« Ocean’s heart », le précédent album de DREAMTALE n’avait pas franchement emballé Bozkiller. Il faut dire que mon très cher collègue est beaucoup plus attiré par la scène Heavy teutonne que par l’école finlandaise. Ce qui est amusant d’ailleurs, car on ne peut nier l’influence d’HELLOWEEN (groupe allemand) sur la plupart de tous ces combos venant du pays du Père Noël. « Difference » ne devrait pas changer les choses, car dès les premières notes de « Lost souls », ça sent le SONATA ARCTICA/STRATOVARIUS à plein nez ! Si vous êtes allergique à ce style, passez à la kronik suivante. Si vous aimez globalement, mais que vous saturez gravement à cause de la profusion de groupes du style, continuez à lire. Enfin, si vous êtes un inconditionnel du genre (du style vous avez trop flashé sur le dernier TWILIGHT GUARDIANS), quittez donc cette kro et courez acheter cet album (quoique dans ce cas, vous connaissez sans doute déjà DREAMTALE et vous vous êtes donc procuré leur troisième album).
Voilà, c’est dit et il ne reste donc plus que ceux que j’ai besoin de convaincre, chose peu aisée, car « Difference » porte assez mal son nom… ce n’est pas un disque qui doit être acheté pour son côté « différent ». Ici, l’originalité est laissée de côté au profit d’une interprétation sans faille et d’une qualité à toute épreuve. Certains refrains sont même carrément entêtants. Je n’arrive plus à me sortir ceux de « Wings of Icaros » ou « New life » de la tête. En parlant de ce dernier titre, je dirais qu’il a un feeling plus Rock’n’Roll (avec même de la talk-box) et ça m’énerve, car ça fait plusieurs jours que le riff principal me rappelle une autre chanson, mais impossible de me souvenir laquelle, j’en ai perdu le sommeil ! Alors, si vous avez une idée, merci de m’en faire part via les commentaires, vous y gagnerez toute ma considération ! Sinon, le chant de Jarkko Ahola rappelle parfois franchement celui de Tony Kakko (SONATA ARCTICA), j’ai d’ailleurs vraiment cru que c’était ce dernier qui chantait sur le break au piano de « Lucid times » (titre plus Heavy, ou plutôt moins foncièrement Speed et plus long que les autres car dépassant les 7 minutes), mais ce n’est marqué nulle part dans la bio, donc, c’est sans doute Jarrko, mais c’est vraiment troublant. Encore une fois, faites-moi signe via les commentaires si vous en savez plus que moi.
Au final, avec ce troisième album, DREAMTALE s’annonce comme un sérieux prétendant à la succession de STRATOVARIUS, aux côtés de SONATA ARCTICA et THUNDERSTONE. D’ailleurs, c’est le meilleur album du genre qui est passé entre mes oreilles depuis le premier THUNDERSTONE… depuis 2002 quand même déjà !


Rédigé par : Shaka | 17,5/20 | Nb de lectures : 10637