aspect obscur. (Voir track list).

Systematic Chaos est copieux : 78’ pour l’ensemble avec des titres dont la plupart alignent des durées qui donnent immédiatement l’eau à la bouche. Hormis la suite de 25 minutes en 2 parties, 2 autres dépassent les 10.

Systematic Chaos n’est pas un concept album. Ou plutôt, c’est un triple concept orchestré par Portnoy qui poursuit sa rédemption d’ancien alcoolique (Repentance), Petrucci qui donne, une fois n’est pas coutume dans la SF Fantasy (In The Presence Of Ennemies) et Labrie plus sérieux avec des textes « engagés politiquement » comme sur Sacrified Sons (Prophets Of War). Rudess et Myung, bien que sollicités ont décliné l’offre se concentrant sur la musique.

D.T avait choisi d’ouvrir l’album par la suite de 25', In The Presence of Enemies. Puis jugeant que cela risquait de désarçonner l’auditeur ( !!), il était question de la positionner à la fin de l’album comme pour Octavarium. Finalement, unanimement, les musiciens ont décidé de la scinder en 2 parties. Une qui ouvrirait l’album (Pt.1 - 9:00) et l’autre, la plus longue qui le clôturerait. (Pt.2 - 16:38). A l’instar de Pink Floyd et son Wish You Were Here ou, plus proche de nous, des Flower Kings avec I Am The Sun sur l’album Space Revolver (2000). Toutefois, en raison de sa parfaite homogénéité et d’un raccord idoine, je vous conseille de l’écouter d’une seule traite. La technologie le permet. Ainsi vous n’en perdrez pas une miette. D’ailleurs, Portnoy annonce qu’elle sera certainement jouée sur scène en intégralité.

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’après l’intro instrumentale traditionnelle, les hostilités sont lancées ! Rudess et Petrucci sont immédiatement au charbon et se lancent dans leurs fameux duos/duels avant que la section rythmique très en forme elle aussi ne mette son grain de sel. C’est d’ailleurs une des caractéristiques de l’album, tous les musiciens semblent avoir récupéré un allant qui leur faisait défaut depuis 6DOIT. Après ce prélude de 4’, In The Presence part 1 est en fait chanté sur près de la moitié de sa durée. D’obédience symphonique, ce titre livre des parties techniques de haute volée et annonce une partie du menu de Systematic Chaos. Et l’on se dit qu’une nouvelle fois, l’assiette sera bien garnie et avec des mets de choix.

Premier ver dans la salade, la ballade Forsaken qui laisse dubitatif. La mélodie simplette tranche avec ce que DT a fait précédemment et c’est AMHA, le titre le plus faible composé depuis longtemps. Pour exemple, The Answer Lies Within lui est supérieure, c’est dire. (Mais en live, c’est autre chose)

C’est désormais bien connu, Dream Theater aime Metallica. La preuve, il lui a consacré un bootleg live hommage. Autre preuve, Constant Motion qui marche sans vergogne sur les plates bandes du mythique groupe de speed thrash. Le fameux côté métal dont parlait Portnoy. On peut toujours reprocher à DT de, régulièrement depuis Train Of Thought, se livrer à ce genre d’exercice. Mais il le fait avec tant de conviction et de respect que pourquoi pas ? Et sincèrement, un Petrucci vaut bien un Hammet…

Explorant le versant le plus sombre de sa personnalité, D.T nous livre 3 brûlots qui tous sont construits sur le même mode mais en les abordant sous des angles variés. The Dark Eternal Night, Prophet of War et The Ministry Of Lost Souls. Des titres forts, noirs, pessimistes et techniquement très jouissifs. Pas de quoi sauter au plafond dans les textes ; vampires, monstres en tous genres. (Petrucci nous avait caché ce goût particulier pour « le mauvais genre »). Et côté musique, D.T sort l’artillerie lourde pour illustrer cette ambiance de sinistre kermesse …
Riffs de ouf, intro disco et développements « Queenesques » sur Prophets Of War, breaks démentiels et avalanche de solos claviers / guitares. Rudess n’oublie pas de… oh et puis vous savez déjà ce que je vais vous dire ! Je ne sais pas ce qui se passe dans votre tête à ce moment-là mais dans la mienne la poussée d’adrénaline est à son comble. Souvenez-vous de titres comme Endless Sacrifice ou In The Name Of God. Inutile d’en dire davantage, vous voyez ce à quoi je fais allusion. La filiation est surtout vraie pour The Dark Eternal Night et The Ministry of Souls.

