De Dopethrone nous n’avions qu’un souvenir mitigé. 3 albums basico-basiques que nous n’avions peut-être écouté que d’une oreille, nous sommes prêts à le reconnaître, et un concert catastrophique à Lille le 23 mai 2013. Aussi mauvais côté conditions sonores que côté prestation ! Nous avions alors décidé de jeter l’éponge. De toute façon rien de bon ne peut venir du Canada, ce n’est même pas un vrai pays… « Blame Canada, blame Canada… ».
Et puisque les meilleures choses n’arrivent que par surprise, au moment où on s’y attend le moins, Dopethrone nous revient avec son quatrième album pour nous prouver à quel point nous faisions fausse route. Ne tournons pas au tour du pot, ce Hochelaga est clairement le meilleur album du groupe et tout simplement un goddamn good album de stoner sludge horrifique.
Il faut dire que Dopethrone nous brosse clairement dans le sens du poil avec cette nouvelle livraison. De l’hymne sludge en veux-tu en voilà ! Côté débilos certes mais de l’hymne tout de même. "Chameleon Witch", "Vagabong", "Scum Fuck Blues", on a le droit à notre dose de conneries mais ne croyez pas pour autant que la musique soit totalement bas du front. Elle ne donne pas l’air de se renouveler, d’inventer quoique ce soit mais il est impossible de rester impassible devant tant de maîtrise et de réussite. Tous les riffs peuvent se siffloter, tous les riffs peuvent se chanter, tous restent en tête dès la première écoute, rien de plus jouissif que d’écouter cet album qui délivre de la joie immédiate. Nous aurions pu écrire que Dopethrone reprenait le flambeau d’un Weedeater trop feignant pour s’atteler à l’écriture d’un nouvel album sauf que ceux-ci viennent justement d’annoncer la sortie dans quelques semaines de Goliathan chez Season Of Mist. Un nouvel album que l’on attendait plus et surtout qu’on espère plus long que leurs concerts. Dans le genre « foutage » de gueule…
Revenons à l’essentiel, cet Hochelaga qui vient tout droit des entrailles du malin en mêlant une imagerie rétro, sexuelle et terrifiante avec des riffs distordus plus lourds les uns que les autres. On ne peut que s’exalter devant la puissance de "Dry Hitter", le refrain entêtant de "Sludgekicker" ou l’envoûtement que procure "Riff Dealer". Certainement le morceau le plus « composé par le groupe », celui par lequel Dopethrone nous démontre qu’il sait faire beaucoup plus que produire des lieux communs, aussi réussis soient-ils. Tout est ici réuni pour faire de l’écoute de cet Hochelaga un vrai moment d’orgasme auditif. On attend maintenant que le groupe sache nous faire plaisir sur une durée plus longue que 40 minutes, nous ne sommes pas un webzine facile ! Un peu de courage tabernacle !
Tout pareil : un groupe très médiocre jusque là, et qui se sublime cette fois sans rien lâcher sur sa farouche connerie.
Jouissif au possible.
daminoux Membre enregistré
Posté le: 10/04/2015 à 09h50 - (116467)
J'ai vraiment hate de l'avoir entre les oreilles....
kurton IP:173.231.112.190 Invité
Posté le: 10/04/2015 à 15h43 - (116478)
hochelag representz
Burn IP:82.66.214.120 Invité
Posté le: 11/04/2015 à 14h37 - (116488)
Ouais, ben je retourne écouter Iron Monkey et Eyehategod...
Nico_Of_The_Dead Membre enregistré
Posté le: 11/04/2015 à 20h12 - (116496)
Vu hier pour la première fois en concert, le son était parfait, les musiciens et tout, mais c'était dans un putain de sous-sol avec une énorme poutre au milieu et donc je ne voyais rien. Néanmoins, moi qui n'aimait pas le groupe, je suis repartis avec « Hochelaga » et c'est pas mal.
Carcinos Membre enregistré
Posté le: 13/04/2015 à 16h09 - (116511)
J'ai juste envie de dire que ça met la barre très haute pour le prochain album de Weedeater ou un éventuel retour de Bongzilla.
Bras cassé Membre enregistré
Posté le: 21/04/2015 à 02h53 - (116546)
Pas mal, pas mal. Manque plus qu'a trouver un semblant de personnalite
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Et puisque les meilleures choses n’arrivent que par surprise, au moment où on s’y attend le moins, Dopethrone nous revient avec son quatrième album pour nous prouver à quel point nous faisions fausse route. Ne tournons pas au tour du pot, ce Hochelaga est clairement le meilleur album du groupe et tout simplement un goddamn good album de stoner sludge horrifique.
Il faut dire que Dopethrone nous brosse clairement dans le sens du poil avec cette nouvelle livraison. De l’hymne sludge en veux-tu en voilà ! Côté débilos certes mais de l’hymne tout de même. "Chameleon Witch", "Vagabong", "Scum Fuck Blues", on a le droit à notre dose de conneries mais ne croyez pas pour autant que la musique soit totalement bas du front. Elle ne donne pas l’air de se renouveler, d’inventer quoique ce soit mais il est impossible de rester impassible devant tant de maîtrise et de réussite. Tous les riffs peuvent se siffloter, tous les riffs peuvent se chanter, tous restent en tête dès la première écoute, rien de plus jouissif que d’écouter cet album qui délivre de la joie immédiate. Nous aurions pu écrire que Dopethrone reprenait le flambeau d’un Weedeater trop feignant pour s’atteler à l’écriture d’un nouvel album sauf que ceux-ci viennent justement d’annoncer la sortie dans quelques semaines de Goliathan chez Season Of Mist. Un nouvel album que l’on attendait plus et surtout qu’on espère plus long que leurs concerts. Dans le genre « foutage » de gueule…
Revenons à l’essentiel, cet Hochelaga qui vient tout droit des entrailles du malin en mêlant une imagerie rétro, sexuelle et terrifiante avec des riffs distordus plus lourds les uns que les autres. On ne peut que s’exalter devant la puissance de "Dry Hitter", le refrain entêtant de "Sludgekicker" ou l’envoûtement que procure "Riff Dealer". Certainement le morceau le plus « composé par le groupe », celui par lequel Dopethrone nous démontre qu’il sait faire beaucoup plus que produire des lieux communs, aussi réussis soient-ils. Tout est ici réuni pour faire de l’écoute de cet Hochelaga un vrai moment d’orgasme auditif. On attend maintenant que le groupe sache nous faire plaisir sur une durée plus longue que 40 minutes, nous ne sommes pas un webzine facile ! Un peu de courage tabernacle !
Rédigé par : Madrigal | 15/20 | Nb de lectures : 10296