Ça va mieux en le disant mais à l’heure où de plus en plus de labels imposent les versions MP3 des nouveautés, remercions pour l’occasion Roadrunner qui a compris que la promo (la vraie) c’est important même quand on s’appelle Dream Theater. Ce d’autant plus que le CD reçu est à l’identique de celui que vous allez trouver au rayon crèmerie de votre épicerie préférée et non pas un ersatz saucissonné en 78 pistes de 1 minute. Enfin, en ce qui concerne la version simple. (1)
C’est un évènement mineur certes mais il a son importance. Quant au disque lui-même, on nous fait mariner depuis si longtemps (novembre 2008) et V.S en a parlé si souvent tout long de « l’insupportable » attente (artwork, track list, contenu) que sa sortie n’est plus vraiment une surprise.
Allez, la question majeure qui taraude les esprits des nombreux Cassandre n’est-elle pas celle-ci : quand cela va-t-il se produire ? Quoi ? Mais le Big One, la chute pardi ! L’inévitable gadin, le parpaing sur la tronche !
Tout pessimiste qui se respecte peut en effet guetter avec inquiétude (ou gourmandise) l’instant fatal où l’édifice que l’on croyait solide ne s’effondre. Et pas plus tard qu’il y a 2 ans, après la sortie du précédent album, je me faisais moi aussi la réflexion qu’étant parvenu à un tournant de ses influences et au paroxysme de son style, D.T risquait peut-être/sans doute/sûrement l’accident majeur. (Rayez la/les mention(s) inutile(s)).
Et de craindre effectivement que l’aura des New-Yorkais ne se ternisse en constatant au mieux, un immobilisme stérile, au pire, un inexorable saut dans l’abîme. Mais, dans l’euphorie générale de l’immense tournée qui a suivi, les pisse-froid ont été priés d’aller déprimer ailleurs car à n’en pas douter, D.T allait balayer tous les doutes et montrer au monde entier qu’il n’avait rien perdu de sa superbe.
Autre argument qui est venu cadenasser le clapet des oiseaux de mauvais augure, "Systematic Chaos" s’est placé comme la meilleure vente d’album de toute la discographie des Américains. Fermez le ban !
Ça, c’était il y a 2 ans. Depuis, et selon un cycle bien huilé, D.T s’est lancé dans un Chaos In Motion Tour mondialisé et triomphal, en a sorti un témoignage visuel (très médiocre) et, à l’automne dernier, il est entré en studio pour écrire la suite de son histoire.
Et à l’heure de coucher notes et mots sur la feuille blanche, dans quel état d’esprit se trouvait le quintet du New Jersey ? Fallait-il repartir de zéro, bouleverser, chambouler ou assurer ses arrières, dormir sur ses acquis et continuer d’engranger sans danger, sans remise en cause ? Oui, à l’aube de ce 10ème album, D.T en était là.
Cette réflexion métaphysique est en fait de la branlette intellectuelle pour kronikeurs en panne de sujet. Car qui peut croire que les Américains se vautrent au point de provoquer stupeur et tremblements chez ses fans ? Personne de sensé en principe. Tout au plus quelques irrévérencieux mal embouchés. Mais peut-il encore nous surprendre, là est la vraie question.
Allez, je lâche l’info que vous devez connaître, après avoir écouté longuement et dans toutes ses dimensions "BL&SL", la réponse est clairement : non ! Il semble en effet acquis que D.T se maintienne encore un bon moment au sommet de la hiérarchie d’un style qu’il a – à défaut d’avoir inventé - largement popularisé. Au sommet oui mais sans honneur et sans gloire.
Les raisons de cet optimisme nuancé sont légion mais les principales sont peut-être celles-ci : D.T a décidé de ne rien changer du tout. D’abord, la concurrence peine à se démarquer réellement. Quelques groupes offrent de bonnes raisons d’espérer mais parviennent difficilement à atteindre le degré de notoriété des 5 de New York. Je vous ai entendus, notoriété n’est pas talent, nous sommes d’accord. Mais dans un contexte aussi favorable, pourquoi changer ce qui visiblement fonctionne toujours ?
Ensuite, DT détient un matelas confortable de fans/acheteurs dévoués ce qui le met à l’abri du besoin. Il s’en trouvera toujours une majorité d’entre eux pour continuer à le porter au pinacle. Par ailleurs, il est le poulain d’une écurie qui visiblement croit enfin en lui et fait ce qu’il faut pour qu’il s’y sente à l’aise. Donc, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et après ?
Eh bien, on prend les mêmes et on recommence et donc, le D.T de 2009 ressemble comme 2 gouttes d’eau à ses devanciers et particulièrement ses 2 prédécesseurs immédiats. A l’appui de cette affirmation, le processus de composition de B.C&S.L expliqué par Portnoy et qui n’a pas bougé d’un iota. A la question éminemment originale « comment s’est déroulé l’affaire », voici ce que répond le batteur: « De la même façon que les albums des autres années. Nous entrons en studio les mains vides, partons de brouillons, et puis on écrit et on enregistre en même temps. On commence avec la musique, en gros, on collabore sur un million d’idées, on crée une chanson, et quand la musique est prête on commence à enregistrer la basse, la batterie et la guitare, puis on avance jusqu’à la chanson suivante où on refait le même processus. Puis à la fin on ajoute les parties chantées… En fait, la même chose que pour les albums précédents. Nous avons une bonne alchimie, une bonne façon de travailler, confortable pour nous, donc on ne veut pas vraiment changer. » (2) CQFD.
Autre déclaration faite par Mike Portnoy au magasine Kerrang en mai dernier « Si vous voulez écouter du Green Day, alors notre dernier album n’est pas fait pour vous ! » Un peu tiré par les dreadlocks mais sans équivoque.
Donc, circulez, y a rien à voir ! Faut-il en conclure que D.T s’interdit par là même toute évolution ou modification sur le fond susceptible de le faire évoluer tangiblement? On est en droit de s’interroger même si cette manière de procéder ne doit pas nous étonner. Pourtant, il est une chose que le groupe a comprise depuis longtemps (avant tout le monde ?) : si son style exigeant lui impose une marche en avant forcée quasi obligatoire, il se doit de soigner la forme tout en ne froissant pas les susceptibilités des uns et des autres. Et des fans en premier lieu. Ce qui le conduit inexorablement à faire l’impasse sur des moyens et méthodes moins orthodoxes donc moins ambitieuses.
Du coup les nouveautés ou innovations ne sautent pas aux oreilles. C’est vrai, on a constaté « un noircissement » de sa musique avec un chant, des textes, des compos plus sombres. On a pu aussi – grâce ou à cause de Rudess – noter une légère mais réelle tendance à introduire davantage d’éléments psyché par l’utilisation de sonorités synthétiques. Est-ce suffisant pour parler d’audace ? Non, bien sûr. Une bonne fois pour toute – et ce 10ème album le démontre – D.T n’est pas une formation qui aime expérimenter au sens aventure et découverte du terme.
Le groupe préfère perpétuer des plans et des formules qui plaisent au fan lambda. En fait, une formule qui pourrait se résumer par le binôme haute technique et mélodies accrocheuses. D’autres diront « maniérées ». Certaines de "BL&SL" le sont d’ailleurs plus que jamais.