Repentance décline les épisodes 8 et 9 de la série « confession intime » de Portnoy sur le thème de l’alcoolisme. On y entend les voix d’autres repentis, onze au total et parmi eux Mikaël Akerfeldt, Steven Wilson, Daniel Gildenlöw, Steve Hogarth ou encore Joe Satriani (à croire, qu’excepté Portnoy, il n’y a que les guitaristes qui ont un penchant pour la dive bouteille !) Cette confidence de 10’43 démarre lentement, guitare légère et voix de Steve Wilson. Puis Labrie entre en scène avec un chant apaisé presque susurré et la musique est sur le même schéma. Après les chœurs, comme à l’accoutumée, le ton monte progressivement. C’est tout d’abord Petrucci qui aligne un solo tout en finesse, genre rock ballade. Une ballade qui déroule sa bobine tranquillement, sans violence. Le final est chanté ou plutôt construit sur des chœurs répétitifs qui serinent le même refrain jusqu’à son terme avec en fond les fameuses confidences des copains du repenti. On pense immanquablement à P.Tree ou à Opeth mais un ton en dessous tout de même. Deuxième mouche dans la sauce, le morceau s’éternise en longueur inutile. Et je dois reconnaître que 3’ sur le même canevas, ça use un peu les nerfs…

Nous voici donc arrivés à la partie 2 et donc finale d’In The Presence Of Ennemies qui clôt ce 10ème album.

Je l’ai déjà dit plus haut, cette longue pièce de clôture plus sombre que jamais, mérite d’être accolée à sa première partie pour ne former qu’une seule et même pièce. Elle a de toute façon été conçue ainsi. Mais, dans cette seconde tranche, elle donne le sentiment que DT tarde à se lâcher. Ce n’est qu’après la répétition du refrain « Dark Master, I will fight for you… » et les cris des fans sollicités que la machine démarre. Enfin. Et de la minute 7 à 14 environ, on retrouve le D.T des grands jours. Empilement des thèmes, variations, breaks, accélérations, bref tout l’attirail maison. Et repoussée d’adrénaline. Les 2 minutes de conclusion sont elles aussi bien dans l’esprit et, malgré un léger creux, In The Presence Of Ennemies figurera sans doute parmi les classiques.

Je l’ai déjà dit, les musiciens ont retrouvé une verve un peu éteinte ces derniers temps. Même Labrie semble avoir récupéré du coffre tout en évitant de se prendre pour la Castafiore. Dans l’ensemble – excepté Forsaken – Systematic Chaos est un bon album. On prend du plaisir à son écoute mais il ne vient pas immédiatement. Il faut lui laisser du temps. Comme ce fut le cas pour le précédent. Est-ce à dire que Dream Theater peine désormais à trouver rapidement la recette qui fait mouche ? Celle qui prend l’auditeur aux tripes et l’entraîne vers les sommets ?
Peut-être. Reste que sur de nombreux passages, la folie et l’excellence sont bien présentes.

Systematic Chaos marque–t-il le début d’un nouveau cycle ? L’avenir le dira. Dans tous les cas, il confirme que le groupe a atteint l’apogée dans la fusion de ses influences et de ses références. Après « l’apogée », statut dans lequel il est difficile de se maintenir, d’aucuns pourrait craindre que ce ne soit la dégringolade vers moins d’inspiration. C’est en effet une possibilité qu’il ne faut pas écarter. Mais, donnons crédit à un groupe qui a toujours respecté ses fans et qui, depuis 15 ans, nous a procuré tant de plaisir et d’émotions. Vigilance mais confiance.

CD1 :
1. In The Presence of Enemies Pt.1 (9:00)
2. Forsaken (5:36)
3. Constant Motion (6:55)
4. The Dark Eternal Night (8:51)
5. Repentance (10:43)
6. Prophets Of War (6:01)
7. The Ministry of Lost Souls (14:57)
8. In The Presence of Enemies Pt.2 (16:38)
DVD BONUS:
1. In the Presence of Enemies, Pt. 1 [5.1 Mix]
2. Forsaken [5.1 Mix]
3. Constant Motion [5.1 Mix]
4. Dark Eternal Night [5.1 Mix]
5. Repentance [5.1 Mix]
6. Prophets of War [5.1 Mix]
7. Ministry of Lost Souls [5.1 Mix]
8. In the Presence of Enemies, Pt. 2 [5.1 Mix]
9. Making of Documentary [DVD]
* J’ai décidé de compter définitivement A Change Of Season comme un album à part entière.


