Fans de HAMMERFALL, et plus généralement de heavy épique et mélodique, voici un album qui vous est destiné ! En effet, rien n’est fait pour différencier DREAMLAND de son aîné, surtout quand on sait que Joacim Cans, chanteur d’HAMMERFALL, a pris le groupe sous son aile, en enregistrant notamment les parties vocales de Joacim Lundberg, chanteur de ces nouveaux espoirs de la scène "True Metal", et en plaçant sa voix sur quelques chœurs. Aucune surprise donc si je vous dis que le chant est très proche de celui d’HAMMERFALL, même chose pour les chœurs puissants, dont on trouve les origines chez ACCEPT. A dire vrai, je pourrais énumérer un certain nombre de ressemblances avec vous-savez-qui, tant la recette mise en œuvre ici est similaire !

DREAMLAND ne semble pas s’en défendre outre mesure, et c’est tant mieux. D’autant plus que la musique de ce jeune groupe tient la route. Bon, les clichés "true metal" persistent, et si HAMMERFALL et consorts vous irritent, passez votre chemin. Mais force est d’admettre que les hymnes s’enchaînent sans déplaisir. C’est d’ailleurs toujours la même histoire avec ces groupes véhiculant autant de clichés éculés, on a parfois envie d’en rire. Mais le fait que les compos soient de qualité suffit à satisfaire l’amateur de métal en quête d’hymnes épiques à chanter sous sa douche (« We’re breaking the chains…whoooo-oooo whoooo-oooo… »)

De plus, ce premier album bénéficie d’une bonne production, que l’on doit à Andy Larocque. Alors que demander de plus ? Un peu d’originalité et de personnalité peut-être… Bah on peut pas tout avoir pour un premier album !
Un groupe prometteur dans le genre, donc, encore inférieur à HAMMERFALL ou DREAM EVIL, mais au moins au niveau de "Beyond The Gates", dernier album de CANS (projet solo de Joacim Cans).

A noter, la reprise de STRYPER, "All for one" (extrait de l'album "Against the law", sorti en 1990), qui nous rappelle que ce groupe systématiquement ridiculisé pour son appartenance au courant "White Metal" a surtout pondu un bon paquet d’hymnes heavy dans les années 80. Un bel hommage, même si cette reprise ne brille pas par son originalité (et puis la version de STRYPER lui est nettement supérieure, notamment à cause de la voix et des chœurs un peu faiblards…n’est pas Michael Sweet qui veut !).


Rédigé par : Sentenced | 14/20 | Nb de lectures : 12954