Concernant les limites que D.T se fixent, Portnoy apporte une précision intéressante : « Généralement, le mot d’ordre dans Dream Theater est de ne pas avoir de limites, de pouvoir tout voir arriver. Mais bien sûr, nous avons certaines frontières. Si quelqu’un arrive avec une idée qui ne correspond pas, ou est juste nulle, on s’oppose. En particulier John Petrucci et moi, en tant que producteurs on dit si quelque chose va ou ne va pas. Il n’y a pas de limites vraiment, mais plutôt une ligne que l’on dessine à un moment donné… ».*
Pour le moins ambigu et peu démocratique tout de même cette définition que donne le groupe (ou son porte-parole et principal compositeur) du « tout est permis ou presque mais n’allons pas trop loin quand même». Ce qui lui a valu dans un passé pas si lointain, de faire l’unanimité contre lui dans sa démarche trop bien calibrée et tirée au cordeau.
De ce fait, sous des aspects innovants plus volontaristes que réels, le groupe ne sort pas des sentiers battus qu’il a lui-même balisé de bornes presque infranchissables. Il aurait pu par exemple ouvrir la voie à des influences jazz, contemporaines ou – soyons fous - carrément death expérimentales non pas dissimulées ou seulement suggérées mais plutôt assumées franchement. Au lieu de cela, on note que la redondance dans la facilité et le pompiérisme tient encore bonne place.
Structurellement, et comme le dit Portnoy, un album de D.T est souvent construit de manière identique. Et on peut le déplorer car cela confirme le manque de témérité évoqué plus haut. Ainsi, au chapitre des archétypes, les « epics » - qui font qu’un album de D.T dépasse souvent les 70min sont incontournables (78 pour celui-ci). Dans le cas présent, ils sont même majoritaires puisque 4 titres sur 6 franchissent allègrement la barre des 10min. Un de ces « epics » peut même être considéré comme une vraie suite puisqu’il dure 19min ("The Count of Tuscany" - 19:16). Une habitude maintenant récurrente depuis "Octavarium".
Étrangement, à ce sujet Portnoy déclare que ce sont ces compos-là qui posent le moins de problème ou si vous préférez celles où il y a le consensus le plus large. C’est d’autant plus rageant que du coup, ce consensus pourrait permettre au groupe de se lâcher davantage.
Il n’en va pas de même avec les morceaux dits « courts ». Le batteur de D.T explique cette apparente contradiction de la façon suivante : « Concernant les longs morceaux, c’est habituellement la manière dont on compose, le plus naturel pour nous. Si on s’assoit et qu’on commence un morceau, sans avoir de direction ou d’idées définitives, cela deviendra naturellement un long morceau. C’est plutôt lorsque l’on fait un morceau court que l’on se réunit et que l’on se dit intentionnellement « essayons de faire un morceau court ». Mais les longs viennent naturellement quand on part de brouillons, par exemple quand on commence un album, la première chanson que l’on compose ensemble est toujours énorme et longue. Si tu regardes tous nos albums, le premier morceau composé est toujours long, simplement parce qu’il y a toutes ces idées qui sortent. Cette fois, il y a quatre véritables epics. Quand on a commencé l’album je me suis dis qu’il serait sympa d’avoir de longs morceaux, et c’est comme ça que ça s’est terminé ».
Autre antienne inévitable, la classique ballade qui intervient généralement au milieu de l’album. Celle de B.L&S.L ("Whiter".5min25) ni bonne ni mauvaise est située en troisième position coincée entre un titre médian de bonne facture - mais sans que le groupe ne force son talent - ("A Rite of Passage".8min36) et un formidable « epic » de 12min49s ("The Shattered Fortress").
Seule entorse au programme, l’absence du titre baston « à la Metallica ». Il ne faut pas pour autant en déduire que D.T a abandonné son hommage/référence au groupe californien. Disons qu’il est dilué sur plusieurs séquences et notamment sur le 4ème titre, "The Shattered Fortress" qui est de loin le meilleur titre de l’album.
Puissant, racé, heavy en diable, éminemment accrocheur, cet ultime épisode des confessions d’un alcoolique repenti est « énorme » à tous les points de vue. Son riff oriental plante le décor de manière magistrale. Tout est bon dans ce titre ; la mélodie, les riffs, les breaks, les accélérations, le chant, les claviers qui ne digressent pas inutilement... Même le break lent vers la 7ème minute où Portnoy se prend pour Barry White ; ou encore la reprise de quelques thèmes des épisodes repentance précédents dans un meddley bien inséré. Oui tout est bon. En fait, c’est là que Metallica fait son entrée et par la grande porte. (Portnoy n’a-t-il pas déclaré que "Death Magnetic" était son album de l’année 2008 ?)
La suite finale de 19min, "The Count Of Tuscany", se situe dans la bonne moyenne des longues compositions du groupe. Une intro douce, toute en arpège de gratte, un solo néo lyrique à souhait avant le déluge habituel et les longs développements où la technique tient bonne place. Et l’émotion dans tout ça ? La cassure qui survient au milieu où Rudess s’amuse pendant 4 minutes avec son fingerboard n’y suffit pas. Ce titre n’a pas la fluidité d’un "Octavarium" par exemple.
Mais parlons vraiment de ce qui fâche : le recours trop évident aux mélodies mièvres. Ici, on touche au paroxysme du mauvais goût. Présentes à de nombreuses reprises et pas seulement sur la ballade "Wither", elles gâchent souvent la réussite - par ailleurs évidente – de compos comme d’habitude très chiadées techniquement. Situées en intro, au beau milieu ou en conclusion, elles appesantissent l’ensemble au point de lui faire perdre toute crédibilité.
Le comble est atteint avec "The Best Of Time". Pourtant, le thème est approprié à la tristesse et la mélancolie qu’il veut véhiculer. Portnoy y dévoile la mort de son père et le regret des bons moments passés. Malheureusement, la mélodie Rieu-esque nous empêche de réellement compatir au chagrin de Mike. Et la suite ne s’améliore pas. D.T où est passé ton inspiration ?
Bon, je crois qu’il est temps que je range mes déceptions dans le tiroir de l’oubli, ce 10ème album ne va rien changer au problème. Comme on l’attend de lui D.T fait du D.T sans aucune espèce de remise en question. Et n’est-ce pas un peu de notre faute ? A force d’encenser le groupe, de tout lui pardonner, n’avons-nous pas nous-mêmes creuser le lit du conformisme et de la facilité ?
Une fois de plus, le fossé entre pro et anti va s’élargir de quelques mètres supplémentaires. C’est désormais un état de fait. Il se peut même que les anti y gagnent des effectifs. Et sincèrement, je n’y trouve rien à redire. Mais entre ces 2 clans, il y a moi et peut-être certains d’entre vous qui ressentirons comme un manque, une absence, un malaise, un sentiment d’inachevé. Plus encore, le regret d’un temps où la sortie d’un album de D.T provoquait attente insoutenable et excitation. Une époque révolue? On aimerait ne pas le croire. Après tout, "Black Clouds & Silver Lining" ne signifie–t-il pas que la lumière peut revenir même après de longues ténèbres, que l’espoir n’est jamais complètement perdu ?
« These were the best of times
I'll miss these days
Your spirit lit my life each day”.
(1) La version « de luxe », c'est-à-dire digipack 3 CD contient l’album, un CD de reprises et une version instrumentale pour ceux que la voix de Labrie horripile.