Rédigé par : Karadok | 16/20 | Nb de lectures : 13323




Auteur
Commentaire
dr frankNfurter
Membre enregistré
Posté le: 26/07/2007 à 10h40 - (44645)
si c'est pas la chronique d'un album la plus longue de VS, en tout cas ça y ressemble lol

Nekobibu
Membre enregistré
Posté le: 26/07/2007 à 10h58 - (44646)
Je n'ai pas le courage de lire cette loooongue chronique alors je me contenterai de donner mon avis sur l'album : musicalement au top, vocalement à la ramasse (comme d'habitude).

Anje
Membre enregistré
Posté le: 26/07/2007 à 11h02 - (44647)
Le seul reproche que je ferai à cet album (et à DT aussi) c'est que certains morceaux sont trop influencés par certains groupes (Repentance, Prophete of War, Forsaken-> Opeth, Muse, Evenescence)...
Par contre bonne idée pour le mix 5.1 et le making of !



undertow
Membre enregistré
Posté le: 26/07/2007 à 11h07 - (44649)
Me suis pas encore penché dessus, encore trop dégouté par Octavarium... Je jetterai une oreille, mais avec beaucoup de scepticisme...

Black Comedon
Membre enregistré
Posté le: 26/07/2007 à 11h10 - (44650)
Excellent album de DT. Le seul reproche que je ferais c'est peut être un enchainement de morceau pas trés fluide qui casse un peu l'écoute. Je suis globalement d'accord avec la chronique sauf sur le point concernant Forsaken : Ce morceau n'est pas le pire composé par DT, c'est bien the answer lie within, c'est un trés bon morceau qui n'a que pour seul point faible son refrain typiquement DT vieille époque, à la limite du pénible tout comme peut l'être celui de pull me under ! Repentance est un morceau sublime et cohérent car pour une fois le groupe parvient à la jouer sobre ce qui répond parfaitement au théme du morceau.
Pettruci nous ressort des bon gros solis qui prennent aux tripes j'avais pas apprécier autant depuis SDOIT.
Enfin Portnoy a toujours dis qu'il n'avais pas un style super personnel mais une capacité à intégrer le style des autres dont les multiples influences que l'on ressent !

Quant au chant d'une part avec le temps on s'y fait et d'autre part j'ai l'impression qu'il y a quelquechose qui nous dépasse dans la façon d'appréhender les parties vocales... Pour avoir vu les making off certaine partie de Labrie sonne vraiment dégueu seule mais dans le mix cela rend trés bien.

Un putain d'album ils en sortiront d'autres des meilleurs, des moins bons mais qui resteront toujours de trés bon album parce que ces gars là leur trip c'est la zique et pas le concept!

18/20



Black Comedon
Membre enregistré
Posté le: 26/07/2007 à 11h13 - (44652)
Sinon Super chronique à la hauteur de ce groupe et avec le recul nécessaire pour tendre vers l'objectivité !



zegogo
Membre enregistré
Posté le: 26/07/2007 à 11h29 - (44653)
nan, juste un album de routine pour moi, pas mauvais, mais ils ont fait bien mieux...
le pire ce sont les parties instrumentales qui tombent comme un cheveux sur la soupe et n'ont rien a voir avec le reste de la chanson (je pense nottament à dark eternal night) !
routine, fait à la va-vite, vite digéré (pour un DT, je veux dire, donc à peine une 20aine d'écoutes :)) des longeurs, un chant parfait horrible, des textes sans concepts intéressant... bof, 11/20 pour moi



toto?darkpoetry
Membre enregistré
Posté le: 26/07/2007 à 12h15 - (44654)
Excellente chronique, chapeau.

Cet album m'a fait une drole d'impression au début, j'ai eu du mal à rentrer dedans (moins qu'avec Octavarium, quand meme hein, faut pas déconner).

Ce que je trouve assez marrant c'est que j'avais un penchant pour les passages les plus "metal" et moins pour les prog sur les précédents albums, et là ça me fait l'effet totalement inverse. Clair qu'ils ont retrouvé un je - ne - sais - quoi (prononcez "jeuille neuille saille quoi) qui leur faisait cruellement défaut depuis quelques albums.

Bref, bonne livraison !



Globox666
Membre enregistré
Posté le: 26/07/2007 à 12h16 - (44655)
Pas encore lu la chronique, je le ferai après avoir écrit ce commentaire et après avoir cherché un café pour lire ça tranquilou.

J'ai mis du temps à l'apprecier mais je préfère largement cet album à Octavarium qui était un peu fadasse.

De très bon riffs, du groove, un peu de branlette mais pas trop (pour Dream Theater hein).

Quelques gimmicks à la Metallica m'énervent au plus au point (la façon de chanter de James sur certains morceaux : merde quoi, DT c'est pas Trivium)

Je ne peux pas profiter du 5.1 j'ai pas le matos.



