DREAMLAND – Eye For An Eye (Dockyard1/Underclass) - 27/02/2007 @ 09h50
Autant être franc d'entrée de jeu. La sortie du premier album de Dreamland m'avait fait, à peu de choses près, le même effet que celle du premier Hammerfall à son époque. J'avais donc accueilli cet album avec une indifférence polie sans réellement comprendre pourquoi certains semblaient s'extasier devant un tel pot-pourri, fût-il joliment fait, alors que d'autres criaient au plagiat en fustigeant le manque d'originalité du groupe et en l'accusant de n'être qu'un vulgaire ersatz d'Hammerfall (ironie, quand tu nous tiens...).
Par rapport au premier album, cet « oeil pour oeil » est peut-être un poil plus agressif, plus mature et moins niais mais il reste tout de même encore trop référentiel (voir par exemple « Caroussel Of Pain » et ses relents de « Land Of The Free ») pour espérer permettre au groupe de dépasser les confins de la scène dite « true ». On sent bien pourtant que le groupe est à l'étroit dans cette scène et qu'il se cherche encore (l'apparition d'un chant hurlé sur le dernier titre « Revolution In Paradise » en est l'illustration) et il ne serait pas étonnant de les voir approfondir cette voie dans le futur (ce qui ne serait d'ailleurs pas pour me déplaire). Toujours est-il que, pour le moment, on peine encore à s'enfiler leurs albums en intégralité sans ressentir un fort sentiment de lassitude. C'est dans l'ensemble plutôt bien foutu (aussi bien techniquement qu'au niveau de la production, toujours signée Andy La Rocque) mais ça manque encore un peu de titres phares et de personnalité, de caractère. Certains refrains sont assez efficaces, la voix de Joacim Lundberg (aigu et nasillarde juste ce qu'il faut) n'est pas désagréable non plus, il faut juste que le groupe travaille un peu plus ses compos et réduise éventuellement leur nombre afin éviter les baisses de régime au sein de leurs albums. « Eye For An Eye » démarre assez fort et se termine en trombe par deux excellents morceaux (« Forever And Ever », « Revolution In Paradise ») mais il y a tout de même pas mal de titres au milieu qui sont très moyens et qui sentent un peu le remplissage. A noter toutefois au titre des bonnes surprises la power ballade « Reverse Deny » qui passe plutôt bien malgré des choeurs pour le moins simplistes (« ho ho ho », mais où vont ils chercher tout ça!) et ceci grâce à une jolie sens de la mélodie.
Les petits protégés de Joacim Cans ont leurs fans et tant mieux pour eux mais force est de reconnaître que l'on trouve largement mieux (mais alors vraiment largement) dans la scène Heavy Metal actuelle. Dreamland est sur la bonne voie avec cet « Eye For An Eye », le seul problème (pour eux bien sûr) est qu'il sort régulièrement des albums qui lui sont supérieur de la tête et des épaules.
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Par rapport au premier album, cet « oeil pour oeil » est peut-être un poil plus agressif, plus mature et moins niais mais il reste tout de même encore trop référentiel (voir par exemple « Caroussel Of Pain » et ses relents de « Land Of The Free ») pour espérer permettre au groupe de dépasser les confins de la scène dite « true ». On sent bien pourtant que le groupe est à l'étroit dans cette scène et qu'il se cherche encore (l'apparition d'un chant hurlé sur le dernier titre « Revolution In Paradise » en est l'illustration) et il ne serait pas étonnant de les voir approfondir cette voie dans le futur (ce qui ne serait d'ailleurs pas pour me déplaire). Toujours est-il que, pour le moment, on peine encore à s'enfiler leurs albums en intégralité sans ressentir un fort sentiment de lassitude. C'est dans l'ensemble plutôt bien foutu (aussi bien techniquement qu'au niveau de la production, toujours signée Andy La Rocque) mais ça manque encore un peu de titres phares et de personnalité, de caractère. Certains refrains sont assez efficaces, la voix de Joacim Lundberg (aigu et nasillarde juste ce qu'il faut) n'est pas désagréable non plus, il faut juste que le groupe travaille un peu plus ses compos et réduise éventuellement leur nombre afin éviter les baisses de régime au sein de leurs albums. « Eye For An Eye » démarre assez fort et se termine en trombe par deux excellents morceaux (« Forever And Ever », « Revolution In Paradise ») mais il y a tout de même pas mal de titres au milieu qui sont très moyens et qui sentent un peu le remplissage. A noter toutefois au titre des bonnes surprises la power ballade « Reverse Deny » qui passe plutôt bien malgré des choeurs pour le moins simplistes (« ho ho ho », mais où vont ils chercher tout ça!) et ceci grâce à une jolie sens de la mélodie.
Les petits protégés de Joacim Cans ont leurs fans et tant mieux pour eux mais force est de reconnaître que l'on trouve largement mieux (mais alors vraiment largement) dans la scène Heavy Metal actuelle. Dreamland est sur la bonne voie avec cet « Eye For An Eye », le seul problème (pour eux bien sûr) est qu'il sort régulièrement des albums qui lui sont supérieur de la tête et des épaules.
Rédigé par : BigHenry | 11/20 | Nb de lectures : 11303