(2) Interview accordée au webzine Progressia que je remercie de m’avoir laissée reprendre même si je ne leur ai rien demandé…
Pas tout à fait d'accord avec la chronique.
C'est le meilleur DT depuis Train of thought(voire meme 6 degrees) pour moi. A défaut d'expérimenter,le groupe renoue avec des morceaux vraiment efficaces et des refrains sublimes (en particulier A nightmare to remember vers 7 minutes). Le seul point noir de l'album c'est effectivement Wither,même si ca vaut toujours mieux que les morceaux avec l'affreuse influence de Muse sur Octavarium et Systematic!
Kreum Membre enregistré
Posté le: 27/08/2009 à 09h39 - (74496)
La chronique me fait vraiment penser à un album de DT : très longue, intéressante au début, puis rapidement gonflante, et finalement je n'arrive pas au bout.
Zblam Membre enregistré
Posté le: 27/08/2009 à 09h41 - (74497)
Tout pareil que Miguel, surtout la conclusion : il me manque un ruc, et le fol espoir que ce truc revienne n'est pas perdu.
Par contre perso je trouve que la seule vraie bonne idée de cet album est d'avoir fait de "Best of times" un morceau sur un mode joyeux et non pas triste : célébrer dans la joie ce que son père lui a donné plutôt que dans la tristesse. L'intro larmoyante m'avait fait craindre le pire, et je la trouve très émouvante comme ça.
Arioch91 Membre enregistré
Posté le: 27/08/2009 à 09h45 - (74498)
@Kreum : +1
Ca fait longtemps que j'ai décroché concernant DT (que j'adorais pourtant mais les albums suivants Metropolis Pt 2 ont eu raison de mon attachement au groupe...). J'attendais une chro concise pour me faire une idée du nouvel album. On se contentera de la chro parue dans le numéro d'été de Rock Hard alors ^_^
stanwd Membre enregistré
Posté le: 27/08/2009 à 10h12 - (74499)
Définitivement mort pour moi depuis très longtemps (depuis 6 degrees).
Fan depuis 1991 et la découverte de l'import de "when dream", j'ai jamais décroché de l'écoute d'"Images and Words", album pour moi sublimé par la sortie de"Metropolis II)... Et DT a influencé tellement de formations : un monument pour beaucoup.
...
... Des années plus tard - DT n'est plus rien qu'une coquille vide se sentant obligé de jouer les stackanovistes du Heavy/prog au détriment de toute qualité artistique (exceptée sa technicité, jamais remise en doute). Je trouve hallucinant qu'un groupe qui a une telle marge de manoeuvre d'interprétation se contente de plagier des pans entiers de Metallica/Pantera/Muse/U2. Où est la création dans tout ça. L'impression que donne le dernier DT, ainsi que les 3 derniers est un patchwork de plans déments sans queue ni tête. On a affaire à des morceaux, pas à des chansons. J'ai espéré, pourtant, une remise en question à la Metallica ou à la Megadeth, un retour aux sources... M'enfin , vu les ventes de l'avant dernier et le business DT, il est certainement normal que le groupe poursuive dans cette voie, définitivement sans moi.
zegogo IP:83.192.0.125 Invité
Posté le: 27/08/2009 à 10h29 - (74500)
je rejoint la kro, un album de plus, un peu meilleur que systematic chaos tout de même... et surtout je ne comprend pas les milliers de fans de DT qui les encensent par dessus tout, qui se croient géniaux car ils comprennent leur musique et peuvent reprendre les solos de petrucci dans leur chambre, qui pronent l'ouverture d'esprit et finalement qui n'écoute que DT.... bref, pas terrible tout ça, passons à autre choses
anto IP:153.2.247.30 Invité
Posté le: 27/08/2009 à 10h38 - (74501)
La chro est à l'image de ce que je pense du groupe. Je zappe à la moitié. Pourtant pour les avoir vu en concert je reconnais la qualité des musiciens et des morceaux mais je reste hermétique...
Moulinexxx Membre enregistré
Posté le: 27/08/2009 à 10h41 - (74502)
Moi je le trouve pas trop mal cet album, à part quelques passages trop mielleux (comme Wither effectivement...)
C'est clair que ça tourne en rond, mais bon ça reste toujours efficace.
Mon préféré restera toujours Scenes From A Memory.
TimmyC Membre enregistré
Posté le: 27/08/2009 à 10h49 - (74503)
Toujours pareil chez moi je ne supporte pas la voix de LaBrie....
V.Z. IP:212.99.104.178 Invité
Posté le: 27/08/2009 à 11h35 - (74505)
Groupe devenu insupportable, tant sur album que sur scène...
Zen Membre enregistré
Posté le: 27/08/2009 à 11h36 - (74506)
Chro bavarde, comme ce groupe ...
Désolé ...
pj666 Membre enregistré
Posté le: 27/08/2009 à 12h06 - (74511)
Sympa cet album, effectivement pas de prises de risques, mais en même temps chaque fois qu'ils ont fait des choses différentes ils se faisaient allumer...
Et je pensais prendre du plaisir à écouter la version instrumentale de l'album mais en fait on se fait juste chier et j'ai largement préféré celle avec le chant !
Le CD de reprises est sympa par contre.
@ Stan : tu veux parler de RISK pour la remise en cause de MEGADETH ? :-))
stanwd Membre enregistré
Posté le: 27/08/2009 à 12h19 - (74512)
@PJ666, héhé, naaaannn, tu sais bien que je cause des 3 derniers Megadeth!
lordovzesky IP:212.166.57.134 Invité
Posté le: 27/08/2009 à 12h26 - (74513)
pfff.... kéne chronique de malade, on voit bien que c'est pour dream bidule..
de la merde, ni plus nin moins....
Shourka IP:91.165.137.97 Invité
Posté le: 27/08/2009 à 13h06 - (74514)
Ce groupe m'ennuie a un point.
kalter_Tod Membre enregistré
Posté le: 27/08/2009 à 13h21 - (74516)
Dans l'ensemble, je suis assez d'accord avec Karadok (dont j'aime bien la chronique, même si elle arrive un peu tard).
J'avais beaucoup aimé "Systematic Chaos", très peu "Octavarium". Ici, à la lueur des mélodies accrocheuses et des gros riffs, j'ai commencé par sauter de joie et puis... et puis plus rien. Rien ne demeure de l'écoute de l'album. Tous les morceaux se ressemblent (en longueur, en structure...), donc les 78 minutes en sont indigestes.
Je trouve par contre "The Shattered Fortress" très décevant, après quatre morceaux vraiment bien foutus, le final grandiose s'avère être... un medley ! Rappeler les morceaux précédents est une chose, mais les seules nouveautés de cette pièce de 12'49 sont quelques ré-arrangements... Dommage...
Bref, je ne fais pas partie de ceux qui crachent sur le Dream Theater post "Metropolis Part II", j'aurais même tendance à préférer le groupe depuis l'arrivée de Jordan Rudess, mais là je trouve que le groupe tourne vraiment en rond.
C'est pas désagréable à écouter, c'est même plutôt bien foutu mais je ne retiens (et ne retiendrai sans doute) rien de cet album.
kalter_Tod Membre enregistré
Posté le: 27/08/2009 à 13h21 - (74517)
Dans l'ensemble, je suis assez d'accord avec Karadok (dont j'aime bien la chronique, même si elle arrive un peu tard).
