Avec ce deuxième album et ce, seulement un an pratiquement jour pour jour après la sortie de « Human device », DREAMAKER rompt définitivement les ponts avec DARK MOOR. Je rappelle à ceux qui ont passé ces dernières années sur la planète Oxo (pas sûr de l’orthographe, mais un petit clin d’œil à Jacques Villeret s’imposait… une minute de silence pour La Denrée siouplaît… merci…) qu’on retrouve dans DREAMAKER trois ex-membres de DARK MOOR, dont la chanteuse Elisa C. Martin (de plus en plus blonde héhéhé !), chanteuse qu’on a aussi retrouvé sur l’album des Frenchies de FAIRYLAND. On a souvent comparé DARK MOOR à RHAPSODY (et je ne parle même pas de FAIRYLAND !), eh bien DREAMAKER prend le contre-pied de tout cela, car musicalement, plus grand chose à voir avec le Hollywood Metal. Il suffit d’ailleurs de jeter un œil sur la cover très sombre, à mille lieues (comme la précédente d’ailleurs) de l’Heroic Fantasy si cher à ce style musical. Le chant d’Elisa est beaucoup moins typé True Metal qu’auparavant et utilise de temps en temps certains effets donnant un petit aspect cybernétique. Les riffs de guitares sont pratiquement Power Metal, et les claviers se font assez discrets (donnant un côté plus futuriste que symphonique aux compos), et on retrouve ici ou là un chant masculin Black/Death (on retrouvait déjà quelques vocaux de ce type sur « Human device ») qui confère à la musique de DREAMAKER une pêche certaine. Une chose est sûre, DREAMAKER ne se focalise pas sur son passé en essayant de proposer du sous-DARK MOOR, les fans suivront-ils ?
Carton jaune à Arise records qui en proposant un CD promo avec 5 titres coupés (je ne sais même pas de combien de temps, pas trop je pense, étant coupés à 3 minutes 30 environ…) sur les 12, joue avec les nerfs de l’humble kronikeur que je suis. Et attention, un kronikeur musical, c’est bien connu, c’est un écrivain ou un musicien raté et donc, faut pas le chercher, car il a l’habitude de déblatérer dans ses kroniks pour combler son vide existentielle… alors si en plus il se met à écouter des morceaux qui stoppent brutalement… c’est le genre à se le mettre à dos (rien de tel pour se faire enc…. !) et même pire, cela peut avoir des conséquences catastrophiques sur la santé de nos ancêtres, je pense en particulier à Tonton ou à Papy Cyril… boum ! une crise cardiaque lors de l’écoute d’un titre se terminant brutalement sans prévenir… avec leur tête tombant sur le clavier continuant donc à écrire n’importe quoi, un filet de bave s’écoulant de leur bouche édentée (quoique l’un des deux a un dentier, mais je ne dirai pas lequel, j’ai trop de respect pour mes très chers collègues ! ;-)) causant un court-circuit dans l’ordi et donc un incendie détruisant toute la maison et la famille ! Non, c’est vraiment trop dangereux ce genre de pratiques Monsieur Arise !


Rédigé par : Shaka | 16/20 | Nb de lectures : 10119