Globox666
Membre enregistré
Posté le: 26/07/2007 à 12h23 - (44656)
Je viens de lire ta chronique

Je suis OK avec toi dans l'ensemble

Par rapport à la dualité prog / metal que tu évoques, pour moi Dream Theater forme un tout, je ne cherche pas à savoir si c'est plus Heavy ou plus prog. C'est du DT point barre ! C'est marrant à quel point certains forumeurs de Your Majesty se prennent la tête là-dessus ;)

Pour moi ce disque est le meilleur depuis SFAM !!



black thoughts
Membre enregistré
Posté le: 26/07/2007 à 13h02 - (44660)
Je ne comprendrai jamais ce que tout le monde reproche à Octavarium, le seul morceau de ce nom suffit a justifier l'abum entier. Probablement trop conceptuel pour etre apprecie...
En tout cas, je trouve Systematic Chaos pas mal. Ils ont fait mieux et pire.



oedipian
Membre enregistré
Posté le: 26/07/2007 à 13h14 - (44662)
DT n'a rien sorti de bon depuis SFAM, qui déjà annonçait une pente descendante, marquée par la tendance à shredder à tout va qu'a prise Petrucci, par l'embauche de Ruddess au clavier, apportant ainsi une nouvelle identité au groupe et de nouvelle harmonies que le groupe n'utilisait pas avant et qui ne me plaisent pas. DT n'est plus le roi de la basse-cour prog, il n'est plus que l'ombre de lui-même. Cet essai pour revenir aux sources est un echec. Les solis "feeling" de petrucci sont auto-parodiques, Ruddess nous sert toujours la même soupe, la palme revenant à son plan ragtime qui sent le réchauffé de l'époque Liquid Tension.

Bref, à par quelques bons riffs, cet album ne sort pas la tête de l'eau d'un monstre sacrée qui n'a pas fini de couler. RIP



clown
IP:10.82.106.93, 21
Invité
Posté le: 26/07/2007 à 13h28 - (44663)
@ Globox666 :
'tain seulement 7mn pour aller chercher un café, lire la looooongue chronique et écrire un commentaire... chapeau ! :))

jad wio
Membre enregistré
Posté le: 26/07/2007 à 14h00 - (44666)
jamais accroché ce groupe...Ok les mecs sont super bons zicos et son creatif mais je trouve ça chiant... désolé

MaxxBullet
Membre enregistré
Posté le: 26/07/2007 à 17h10 - (44684)
Un bon album pour ma part largement supérieur qu'Octavarium (que j'avais trouvé très mauvais) mais pas encore aussi accrocheur que Train Of Thought (même s'il y'a des purs hits dans ce Systematic Chaos)!!! Karadok, par rapport aux autres groupes que tu cites de métal prog, il est vrai que Dream Theater est le groupe phare représentant de ce style... mais Symphony X avec son Paradise Lost et Pain Of Salvation avec son Scarsick sont beaucoup plus intenses, jouissifs et puissants que DT avec sons Systematic Chaos. Après, question de goûts mais pour moi, DT a rétrogradé :D



CHUCK MAURICE
Membre enregistré
Posté le: 26/07/2007 à 18h39 - (44692)
assez d'accord avec Oedipian. album sans inspiration, on attend en vain le riff, la rythmique, le refrain enfin l'idée qui va nous faire frémir...et rien du tout !

De plus en déçu par PETRUCCI, qui pourtant sait etre inspiré quand il le veut (son album solo que je trouve très bon)





Krakatau
Membre enregistré
Posté le: 26/07/2007 à 19h25 - (44693)
Ca devient lourd DT, il serait temps pour eux de se remettre en question (en virant Labrie par exemple !!!)



Maxouille
Membre enregistré
Posté le: 26/07/2007 à 20h06 - (44696)
Excellente chronique comme d'habitude avec monsieur Karadok ! Très bon album qui est intelligemment construit et qui très riche ! A ne pas rater avec les amis de Symphony X au Zenith !



MUGARÜD
Membre enregistré
Posté le: 26/07/2007 à 23h05 - (44705)
ta kronik + l'écoute répeté de constant Motion me donne envie d'acheter l'album pourtant octavarium m'avait bien refroidit. ta kronik resume bien pas mal de chose.

MetaliDeth
Membre enregistré
Posté le: 27/07/2007 à 13h13 - (44738)
J'aime bien cet album, plus la fin pour l'instant ! Mais je ne suis qu'à 2-3 écoutes pour l'instant.
Sinon, comme le dernier Symphony-X ou POS je dirai que ce n'est pas un chef-d'oeuvre mais il a quand meme son lot de tueries !