J'avais beaucoup aimé "Systematic Chaos", très peu "Octavarium". Ici, à la lueur des mélodies accrocheuses et des gros riffs, j'ai commencé par sauter de joie et puis... et puis plus rien. Rien ne demeure de l'écoute de l'album. Tous les morceaux se ressemblent (en longueur, en structure...), donc les 78 minutes en sont indigestes.
Je trouve par contre "The Shattered Fortress" très décevant, après quatre morceaux vraiment bien foutus, le final grandiose s'avère être... un medley ! Rappeler les morceaux précédents est une chose, mais les seules nouveautés de cette pièce de 12'49 sont quelques ré-arrangements... Dommage...
Bref, je ne fais pas partie de ceux qui crachent sur le Dream Theater post "Metropolis Part II", j'aurais même tendance à préférer le groupe depuis l'arrivée de Jordan Rudess, mais là je trouve que le groupe tourne vraiment en rond.
C'est pas désagréable à écouter, c'est même plutôt bien foutu mais je ne retiens (et ne retiendrai sans doute) rien de cet album.
NightSoul Membre enregistré
Posté le: 27/08/2009 à 14h39 - (74519)
Je rejoindrai l'avis général. j'ai écouté les 2 premiers titres puis arrivé à l'espèce de balade horrible de chez horrible ( faut vraiment qu'ils arrêtent avec ça, Labrie ne met pas du tout en valeur ce genre de chanson) j'ai zappé l'album. Je n'en pouvais plus!!! Trop c'est trop!
Alors je veux bien que l'album soit meilleur que ses deux prédécesseurs qui pour moi étaient de vrai bouse et que l'album veule bien rappeler certains des meilleurs heures du groupe mais franchement, pour moi le groupe est en panne d'inspiration et soporifique à souhait... Le groupe fait la surenchère de la démonstration en dépit de la composition, limite on se demande s'il ne cherche pas à atteindre un quotat de minutes prédéfinis... Alors on se retrouve avec des passages gonflants, inutiles, surajouter qui ne déservent pas au mieux les compositions je trouve.
Bref, ce groupe ne m'inspire plus rien de bon et pourtant, comme bon nombre de ceux qui ont posté ici, j'ai eu ma période DT...
Black Comedon IP:57.67.17.100 Invité
Posté le: 27/08/2009 à 15h39 - (74522)
J'ai toujours défendu ce groupe, mais la c'est fini, cet album aurait pu s'appeler swansong tellement le citron a été pressé, il n'y a plus rien et les "nouveautés" comme le blast ridicule de a nightmare to remember ne valent pas peau de couille.
DT est mort et pourtant il n'a jamais été autant défendu et surnoté... 14/20 c'est une note objective, ma note n'aurait pas dépassé le 10... Le pire album de leur disco, Octavarium étant sauvé par le morceau éponyme
pouet IP:84.97.155.126 Invité
Posté le: 27/08/2009 à 15h55 - (74523)
Album monstrueux qui enterre les deux précédents pis c'est tout.
Yep IP:86.198.182.218 Invité
Posté le: 27/08/2009 à 16h35 - (74524)
Bah moi, grand fan de DT depuis Awake, j'aime particulièrement cet album. En tout cas bien plus que les 2 précédents. Je suis particulièrement fan de "the count of Tuscany", qui pour moi est la meilleure chanson de DT depuis..."The glass prison". Bordel quelle fin ! Et puis moi j'aime bien Wither, je trouve que c'est une très jolie balade. Concernant LaBrie, je n'en est jamais été très fan, et c'est le premier album sur lequel je ne trouve rien à redire à sa prestation. Voilà, moi j'ai aimé, et j'aime me le repasser régulièrement.
drums54 IP:92.102.77.158 Invité
Posté le: 27/08/2009 à 18h35 - (74526)
De toute façon, dès qu'il y a des mélodies et un chant non braillé, la moitié des gars ici trouvent à chier....bravo l'ouverture musicale.
Sachez par ailleurs que Labrie est fan de Napalm Death et qu'il avait jusqu'alors un groupe de death grind...
Album énorme de DT ici, marre du bourrin tout le temps, ouvrez-vous!!!!
CHUCK MAURICE Membre enregistré
Posté le: 27/08/2009 à 18h44 - (74527)
euh drum54, j'adore le chant au sens noble du terme(DAN SWANO, JORN LANDE....) mais pas LABRIE qui est souvent insupportable, surtout quand il pousse dans les aigus. L'exemple même du chanteur metal qui techniquement sait chanter mais qui transmet autant d'émotions qu'une coquille d'huitre !
christophe IP:82.252.6.50 Invité
Posté le: 27/08/2009 à 18h44 - (74528)
Exactement!! Et sans oublier que portnoy est avant tout un célèbre batteur de musette, et john myung un true evil black metalleux qui sodomise des sangliers! Et rudess une star du porno à faire palir de jalousie le grand Rocco!
Black Comedon IP:57.67.17.100 Invité
Posté le: 27/08/2009 à 18h51 - (74530)
@drums54 : tu as 12 ans ?
Black Comedon IP:57.67.17.100 Invité
Posté le: 27/08/2009 à 18h51 - (74531)
@drums54 : tu as 12 ans ?
Khoral Membre enregistré
Posté le: 27/08/2009 à 19h47 - (74532)
Pour ma part, l'album m'as surpris dans le bon sens du terme. Des mélodies accrocheuses, beaucoup plus sombres que celles des précédents albums, un travail de composition qui, sans être incroyablement incroyable-magique-surpuissant, est très honorable.
Et je trouve également que James Labrie chante bien. ATTENTION ! Je ne dis pas qu'il transmet de l'émotion, la dessus, je suis d'accord, c'est une voix, pas un interprète, mais, en acceptant ce point, on arrive a réelement apprécier sa voix. Je vous conseille vraiment de ne pas vous arrêter sur l'impression "James Labrie il chante mal parce qu'il met pas de feeling" (bon, pour ceux qui n'aiment simplement pas son timbre, laissez tombez, en effet^^), et regardez plus en profondeur dans son jeu.
Voila, pour moi, la note est juste. 14/20, parce que ça reste quand même de la bonne musique, et qu'il y a un léger changement a exploiter, mais ce disque ne révolutionne tout de même pas le genre.
CHUCK MAURICE Membre enregistré
Posté le: 27/08/2009 à 20h26 - (74533)
Khoral, j'ai un peu de mal avec ton raisonnement sur LABRIE.
Tu me dirais, en parlant d'une fille : si on met de coté le fait qu'elle soit moche, elle est plutot pas mal, ce serait pareil !
Il peut y avoir du feeling avec de la technique, ce n'est pas incompatible.
Le problème du DREAM THEATER des derniers albums pour moi, c'est beaucoup de technique pour peu de feeling. des pavés indigestes dont on ne retient pas grand chose, contrairement à images and words qui s'écoute de A à Z sans temps mort.
Black Comedon IP:92.142.171.64 Invité
Posté le: 27/08/2009 à 21h29 - (74535)
@chuck Maurice : Tout à fait, il n'y a plus de feeling, les compos sont en monde automatique, d'ailleurs sur tout les albums de DT à un moment où un autre j'avais un petit frisson de plaisir, et bien zero sur Systematic Chaos que j'aime bien et là que des regrets.
comedian Invité
Posté le: 27/08/2009 à 21h35 - (74538)
Labrie est, en studio, un chanteur qui déploie une technique qui, à défaut d'être extraordinaire, est au point et il n'y a pas grand chose à lui reprocher de ce côté là.
