DOUCE MORPHINE – Des mots (Autoproduction) - 28/11/2005 @ 10h18
Après "Du mal de vivre", premier album du groupe sorti en 2004, et en attendant le prochain intitulé "Cicatrices", DOUCE MORPHINE nous revient avec "Des mots", Maxi 6 titres enregistré début 2005. La nouveauté célébrée par ce disque, c’est le line-up tout neuf du groupe. Le duo est en effet devenu quatuor. Au programme, 5 titres issus de "Du mal de vivre", réinterprétés par la formation renouvelée, et un morceau inédit extrait de l’album à venir.
Noirceur, mal-être permanent, sentiments d’oppression, tourments incessants…voilà ce qu’évoque pour moi l’écoute de cette nouvelle réalisation. Le groupe définit lui-même son style de "métal atmosphérique entre spleen et idéal". Même si cette définition peut paraître un rien alambiquée, voire pompeuse, force est d’admettre que c’est une bonne façon de cerner la musique de DOUCE MORPHINE. Une musique où la particularité du chant réside dans l’opposition d’une voix féminine à des voix masculines tantôt claires, tantôt gutturales, déclamant des textes plutôt que les chantant. D’ailleurs, les parties parlées de la chanteuse me rappellent fortement celles des célèbres VISAGE (souvenez-vous leur gros succès de 1981, "Fade to grey"), particulièrement sur le titre "Nature Morte".
Le premier reproche que je formulerais à l’encontre de "Des mots" est la monotonie ! Les morceaux s’enchaînent et se ressemblent énormément : rythme lancinant, chant variant très peu (malgré les fréquents échanges entre voix féminines et voix masculines) et pas toujours très juste (surtout le chant féminin).
Puis, la production, bien que très claire, manque singulièrement de puissance. C’est flagrant au niveau de la batterie. Un son plus massif permettrait, à mon humble avis, de masquer en partie un des plus gros défaut de ce maxi : une mise en place pas toujours carrée ! A ce sujet, je mettrais en cause une fois encore la batterie qui, si elle se limitait à des parties plus simples, gagnerait en efficacité, permettant au reste des instruments (mais où est la basse ?) de s’imposer davantage.
Pas très positif, tout ça, me direz-vous. Il est vrai, je ne suis pas fan de ce style que, même après plusieurs écoutes, j’ai encore du mal à qualifier. Pourtant, il est évident que DOUCE MORPHINE dégage quelque chose, un caractère particulier qui en fait un groupe à part…à condition de trouver la clé qui permettra d’entrer dans cet univers. Moi, je suis resté à la porte !
franchement pas emballant comme CD... moi qui m'attendais à une musique complexe et fouillée comme un Elend (même un moyen), je dois dire que j'ai pas du tout trouver ce que je cherchais...
matthieu Invité
Posté le: 07/12/2005 à 13h02 - (22122)
suite au prochain album...
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Noirceur, mal-être permanent, sentiments d’oppression, tourments incessants…voilà ce qu’évoque pour moi l’écoute de cette nouvelle réalisation. Le groupe définit lui-même son style de "métal atmosphérique entre spleen et idéal". Même si cette définition peut paraître un rien alambiquée, voire pompeuse, force est d’admettre que c’est une bonne façon de cerner la musique de DOUCE MORPHINE. Une musique où la particularité du chant réside dans l’opposition d’une voix féminine à des voix masculines tantôt claires, tantôt gutturales, déclamant des textes plutôt que les chantant. D’ailleurs, les parties parlées de la chanteuse me rappellent fortement celles des célèbres VISAGE (souvenez-vous leur gros succès de 1981, "Fade to grey"), particulièrement sur le titre "Nature Morte".
Le premier reproche que je formulerais à l’encontre de "Des mots" est la monotonie ! Les morceaux s’enchaînent et se ressemblent énormément : rythme lancinant, chant variant très peu (malgré les fréquents échanges entre voix féminines et voix masculines) et pas toujours très juste (surtout le chant féminin).
Puis, la production, bien que très claire, manque singulièrement de puissance. C’est flagrant au niveau de la batterie. Un son plus massif permettrait, à mon humble avis, de masquer en partie un des plus gros défaut de ce maxi : une mise en place pas toujours carrée ! A ce sujet, je mettrais en cause une fois encore la batterie qui, si elle se limitait à des parties plus simples, gagnerait en efficacité, permettant au reste des instruments (mais où est la basse ?) de s’imposer davantage.
Pas très positif, tout ça, me direz-vous. Il est vrai, je ne suis pas fan de ce style que, même après plusieurs écoutes, j’ai encore du mal à qualifier. Pourtant, il est évident que DOUCE MORPHINE dégage quelque chose, un caractère particulier qui en fait un groupe à part…à condition de trouver la clé qui permettra d’entrer dans cet univers. Moi, je suis resté à la porte !
Rédigé par : Sentenced | 05/10 | Nb de lectures : 12549