Que dire de ce troisième album de DREAMLAND ? Pas grand-chose en fait… Ces suédois font en effet partie de ces groupes passe-partout, relativement sympathiques à écouter mais sans aucune personnalité, ni originalité. Pour faire court, on dira d’eux qu’ils font du sous-HAMMERFALL, le côté guerrier en moins, la platitude musicale en plus. Pas très enthousiasmant tout cela de prime abord, vous en conviendrez.
Pourtant, on ne peut pas dire que l’écoute d’"Exit 49" relève du calvaire. Composé de morceaux immédiats aux mélodies souvent bien trouvées (« The Warning », « So Weak, So Feeble »), ce troisième essai est plutôt bien exécuté. Ce n’est pas le cas des insupportables ballades que nous inflige DREAMLAND, qui auraient très largement leur place sur une bande originale de films pour adolescents. Heureusement que l'on n'en comptabilise que deux sur un total de onze titres. Quoi qu’il en soit, les Suédois sont à même de satisfaire les amateurs de la scène « true » metal (l’influence de GAMMA RAY se manifeste à plusieurs reprises). Ils disposent notamment d’un son en béton concocté par Andy La Rocque.
Mais franchement, que cette musique est convenue ! Quel est, au fond, l’intérêt d’un tel album ? Ce groupe joue une musique entendue déjà tellement de fois que le dépit l’emporte immédiatement sur le plaisir hypothétique de l’écoute. Le vocaliste, Joacim Lundberg (ex-DREAM EVIL), est le prototype du chanteur de heavy mélodique. Il rappelle d’ailleurs étrangement Joacim Cans dans ses intonations... Pour information, ce dernier avait d’ailleurs pris le groupe sous son aile en début de carrière, ceci expliquant peut-être cela. Et puis, on croyait y avoir échappé, mais les fameux chœurs sous forme de « who-ooo-ooo…! » finissent par arriver en fin d’album : tous les poncifs du genre sont donc présents, comme ils pourraient en fin de compte l’être sur un album de… HAMMERFALL.
Afin de ne pas se limiter à la musique pour donner dans les pires clichés, la formation s’en donne aussi à cœur joie dans le livret du disque, où ses membres posent chemises ouvertes et muscles bien en évidence, entourés de jeunes femmes. Le problème est que tout cela ne transpire pas vraiment le second degré, et que l'on a l'air de se prendre au sérieux du côté de DREAMLAND.
Je ne vais pas en faire des tonnes. Il est évident que des combos largement plus talentueux mériteraient de se voir attribuer ces quelques lignes en lieu et place de DREAMLAND. Il est tout aussi respectable que ces Suédois comptent leur lot de supporters. Après tout, leur musique est efficace, sans prise de tête et bien jouée. Simplement, celle-ci manque cruellement d’âme et d’authenticité. Des qualités incontournables lorsque l’on évolue dans ce créneau musical.
Un des meilleurs album de 2009 en ce qui me concerne!!!
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Pourtant, on ne peut pas dire que l’écoute d’"Exit 49" relève du calvaire. Composé de morceaux immédiats aux mélodies souvent bien trouvées (« The Warning », « So Weak, So Feeble »), ce troisième essai est plutôt bien exécuté. Ce n’est pas le cas des insupportables ballades que nous inflige DREAMLAND, qui auraient très largement leur place sur une bande originale de films pour adolescents. Heureusement que l'on n'en comptabilise que deux sur un total de onze titres. Quoi qu’il en soit, les Suédois sont à même de satisfaire les amateurs de la scène « true » metal (l’influence de GAMMA RAY se manifeste à plusieurs reprises). Ils disposent notamment d’un son en béton concocté par Andy La Rocque.
Mais franchement, que cette musique est convenue ! Quel est, au fond, l’intérêt d’un tel album ? Ce groupe joue une musique entendue déjà tellement de fois que le dépit l’emporte immédiatement sur le plaisir hypothétique de l’écoute. Le vocaliste, Joacim Lundberg (ex-DREAM EVIL), est le prototype du chanteur de heavy mélodique. Il rappelle d’ailleurs étrangement Joacim Cans dans ses intonations... Pour information, ce dernier avait d’ailleurs pris le groupe sous son aile en début de carrière, ceci expliquant peut-être cela. Et puis, on croyait y avoir échappé, mais les fameux chœurs sous forme de « who-ooo-ooo…! » finissent par arriver en fin d’album : tous les poncifs du genre sont donc présents, comme ils pourraient en fin de compte l’être sur un album de… HAMMERFALL.
Afin de ne pas se limiter à la musique pour donner dans les pires clichés, la formation s’en donne aussi à cœur joie dans le livret du disque, où ses membres posent chemises ouvertes et muscles bien en évidence, entourés de jeunes femmes. Le problème est que tout cela ne transpire pas vraiment le second degré, et que l'on a l'air de se prendre au sérieux du côté de DREAMLAND.
Je ne vais pas en faire des tonnes. Il est évident que des combos largement plus talentueux mériteraient de se voir attribuer ces quelques lignes en lieu et place de DREAMLAND. Il est tout aussi respectable que ces Suédois comptent leur lot de supporters. Après tout, leur musique est efficace, sans prise de tête et bien jouée. Simplement, celle-ci manque cruellement d’âme et d’authenticité. Des qualités incontournables lorsque l’on évolue dans ce créneau musical.
Rédigé par : up the irons | 10.5/20 | Nb de lectures : 10532