Niveau timbre, je le trouve agréable dans le bas de son registre, suave et chaud, mais ces gueulantes de tarlouze qui reviennent constamment ça me tape sur les nerfs...
Alors quand derrière la musique n'inspire que de l'indifférence 50% du temps , ça le fait pas...
CHUCK MAURICE Membre enregistré
Posté le: 27/08/2009 à 22h36 - (74539)
En même temps, quand je vois leur façon de composer, directement en arrivant en studio....prendre un peu plus de recul sur leurs idées, faire des albums moins longs, ce serait pas mal.
Krakatau Membre enregistré
Posté le: 28/08/2009 à 01h58 - (74542)
Un album de + pour DT, dans la meme veine que les 2 precedents cad pas mauvais mais pas bon non plus. Gnangnan, peu inspiré, zero prise de risque, meme pas un passage technique mythique, Labrie qui pue tjs la merde et puis cette mauvaie idee de reprendre des riffs de Train Of... leur dernier grand disque et c'est bien parti pour etre definitif!
8/20
stanwd Membre enregistré
Posté le: 28/08/2009 à 08h57 - (74544)
+ 1 milliard avec les 2 dernières réflexions de Black Comedon et CHUCK MAURICE. Mode automatique, plus de frissons et du recul à prendre avant de composer, ce serait bien... je retourne à Images and Words, moi...
Globox666 Membre enregistré
Posté le: 28/08/2009 à 09h39 - (74545)
assez amateur de DT, j'étais assez enthousiaste aux 1ères écoutes mais cet enthousiasme a fondu assez rapidement, je ne saurai expliquer pourquoi cet album étant objectivement meilleur que les 2 derniers. Je ne suis pas dans une période DT, ça doit être ça.
J'aimerai aussi que DT revienne à l'excellence qui a rendu ses fans si exigeants, qu'ils trouvent un producteur qui leur convienne et qui leur apporte le recul nécessaire, qu'ils arrêtent de shredder dans le vide et qu'ils donnent un coup derrière la nuque à Jordan Rudess quand il abuse avec ses sons playskool et ses solos longuets. Mais bon il y a quand même moyen de prendre son pied avec tous leurs albums même les derniers qui, s'ils sont très loin d'être parfaits, restent le haut du panier en matière de Metal prog.
Mouais IP:91.151.48.213 Invité
Posté le: 28/08/2009 à 10h53 - (74549)
Oueps...
Pas grand chose à rajouter. Cet album m'a déçu et Systematic Chaos ou ToT sont bien meilleurs.
Après on ne peut pas leur enlever leur talent, leur don. Je les respecte pour çà. Puis ce sont des mecs plutôt biens.
Pourtant je l'ai écouté ce dernier album, mais rien ne se passe. Comme "6 degre" d'ailleurs.
J'attends le prochain ;-)
Raclure IP:132.165.161.1 Invité
Posté le: 28/08/2009 à 10h55 - (74550)
Perso, concernant Labrie, je trouve qu'il est nettement en dessous des autres membres du groupe. Certes il est au point et c'est sans bavure, mais c'est tout. Y'a pas ou trop peu d'expérimentations avec sa voix. Je trouve que ça manque de couleur, de variations, de surprises ...
S'il reste un excellent chanteur, je pense que DT pourrait trouver mieux.
Slayergod Membre enregistré
Posté le: 28/08/2009 à 12h28 - (74555)
J'ai bien aimé cet album, maIS il est moins bon que systematic chaos qui est pour moi leur meilleur car il allait à l'essentiel sur chaque titre. Ici on retrouve le gros défaut de dream theater le manque de concision qui gâche les morceaux.L'exempele même étant le titre The Shattered Fortress qui aurait été parfait sur 5 min mais n'en finit pas d'agonsier pour en arriver poussivement à 12 min sans rien apporter de plus. Un bel exemple de remplissage. À l'inverse un titre comme a Nightmare To Remember est parfait bien qu'avoisinant les 16 min.
philtor IP:83.200.48.83 Invité
Posté le: 28/08/2009 à 17h17 - (74564)
Pour ma part fan de malade depuis le début. Bon, là je crois bien que les mêmes avis reviennent souvent : on le trouve bon car c'est Dream mais moi je reste sur ma faim faut bien avouer et ça me fait chier de dire ça. Comme a chaque fois il faut se le passer en boucle pour y déceler la ou les subtilités qui font d'eux des génies mais là non ou à peine. On se repose sur ses lauriers les mecs et le minimum syndicale est tout juste atteint. Mais bien sur j'ai ma place pour le 4 oct. faut pas déconner
philtor IP:83.200.48.83 Invité
Posté le: 28/08/2009 à 17h24 - (74565)
un commentaire supplémentaire au regard de Labrie : spéciale mention sur cet album où le Monsieur est sur la retenue je trouve presque tout le temps. Il prend de la bouteille et se bonifie avec le temps. Point de montée poussive dans les aigues que les années ne permettent que difficilement de reproduire sur scène.
pj666 Membre enregistré
Posté le: 28/08/2009 à 22h50 - (74574)
@ Philtor : il me semble qu'il fait ça depuis Metropolis part II, et c'est beaucoup mieux ainsi...
gonzo63 Membre enregistré
Posté le: 28/08/2009 à 23h43 - (74579)
Le meilleur depuis Train of thought
Pardaillec Membre enregistré
Posté le: 29/08/2009 à 14h50 - (74588)
J'ai accroché que sur " Shattered Fortress". Le reste, j'ai déjà tout oublié. Triste, parce qu'il y a quand même un travail de compo respectable.
CHUCK MAURICE Membre enregistré
Posté le: 30/08/2009 à 09h25 - (74594)
Après de nouvelles écoutes intensives, je confirme : ON SE FAIT CHIER royalement. Pas de riff ou de mélodie qui "troue le cul". Juste quelques bonnes idées ici et là, perdues au milieu de blabla stérile. Les passages techniques sont juste là, histoire de dire "on est DREAM THEATER" et sait jouer des trucs compliqués", sauf qu'on ne s'en rappelle pas, même après 10 écoutes ! J'ai l'impression que ces mecs, si bons musiciens qu'ils soient, arrivent en studio, et enregistrent tout ce qu'ils improvisent, sans faire le tri.
Grosse déception (une fois de plus...).
Nem vapeur IP:83.197.240.44 Invité
Posté le: 30/08/2009 à 21h22 - (74606)
Le jour où ils virent Labrie, je leur achète un CD
rafi Membre enregistré
Posté le: 30/08/2009 à 21h38 - (74607)
woaw ! merci pour la kro.
sinon c'est cool d'avoir mis une version sans le chant horrible de Labrie. Je trouve quand même que ce dernier est encore plus infame en live :-)
2manynotes Membre enregistré
Posté le: 31/08/2009 à 10h09 - (74615)
Ca se laisse écouter mais on est loin de la claque que j'avais eue à l'écoute de I&W... Même avec toute la technique du monde il est difficile de ne pas se répéter.
stanwd Membre enregistré
Posté le: 31/08/2009 à 13h59 - (74637)
Uun pote qui est au fan club me disait "ouaiiih, les djeeeuuuns, ils préfèrent les nouveaux DT, Images and words ne veut rien dire pour eux, c'est même ring'... C'est pour ça qu'ils font des gros riffs et qques grugru maintenant..."
