Ne vous trompez pas, le DOOMSTONE, dont il est ici question, n’a absolument rien à voir avec son homonyme américain qui nous avait gratifiés en 1994 d’un excellent album doom/black « Those whom Satan hath joined ». Il s’agit en fait d’une formation teutonne qui nous présente ici, son second album dans un registre plus conventionnel que leurs défunts alter-ego d’outre Atlantique.
DOOMSTONE fait dans un death thrash résolument tourné vers la scène américaine et ce n’est pas la masterisation réalisée au légendaire Morrisound studio qui me fera mentir.
Si la créativité, tant convoitée, n’est pas forcément au rendez-vous, DOOMSTONE s’en sort plutôt bien avec son métal à la lisière de plusieurs styles bien déterminés. D’abord, un côté assez thrash/bay area, notamment au niveau des guitares avec ici et là de légères incursions qui rappellent DEATH (le riff de « Killing ground »). Mais l’atmosphère générale présente tout au long de cet album, qui n’a de « Disharmonic » que le nom, demeure orientée vers le death métal old school « made in Florida ». Le chanteur réalise une assez belle performance, il module sa voix de façon assez intéressante et son imitation de Jeff Walkers est parfois même saisissante. Je préfère néanmoins ses growlings qui, s’ils ne sont pas extrardinaires, restent d’une efficacité respectable.
Bref, DOOMSTONE nous propose là un cd pas mal fichu mais qui a tout de même un son de « déjà entendu ». On passe tout de même un bon moment avec ce p’tit skeud mais on n’a pas là un groupe d’exception. Quant à la pochette totalement abstraite et au logo digne des pires moments de Mako dessin, je ne préfère même pas en parler…



Rédigé par : Tonton | 13/20 | Nb de lectures : 7103