DR.ACULA - Nation (Victory) - 23/10/2012 @ 09h16
DR.ACULA, ça se prononce « Docteur Acula » nous vient de New-York (un bon point) est signé sur Victory (un mauvais point) et en est déjà à son cinquième album en six ans. Belle moyenne. S’ils étaient parvenus, contre toute attente il faut bien le dire, à se hisser en haut du panier de crabes que représente la scène deathcore ricaine avec le frais et fun « Slander ». Avec cet album, le groupe s’était trouvé une identité propre et un style : sympa, efficace, potache et estival. Pour ceux qui suivait la série dont, vraisemblablement, ils ont tiré leur nom, Scrubs pour ne pas la citer, eh bien le groupe était à l’image de son héros, le docteur John J.D Dorian. Ici avec « Nation », ils ont essayé de changer de style, de virer le côté fun et « party » de leur deathcore et d’affirmer le côté méchant et heavy metal de leur musique. On remarquera d’ailleurs que la pochette s’orne d’un bel hommage à « The Trooper » de la Vierge de Fer, certainement pour rappeler leur racine metaaaaaaaaal.

Malheureusement en ôtant tout ce côté fun de leur son, les New-Yorkais ont perdu ce pour quoi on les aimait. "Nation" ne ressemble plus qu’à un énième album de metalcore/deathcore comme on en a entendu des centaines. Le duo de chanteurs rappelle un peu, Dispised Icon, la puissance en moins. Ce n’est pas une mauvaise chose mais ça ne colle pas trop avec l’esprit du groupe. Si on se trouvait dans une série américaine pour lycéen, on pourrait dire que le non pote, le marrant de la classe a voulu devenir le gros dur. Mais personne n’y croit vraiment. Symbole de cette transformation ratée le titre « The Party is Over (Locked On Target) » qui n’est ni plus ni moins qu’un mauvais titre de hardcore lourd. On croirait entendre un sous-Recon ou un sous-American Me. Voyez le topo quoi, c’est pas folichon. Le reste est du même tonneau, des riffs génériques, des lignes de chant réchauffées, des rythmiques cuites et recuites et plus une once d’originalité. Même la production a perdu en efficacité. Quand elle était dynamique et bien ronde sur « Slander » elle n’est plus que pataude et plate ici. Le son manque vraiment de profondeur et de précision. Bon maintenant il reste quelques bons moments et quelques titres qui surnagent comme un « Ironic Enclosure » très corisant et catchy, le bizarroïde « Robot People From Hell » ou le plus mélodique « Areola 51 ». Pour le reste c’est du metaclore standard ou du deathcore générique. Ce n’est pas mal fait, ce n’est pas inécoutable mais il ne se passe pas grand-chose. Ca ne vit pas, ça ne vibre pas, ça ne bouge pas, ça ne décolle pas et ça reste avachi dans son canapé, confortablement, sans prendre de risque ni la peine de tenter quelque chose. Comme si le groupe avait perdu son mojo ou sa joie de vivre. On mettra ça sur compte de la crise d’adolescence certainement.

Du son. - 98 téléchargements


Rédigé par : Seb On Fire | 11/20 | Nb de lectures : 12393




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Commentaire
ETN
IP:158.64.77.102
Invité
Posté le: 23/10/2012 à 13h32 - (104355)
Pareil. J'me suis fait chier alors même que Slander, qui restait très sympa malgré une succession de clichés, m'avait attiré vers ce groupe.

Kurton
IP:66.199.145.194
Invité
Posté le: 23/10/2012 à 15h26 - (104356)
Tout pareil aussi.
J'avais un petit coup de coeur pour ce groupe etc'est devenu d'un ennui...

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