Ben put***, j'suis bien content de lire toutes ces remarques qui abondent dans le sens où I&W reste une pierre angulaire de leur carrière et du Heavy/prog tout court.
pj666 Membre enregistré
Posté le: 31/08/2009 à 17h16 - (74650)
@ Stanwd : c'est juste que c'est des gens de ton âge qui ont posté ! Et vlan !
Reflebe Membre enregistré
Posté le: 31/08/2009 à 18h11 - (74652)
Je l'ai pas encore écouté mais rien que le clip, ça m'a franchement refroidi...
Par contre, je partage vraiment pas l'engouement général pour Image and Word: mis à part certains morceaux très bons, y a un paquet de ballades sirupeuses qui m'insupportent (dont une avec un sax hideux) et la prod' est ultra clinique.
Pour moi leurs grandes réussites furent: Awake, Metropolis part 2 et Change of seasons.
J'étais vachement content quand Rudess a rejoint le groupe mais même lui me parait être en roues libres depuis un moment avec ses sons de claviers qui changent jamais. Étonnamment, c'est Labrie qui me donne la sensation qu'il recherche à se renouveller.
CHUCK MAURICE Membre enregistré
Posté le: 31/08/2009 à 20h35 - (74655)
Pourtant DT était bien plus créatif avec images and words. C'était surement moins metal dans le son, mais bien plus inspiré que maintenant. Les ballades sirupeuses ou les morceaux orientés radio, DT en a toujours fait (le quelconque forsaken sur le précédent album par exemple)
DT a un son plus metal de nos jours, mais bon, une grosse production n'a jamais sauvé des morceaux moyens.
Reflebe Membre enregistré
Posté le: 31/08/2009 à 20h45 - (74656)
Je n'aime pas ce qu'ils font maintenant, c'est juste que j'ai une préférence pour le Dream de Awake. Même les ballades me plaisent plus.
CHUCK MAURICE Membre enregistré
Posté le: 31/08/2009 à 21h15 - (74658)
pour rejoindre stanwd, il est évident que c'est grace (à cause ?) d'images and words que toute une floppée de groupes se sont mis à faire du metal/prog.
DT reste le leader du genre par défaut, même si certains groupe comme ARK, en seulement 2 albums, étaient créativement bien plus intéressants.
stanwd Membre enregistré
Posté le: 01/09/2009 à 10h59 - (74668)
Encore largement d'accord avec toi ChuckMaurice!
Quant aux balades de I&W, je crois qu'il faut les considérer comme telle, elle sont juste un héritage de leurs propres influences prog' de l'époque (genre Asia, Journey and Co).
...
Juste pour jeter de l'huile sur le feu concernant l'inspiration un peu trop appuyée (plagiesque???) de DT envers ses influ' :
Y'a tout de même des trucs qui font tiquer dès AWAKE : la repompe intégrale de Genesis sur le final d'"innocence faded" (qui posséde également le pire refrain du monde, je pense) ou sur FALLING INTO INFINITY avec le morceau piqué à Sting...
Carpe Diem Membre enregistré
Posté le: 02/09/2009 à 17h50 - (74710)
Pfffff...
L'album est juste sublime, la génèse parfaite entre progressif et metal. Preuve est faite que l'inspiration n'a jamais quitté DT, ils font ce qu'ils veulent et musicalement parlant (en arrêtant 2 minutes de toujours comparer avec les années 90...), c'est la grande classe. "Wither" est une très belle ballade, "The Best Of Times" procure une émotion gigantesque, "The Count Of Tuscany" est un grand titre épique, etc. Pas de fausse note pour ma part! Le DT version 2009 est excellent. Pour peu qu'on soit un peu sensible et sans à priori.
Zadig Membre enregistré
Posté le: 03/09/2009 à 05h54 - (74728)
Totalement d'accord avec la chro mais comme tt album du groupe, c'est au bout de plusieurs écoutes qu'on pourra saisir les différentes subtilités.
CHUCK MAURICE Membre enregistré
Posté le: 07/09/2009 à 13h01 - (74832)
carpe diem : content que tu y trouves ton compte. pt être que si j'avais 10 ans de moins je trouverais cet album génial, mais ce n'est malheureusement pas le cas.
questions émotions et sensibilité on est bien loin d'images and words; je cherche encore le riff qui tue, le solo qui prend aux tripes !
Flexo IP:86.71.54.244 Invité
Posté le: 16/03/2010 à 21h20 - (81818)
Pourquoi toujours tout ramener à l'age ?
Ecoute le solo de "The best of times" à partir de 10:30... Je reconnais que la mélodie d'accompagnement est larmoyante au possible et pas mal saoulante, mais faut être totalement insensible (ou sourd) pour trouver le solo nase. Il transcende totalement la mélodie au clavier. C'est un peu plus que du néo-classique à la con non ? Ca faisait longtemps que Petrucci m'avait pas fait plaisir comme ca !
50Miles IP:86.69.227.40 Invité
Posté le: 23/11/2010 à 21h50 - (89199)
Objectivement, je trouve que cet album est un des meilleurs de DT, bien meilleur que Systematic Chaos qui pour moi était immonde sur quelques morceaux (Constant Motion... pitoyable avec son riff bourrin et poussif). Ici, le côté épique si propre à DT est enfin revenu et c'est bien !
Après, ce groupe, j'en suis revenu, en matière de metal prog, je trouve P.O.S infiniment meilleur. DT, c'est une incroyable machine technique, mais qui fait passer l'exécution avant l'émotion. L'étourdissante virtuosité du groupe ne m'impressionne plus du tout et DT ne semble pas savoir distinguer le bon du mauvais. Leurs interminables morceaux embrassent en vrac des passages excellents, voire sublimes, et d'autres grotesques ou d'une niaiserie sirupeuse et dégoulinante. L' émotion est par ailleurs rarement présente, ou sonne toc, ou kitch. Tout est gros, les ficelles sont énormes chez Dream Theater.
Pourtant, dans tout ça, Le groupe ne m'ennuie jamais ; il est tellement inégal que j'attends le moment où leur soli vont me faire triper et ceux où ils vont sombrer dans le kitch ou la branlette de manche.
DT a d'énormes capacités techniques, mais sont-ils des bons musiciens, ont-ild vraiment des choses à dire? Le débat reste ouvert.
billy445 IP:82.224.126.39 Invité
Posté le: 27/12/2011 à 18h20 - (99452)
A la lecture des commentaires, je trouve étonnant que beaucoup de posts s'accordent sur le fait que DT se contente de ce qu'il sait faire, et que les avis soient si partagés !!
Ma propre opinion ?
DT vieillit, ils approchent des 50 ans. Et avec l'âge, ils laissent un (tout petit) peu tomber la technique et mûrissent leur connaissance de la musique. Qu'ont-ils à prouver aujourd'hui ? Réponse, rien.
Ils restent et resteront dans le panthéon du métal-prog, quoi qu'ils fassent ! Si on compare à la concurrence, DT se place sans problème, sur chacun de ses albums, dans le Top 5 : une technique à tomber par terre, des passages parfois inspirés (sirupeux ?), parfois bourrains (sans intérêt ?).
