Luca Turilli nous propose son nouveau groupe DREAMQUEST, avec lequel le but avoué est de passer du rôle de guitariste à celui de clavier (il laisse ici la guitare à Dominique Leurquin, le guitariste live de RHAPSODY) mais aussi d'explorer de nouveaux horizons musicaux. Tout comme dans RHAPSODY, la composante classique est très importante, le chant clair et mélodique est également lyrique mais cette fois-ci tenu par une demoiselle (dont on ne connaît pas le nom au moment où je rédige ces lignes...), comme dans « The infinite wonders of creation » on trouve fréquemment les interventions d'un choeur classique. DREAMQUEST est pourtant loin d'être une copie du reste de la carrière de Luca, un élément nouveau est ajouté, il s'agit de l'électronique ainsi que des influences gothiques mais aussi dance.
Le principal problème avec cet album c'est que je le trouve très indigeste, c'est bien fait, la chanteuse chante divinement bien (mais attention pour les allergiques au chant lyrique), mais ça a de franches tendances à devenir pompeux et l'écoute de l'album entier d'une traite est assez rapidement chiante. De plus, c'est assez déroutant, car on très peu l'impression d'écouter un album de metal, les guitares étant rarement de sortie, les éléments péchus étant plutôt électro. Un titre comme « Energy » est très sympa mais je le vois plus cartonner sur un dancefloor que dans une salle de concert!
Au final, je ne sais pas s'il y faut recommander cet album aux fans de Turilli ou à ses détracteurs. On ne pourra pas reprocher à Luca de tenter de faire autre chose, et il semble bien que DREAMQUEST est actuellement toute son attention, un second album étant d'ores et déjà composé (alors que cette kronik est rédigée quelques jours avant la sortie officielle de ce premier album.)


Rédigé par : Papy cyril | 10/20 | Nb de lectures : 12743