Joss
Membre enregistré
Posté le: 27/07/2007 à 16h44 - (44756)
@ DocFrankeNfurter : Non la chronique la plus longue de VS c'est celle de Winds devouring men d'Elen :-)

BillUrzague
Membre enregistré
Posté le: 27/07/2007 à 19h40 - (44770)
Mouais... j'ai écouté un seul morceau qui m'a laissé une impression de réchauffé. Faut peut-être que j'essaie d'écouter plus.
Je trouve que le groupe tourne franchement en rond depuis Scenes from a memory qui lui était terrible ! Rhâ, et les tournées qui ont suivi. J'ai commencé à douter de leur propre inspiration quand ils ont repris Maiden/Metallica lors de leurs concerts. Hasard, la prestation qui a suivi au Parc lors de la première partie de Maiden justement était complètement en dessous de tout ce que j'avais pu entendre d'eux. Alors groupe en déclin, ça se pourrait bien.

Je sais c'est un peu sévère comme jugement, mais mince après tout, combien de groupe ont réussi à maintenir une inspiration au top après plus de 10 ans de carrière ?



philtor
IP:83.112.90.48
Invité
Posté le: 29/07/2007 à 00h10 - (44797)
fan depuis toujours, je partage encore la chro d'un journaleu (et non moins ami) de HR mag (bonne époque) qui plaçait Dream sur le pied d'estale du meilleur groupe du monde (hein Mon Hervé SK ... !) même si à la première écoute j'ai eu ce sentiment de répétition et de manque d'inspiration, Bordel de Dieu ! à quand le diplôme suprême et le tableau d'honneur à ce groupe pour service rendu à la musique. J'ai déjà ma place du Zenith d'octobre depuis longtemps et on va encore chialer de bonheur.

Reflebe
Membre enregistré
Posté le: 29/07/2007 à 22h48 - (44811)
Pour ce que j'en ai écouté, c'est du dream traditionnel et franchement convenu. Ils se fouellent plus trop... A une époque ils parlaient de faire un album avec des inspirations de musique indienne, ça c'était une idée pour se renouveller plutot que de nous servir un plan Muse, un riff Metallica, un plan acoustique et tout ça à la sauce technique Dream Theater... Scene était vraiment un très bon album, où les influences étaient bien digérés. Je crois pas qu'on puisse dire que c'est le cas maintenant.

ABDELKADER from japan
IP:
Invité
Posté le: 31/07/2007 à 13h26 - (44960)
Fichtre , en voyant le nom de ce groupe , je ne peux m'empecher de venir dire ici que je ne me suis presque jamais fais chier plus de 10 ou 15 minutes au hellfest , d'affiler...HORMIS lors de la performance de ce "fameux" groupe , qui nous a peter les couilles pendant plus de 3 quart d'heure...
merci.

philtor
IP:83.112.90.48
Invité
Posté le: 31/07/2007 à 13h46 - (44965)
mon pauvre Abdelkader, tes oreilles doivent être dans un état lamentable. Merci de consulter très vite, il n'est peut être trop tard... ;)

Reflebe
Membre enregistré
Posté le: 01/08/2007 à 18h57 - (45078)
J'irai pas aussi loin qu'Abdelkader mais j'ai pas été transcendé par leur performance. Par contre des groupes qui m'ont fait chier y en a, notamment ces groupes de death qui triggent... Sheaters!

Vapors
Membre enregistré
Posté le: 10/09/2007 à 20h17 - (46838)
Déçu par l'album dont je n'aime pas les ambiances. Par exemple : la voix des ténèbres qui font rire "Dark Lord ... [blablbla]" ... Franchement ce sont des passages comme ça qui m'ont déplu et donné une mauvaise impression. Comme toujours les musiciens sont à la hauteur mais le problème c'est que je n'accroche pas. Je préfère largement des morceaux comme "A change Of Seasons" ou ceux de l'album "Octavarium"...



drumetal
IP:217.128.59.126
Invité
Posté le: 14/02/2008 à 15h21 - (52682)
moi j'ai pas encore bien accroché à s't'album parce que je l'avais écouté en mangeant un grec sauce samourai (puisque je savais pas ce que s'était) et j'ai pas aimé la sauce samourai... c'était ignoble... alors dès que j'écoute ce skeud, j'ai le gout de la sauce qui me reviens...

Trez
Membre enregistré
Posté le: 13/07/2009 à 02h12 - (73259)
Pour la sauce samouraï parce que c'est la vie



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