Ils manquent d'audace ? Ben moi, ça me va, parce-que ce qu'ils font, ils le font très bien !
Un album tendance jazz ou death ? S'ils tentent, ils risquent de me perdre comme fan (en gagneront-ils d'autres ?).
Chacun a son avis. Mais ils restent une référence absolue !
Et moi, j'aime ça !
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C’est un évènement mineur certes mais il a son importance. Quant au disque lui-même, on nous fait mariner depuis si longtemps (novembre 2008) et V.S en a parlé si souvent tout long de « l’insupportable » attente (artwork, track list, contenu) que sa sortie n’est plus vraiment une surprise.
Allez, la question majeure qui taraude les esprits des nombreux Cassandre n’est-elle pas celle-ci : quand cela va-t-il se produire ? Quoi ? Mais le Big One, la chute pardi ! L’inévitable gadin, le parpaing sur la tronche !
Tout pessimiste qui se respecte peut en effet guetter avec inquiétude (ou gourmandise) l’instant fatal où l’édifice que l’on croyait solide ne s’effondre. Et pas plus tard qu’il y a 2 ans, après la sortie du précédent album, je me faisais moi aussi la réflexion qu’étant parvenu à un tournant de ses influences et au paroxysme de son style, D.T risquait peut-être/sans doute/sûrement l’accident majeur. (Rayez la/les mention(s) inutile(s)).
Et de craindre effectivement que l’aura des New-Yorkais ne se ternisse en constatant au mieux, un immobilisme stérile, au pire, un inexorable saut dans l’abîme. Mais, dans l’euphorie générale de l’immense tournée qui a suivi, les pisse-froid ont été priés d’aller déprimer ailleurs car à n’en pas douter, D.T allait balayer tous les doutes et montrer au monde entier qu’il n’avait rien perdu de sa superbe.
Autre argument qui est venu cadenasser le clapet des oiseaux de mauvais augure, "Systematic Chaos" s’est placé comme la meilleure vente d’album de toute la discographie des Américains. Fermez le ban !
Ça, c’était il y a 2 ans. Depuis, et selon un cycle bien huilé, D.T s’est lancé dans un Chaos In Motion Tour mondialisé et triomphal, en a sorti un témoignage visuel (très médiocre) et, à l’automne dernier, il est entré en studio pour écrire la suite de son histoire.
Et à l’heure de coucher notes et mots sur la feuille blanche, dans quel état d’esprit se trouvait le quintet du New Jersey ? Fallait-il repartir de zéro, bouleverser, chambouler ou assurer ses arrières, dormir sur ses acquis et continuer d’engranger sans danger, sans remise en cause ? Oui, à l’aube de ce 10ème album, D.T en était là.
Cette réflexion métaphysique est en fait de la branlette intellectuelle pour kronikeurs en panne de sujet. Car qui peut croire que les Américains se vautrent au point de provoquer stupeur et tremblements chez ses fans ? Personne de sensé en principe. Tout au plus quelques irrévérencieux mal embouchés. Mais peut-il encore nous surprendre, là est la vraie question.
Allez, je lâche l’info que vous devez connaître, après avoir écouté longuement et dans toutes ses dimensions "BL&SL", la réponse est clairement : non ! Il semble en effet acquis que D.T se maintienne encore un bon moment au sommet de la hiérarchie d’un style qu’il a – à défaut d’avoir inventé - largement popularisé. Au sommet oui mais sans honneur et sans gloire.
Les raisons de cet optimisme nuancé sont légion mais les principales sont peut-être celles-ci : D.T a décidé de ne rien changer du tout. D’abord, la concurrence peine à se démarquer réellement. Quelques groupes offrent de bonnes raisons d’espérer mais parviennent difficilement à atteindre le degré de notoriété des 5 de New York. Je vous ai entendus, notoriété n’est pas talent, nous sommes d’accord. Mais dans un contexte aussi favorable, pourquoi changer ce qui visiblement fonctionne toujours ?
Ensuite, DT détient un matelas confortable de fans/acheteurs dévoués ce qui le met à l’abri du besoin. Il s’en trouvera toujours une majorité d’entre eux pour continuer à le porter au pinacle. Par ailleurs, il est le poulain d’une écurie qui visiblement croit enfin en lui et fait ce qu’il faut pour qu’il s’y sente à l’aise. Donc, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et après ?
Eh bien, on prend les mêmes et on recommence et donc, le D.T de 2009 ressemble comme 2 gouttes d’eau à ses devanciers et particulièrement ses 2 prédécesseurs immédiats. A l’appui de cette affirmation, le processus de composition de B.C&S.L expliqué par Portnoy et qui n’a pas bougé d’un iota. A la question éminemment originale « comment s’est déroulé l’affaire », voici ce que répond le batteur: « De la même façon que les albums des autres années. Nous entrons en studio les mains vides, partons de brouillons, et puis on écrit et on enregistre en même temps. On commence avec la musique, en gros, on collabore sur un million d’idées, on crée une chanson, et quand la musique est prête on commence à enregistrer la basse, la batterie et la guitare, puis on avance jusqu’à la chanson suivante où on refait le même processus. Puis à la fin on ajoute les parties chantées… En fait, la même chose que pour les albums précédents. Nous avons une bonne alchimie, une bonne façon de travailler, confortable pour nous, donc on ne veut pas vraiment changer. » (2) CQFD.
Autre déclaration faite par Mike Portnoy au magasine Kerrang en mai dernier « Si vous voulez écouter du Green Day, alors notre dernier album n’est pas fait pour vous ! » Un peu tiré par les dreadlocks mais sans équivoque.
Donc, circulez, y a rien à voir ! Faut-il en conclure que D.T s’interdit par là même toute évolution ou modification sur le fond susceptible de le faire évoluer tangiblement? On est en droit de s’interroger même si cette manière de procéder ne doit pas nous étonner. Pourtant, il est une chose que le groupe a comprise depuis longtemps (avant tout le monde ?) : si son style exigeant lui impose une marche en avant forcée quasi obligatoire, il se doit de soigner la forme tout en ne froissant pas les susceptibilités des uns et des autres. Et des fans en premier lieu. Ce qui le conduit inexorablement à faire l’impasse sur des moyens et méthodes moins orthodoxes donc moins ambitieuses.
Du coup les nouveautés ou innovations ne sautent pas aux oreilles. C’est vrai, on a constaté « un noircissement » de sa musique avec un chant, des textes, des compos plus sombres. On a pu aussi – grâce ou à cause de Rudess – noter une légère mais réelle tendance à introduire davantage d’éléments psyché par l’utilisation de sonorités synthétiques. Est-ce suffisant pour parler d’audace ? Non, bien sûr. Une bonne fois pour toute – et ce 10ème album le démontre – D.T n’est pas une formation qui aime expérimenter au sens aventure et découverte du terme.
Le groupe préfère perpétuer des plans et des formules qui plaisent au fan lambda. En fait, une formule qui pourrait se résumer par le binôme haute technique et mélodies accrocheuses. D’autres diront « maniérées ». Certaines de "BL&SL" le sont d’ailleurs plus que jamais.
