DOPE - No Regrets (Koch/La Baleine) - 10/07/2009 @ 09h35
Revoilà la bande d'énervé du bocal de Chicago. Habitués du Metal Indus le plus direct possible, dans la veine des vieux MARYLIN MANSON et BLACK LABEL SOCIETY, le combo balance la sauce pour un cinquième album placé sous le signe du plus vite et plus fort. On parie ?
Après une intro totalement dispensable, les boys de l'Illinois envoient directement la purée. Et plus avec un bulldozer qu'avec une cuillère à soupe. Gros moyens, riffs ultra directs et chant bien agressif dans la veine de PRONG, c'est une véritable rafale de titres très Thrash Indus comme le font si bien les Ricains.
Morceaux simples, chant très scandé, riffs lascifs et ultra-carré, l'ensemble est monolithique et servi en pleine face. Idéal pour secouer sa tignasse, la musique envoie sévère, bien qu'elle reste un poil trop propre. DOPE frappe fort, sans faire particulièrement progresser le genre. Du moins en apparence... Parce que la nouveauté du combo, c'est d'ajouter des touches d'emo bien facile pour varier un morceau ou deux (voire en faire des pistes entières, comme ce « My funeral » bien moisi).
L'album ne casse pas des briques, mais envoie du lourd. Rapide, dense, on retrouve ce qui fait les points forts des pointures du genre. Seulement, ça manque d'une certaine prise de risques. L'album fait une excellente première impression, mais montre quelques faiblesses au bout de plusieurs écoutes, finissant presque par sonner un peu creux à mon goût. D'autant que, lorsqu'on connaît les précédentes sorties du groupe, on commence à connaître leur genre « Glam-Indus » et leurs textes de bad boys. Y a de quoi rester sur sa faim !
Bon, il faut reconnaître que la prod de l'ensemble est plus blindée qu'un char Leclerc. chaude et dense, elle est du plus bel effet et sert totalement la hargne presque punk des grattes. Le parti-pris d'effacer légèrement le chant par rapport aux guitares ajoute un plus très cool.
Et le morceau avec MONSIEUR Zakk Wylde (BLACK LABEL SOCIETY, ex OZZY pour les incultes) force le respect : ultra massif, carré et sans concession, reste le hit de l'album.
On n'en dira pas tant de la reprise de BILLY IDOL, « Rebel Yell » est passé à la moulinette pour un résultat franchement peu avenant.
A l'heure des comptes, DOPE réussit son pari, mais « juste juste quoi » comme disent les gens par chez moi. En effet, ça fonce et ça tape, rien à dire. Mais sur la longueur, ça s'épuise et les choix faits ne sont ni les plus risqués, ni les plus judicieux. Idéal pour se secouer un bon coup, mais pas encore à se jeter sur les murs.
Dommage, mes voisins commencent à m'oublier...
Pour le coup Aneria a dit une ânerie :-)
Mais Dope c'est de la bonne !
zozo Membre enregistré
Posté le: 10/07/2009 à 15h40 - (73207)
Pas écouté encore mais je peur que le doit soit daté, avec ce genre de grosse prod' typique de la fin des années 90...
black thoughts Membre enregistré
Posté le: 10/07/2009 à 18h37 - (73217)
Zakk Wylde est bien ex-Ozzy, je vois pas ce qui vous choque
shagrath Membre enregistré
Posté le: 10/07/2009 à 20h43 - (73227)
C'est de l'indus BLS ??!! lol
Le vieux Zakk joue toujours avec Ozzy non?
The Ugly IP:82.127.133.26 Invité
Posté le: 11/07/2009 à 18h10 - (73240)
Zakk joue toujours avec Ozzy. Il était sur la dernière tournée et a déjà commencé le travail pour le prochain album.
Mephisto_Inferno Membre enregistré
Posté le: 11/07/2009 à 22h13 - (73245)
Au vu des dernières nouvelles il a plus l'air d'être avec Ozzy !
The Ugly IP:82.127.133.26 Invité
Posté le: 11/07/2009 à 22h22 - (73246)
A suivre... Zakk lui même n'avait pas l'air au courant.
Super Canard IP:92.147.100.219 Invité
Posté le: 12/07/2009 à 00h20 - (73247)
Pas de fioriture, droit au but, deux trois pistes pour calmer un peu le jeu. Du Dope pur jus quoi. J'aime bien.
Bernard Membre enregistré
Posté le: 03/12/2009 à 15h51 - (78402)
Petite remarque, en quoi "Rebel Yell" est passé à la moulinette? Leur version est super fidèle au morceau original et le résultat est loin d'être pourri (toujours faudrait-il connaitre l'original). On pourrait peut-être reprocher qu'elle soit trop fidèle et n'apporte pas grand chose, ce qui serait en fait la critique inverse de ce qui est dit dans la chronique. :)
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Après une intro totalement dispensable, les boys de l'Illinois envoient directement la purée. Et plus avec un bulldozer qu'avec une cuillère à soupe. Gros moyens, riffs ultra directs et chant bien agressif dans la veine de PRONG, c'est une véritable rafale de titres très Thrash Indus comme le font si bien les Ricains.
Morceaux simples, chant très scandé, riffs lascifs et ultra-carré, l'ensemble est monolithique et servi en pleine face. Idéal pour secouer sa tignasse, la musique envoie sévère, bien qu'elle reste un poil trop propre. DOPE frappe fort, sans faire particulièrement progresser le genre. Du moins en apparence... Parce que la nouveauté du combo, c'est d'ajouter des touches d'emo bien facile pour varier un morceau ou deux (voire en faire des pistes entières, comme ce « My funeral » bien moisi).
L'album ne casse pas des briques, mais envoie du lourd. Rapide, dense, on retrouve ce qui fait les points forts des pointures du genre. Seulement, ça manque d'une certaine prise de risques. L'album fait une excellente première impression, mais montre quelques faiblesses au bout de plusieurs écoutes, finissant presque par sonner un peu creux à mon goût. D'autant que, lorsqu'on connaît les précédentes sorties du groupe, on commence à connaître leur genre « Glam-Indus » et leurs textes de bad boys. Y a de quoi rester sur sa faim !
Bon, il faut reconnaître que la prod de l'ensemble est plus blindée qu'un char Leclerc. chaude et dense, elle est du plus bel effet et sert totalement la hargne presque punk des grattes. Le parti-pris d'effacer légèrement le chant par rapport aux guitares ajoute un plus très cool.
Et le morceau avec MONSIEUR Zakk Wylde (BLACK LABEL SOCIETY, ex OZZY pour les incultes) force le respect : ultra massif, carré et sans concession, reste le hit de l'album.
On n'en dira pas tant de la reprise de BILLY IDOL, « Rebel Yell » est passé à la moulinette pour un résultat franchement peu avenant.
A l'heure des comptes, DOPE réussit son pari, mais « juste juste quoi » comme disent les gens par chez moi. En effet, ça fonce et ça tape, rien à dire. Mais sur la longueur, ça s'épuise et les choix faits ne sont ni les plus risqués, ni les plus judicieux. Idéal pour se secouer un bon coup, mais pas encore à se jeter sur les murs.
Dommage, mes voisins commencent à m'oublier...
Rédigé par : Aneria | 14/20 | Nb de lectures : 10643