Concernant les limites que D.T se fixent, Portnoy apporte une précision intéressante : « Généralement, le mot d’ordre dans Dream Theater est de ne pas avoir de limites, de pouvoir tout voir arriver. Mais bien sûr, nous avons certaines frontières. Si quelqu’un arrive avec une idée qui ne correspond pas, ou est juste nulle, on s’oppose. En particulier John Petrucci et moi, en tant que producteurs on dit si quelque chose va ou ne va pas. Il n’y a pas de limites vraiment, mais plutôt une ligne que l’on dessine à un moment donné… ».*
Pour le moins ambigu et peu démocratique tout de même cette définition que donne le groupe (ou son porte-parole et principal compositeur) du « tout est permis ou presque mais n’allons pas trop loin quand même». Ce qui lui a valu dans un passé pas si lointain, de faire l’unanimité contre lui dans sa démarche trop bien calibrée et tirée au cordeau.
De ce fait, sous des aspects innovants plus volontaristes que réels, le groupe ne sort pas des sentiers battus qu’il a lui-même balisé de bornes presque infranchissables. Il aurait pu par exemple ouvrir la voie à des influences jazz, contemporaines ou – soyons fous - carrément death expérimentales non pas dissimulées ou seulement suggérées mais plutôt assumées franchement. Au lieu de cela, on note que la redondance dans la facilité et le pompiérisme tient encore bonne place.
Structurellement, et comme le dit Portnoy, un album de D.T est souvent construit de manière identique. Et on peut le déplorer car cela confirme le manque de témérité évoqué plus haut. Ainsi, au chapitre des archétypes, les « epics » - qui font qu’un album de D.T dépasse souvent les 70min sont incontournables (78 pour celui-ci). Dans le cas présent, ils sont même majoritaires puisque 4 titres sur 6 franchissent allègrement la barre des 10min. Un de ces « epics » peut même être considéré comme une vraie suite puisqu’il dure 19min ("The Count of Tuscany" - 19:16). Une habitude maintenant récurrente depuis "Octavarium".
Étrangement, à ce sujet Portnoy déclare que ce sont ces compos-là qui posent le moins de problème ou si vous préférez celles où il y a le consensus le plus large. C’est d’autant plus rageant que du coup, ce consensus pourrait permettre au groupe de se lâcher davantage.
Il n’en va pas de même avec les morceaux dits « courts ». Le batteur de D.T explique cette apparente contradiction de la façon suivante : « Concernant les longs morceaux, c’est habituellement la manière dont on compose, le plus naturel pour nous. Si on s’assoit et qu’on commence un morceau, sans avoir de direction ou d’idées définitives, cela deviendra naturellement un long morceau. C’est plutôt lorsque l’on fait un morceau court que l’on se réunit et que l’on se dit intentionnellement « essayons de faire un morceau court ». Mais les longs viennent naturellement quand on part de brouillons, par exemple quand on commence un album, la première chanson que l’on compose ensemble est toujours énorme et longue. Si tu regardes tous nos albums, le premier morceau composé est toujours long, simplement parce qu’il y a toutes ces idées qui sortent. Cette fois, il y a quatre véritables epics. Quand on a commencé l’album je me suis dis qu’il serait sympa d’avoir de longs morceaux, et c’est comme ça que ça s’est terminé ».
Autre antienne inévitable, la classique ballade qui intervient généralement au milieu de l’album. Celle de B.L&S.L ("Whiter".5min25) ni bonne ni mauvaise est située en troisième position coincée entre un titre médian de bonne facture - mais sans que le groupe ne force son talent - ("A Rite of Passage".8min36) et un formidable « epic » de 12min49s ("The Shattered Fortress").
Seule entorse au programme, l’absence du titre baston « à la Metallica ». Il ne faut pas pour autant en déduire que D.T a abandonné son hommage/référence au groupe californien. Disons qu’il est dilué sur plusieurs séquences et notamment sur le 4ème titre, "The Shattered Fortress" qui est de loin le meilleur titre de l’album.
Puissant, racé, heavy en diable, éminemment accrocheur, cet ultime épisode des confessions d’un alcoolique repenti est « énorme » à tous les points de vue. Son riff oriental plante le décor de manière magistrale. Tout est bon dans ce titre ; la mélodie, les riffs, les breaks, les accélérations, le chant, les claviers qui ne digressent pas inutilement... Même le break lent vers la 7ème minute où Portnoy se prend pour Barry White ; ou encore la reprise de quelques thèmes des épisodes repentance précédents dans un meddley bien inséré. Oui tout est bon. En fait, c’est là que Metallica fait son entrée et par la grande porte. (Portnoy n’a-t-il pas déclaré que "Death Magnetic" était son album de l’année 2008 ?)
La suite finale de 19min, "The Count Of Tuscany", se situe dans la bonne moyenne des longues compositions du groupe. Une intro douce, toute en arpège de gratte, un solo néo lyrique à souhait avant le déluge habituel et les longs développements où la technique tient bonne place. Et l’émotion dans tout ça ? La cassure qui survient au milieu où Rudess s’amuse pendant 4 minutes avec son fingerboard n’y suffit pas. Ce titre n’a pas la fluidité d’un "Octavarium" par exemple.
Mais parlons vraiment de ce qui fâche : le recours trop évident aux mélodies mièvres. Ici, on touche au paroxysme du mauvais goût. Présentes à de nombreuses reprises et pas seulement sur la ballade "Wither", elles gâchent souvent la réussite - par ailleurs évidente – de compos comme d’habitude très chiadées techniquement. Situées en intro, au beau milieu ou en conclusion, elles appesantissent l’ensemble au point de lui faire perdre toute crédibilité.
Le comble est atteint avec "The Best Of Time". Pourtant, le thème est approprié à la tristesse et la mélancolie qu’il veut véhiculer. Portnoy y dévoile la mort de son père et le regret des bons moments passés. Malheureusement, la mélodie Rieu-esque nous empêche de réellement compatir au chagrin de Mike. Et la suite ne s’améliore pas. D.T où est passé ton inspiration ?
Bon, je crois qu’il est temps que je range mes déceptions dans le tiroir de l’oubli, ce 10ème album ne va rien changer au problème. Comme on l’attend de lui D.T fait du D.T sans aucune espèce de remise en question. Et n’est-ce pas un peu de notre faute ? A force d’encenser le groupe, de tout lui pardonner, n’avons-nous pas nous-mêmes creuser le lit du conformisme et de la facilité ?
Une fois de plus, le fossé entre pro et anti va s’élargir de quelques mètres supplémentaires. C’est désormais un état de fait. Il se peut même que les anti y gagnent des effectifs. Et sincèrement, je n’y trouve rien à redire. Mais entre ces 2 clans, il y a moi et peut-être certains d’entre vous qui ressentirons comme un manque, une absence, un malaise, un sentiment d’inachevé. Plus encore, le regret d’un temps où la sortie d’un album de D.T provoquait attente insoutenable et excitation. Une époque révolue? On aimerait ne pas le croire. Après tout, "Black Clouds & Silver Lining" ne signifie–t-il pas que la lumière peut revenir même après de longues ténèbres, que l’espoir n’est jamais complètement perdu ?
« These were the best of times
I'll miss these days
Your spirit lit my life each day”.
(1) La version « de luxe », c'est-à-dire digipack 3 CD contient l’album, un CD de reprises et une version instrumentale pour ceux que la voix de Labrie horripile.
(2) Interview accordée au webzine Progressia que je remercie de m’avoir laissée reprendre même si je ne leur ai rien demandé…
Rédigé par : Karadok | 14/20 | Nb de lectures : 13329