Tiens donc, vous direz-vous, encore un énième groupe associé à la doublette infernale Jacob Bannon/Kurt Ballou, en sortant son skeud chez Deathwish et en profitant des studios Godcity pour en ressortir avec un son aussi chargé en gravier que puissant. Eh bien dans le cas de DOOMRIDERS, il faut se dire que c'est plus que naturel, puisque Nate Newton, bassiste de CONVERGE en compagnie des deux loustics précités, fait ici office de tête de poupe en se chargeant d'expédier du riff et du postillon au kilomètre. Une récréation (parce qu'OLD MAN GLOOM, c'était pas de la rigolade) grassouillette déjà entamée avec "Black Thunder", paru voilà de ça quatre ans, et d'un split avec DISFEAR l'an dernier.
En guise d'escort-boys, le chicano moustachu aura fait bonne pioche en s'entourant de l'ex-cogneur de CAVE IN et de gaillards issus des plus méconnus DISAPPEAR et CAST IRON HIKE, pour un résultat plus abouti que son prédécesseur. Tiraillé entre pesanteur stoner, efficacité rock'n roll, énergie hardcore et riffing metal à l'ancienne, ce nouvel opus ne fera pas tache aux côtés de vos rondelles de COLISEUM, ZOZOBRA, et autres ENTOMBED. Voire des vertes années de MASTODON et BARONESS, avec cet intangible attrait pour les leads héroïques qui fleurent bon le spandex ainsi que les éructations consciencieusement façonnées aux Gitanes Maïs.
Un album rugueux et avec de la bouteille qui, malgré le savoir-faire de ses protagonistes, possède une bien fâcheuse tendance à tomber dans la longueur et la redite. C'est que malgré les interludes, quatorze titres, ça fait beaucoup. Cet aspect mis à part, "Darkness Comes Alive" remplit à la perfection son rôle de divertissement neuronal de qualité et d'engrais pour système pileux. Ornementé d'un artwork de tueur signé par le tatoueur Thomas Hooper, dont le talent est également constatable sur le EP "True Nihilist" de THE HOPE CONSPIRACY, cet album est délivré dans un bien coquet digisleeve trois volets, le genre de conneries qui rajoute un peu plus de poids dans la balance. Que retenir de tout cela? Que DOOMRIDERS est l'archétype du groupe qui n'aura pas sa place a Panthéon du rock'n roll, mais qui se révèle si bien branlé qu'il ne peut en être que chaudement recommandable.
Non, pareil.
Pfffffffffffcccccchhhhhhhhhttt,plouf, fait le pétard mouillé plongé noyé.
Bref, parfois il y a un sursaut, parfois le chant atteint pleine poire, mais souvent, c'est seulement plat.
grosse déception.
vieillebranche Membre enregistré
Posté le: 05/02/2010 à 11h19 - (80551)
Et ben moi je le trouve super bon cet album!!! ça sent pas le pétard mouillé du tout pour ma part!
en prenant le projet tel qu'il est - un bon trip à jouer du rock'n roll qui tâche- je trouve que ça a la patate, ça groove, c'est ultra efficace, ça chatouille l'oreille juste comme il faut!
On pourra avoir le énième discours "ouais c'est pas novateur, ils ont rien inventé etc." mais comme de nombreux groupes: ils ne font pas dans l'originalité mais dans l'efficacité!! et pour moi elle es bien présente ici!
en plus ça doit avoir la pêche en live vu le style!
je ne vais pas miser tout sur eux, ni les soutenir en leur achetant tout leur merchandising, mais aller les voir en concert s'ils passent vers chez nous: CARREMENT!
josh IP:86.204.234.40 Invité
Posté le: 05/02/2010 à 11h29 - (80553)
chronique juste, album sympa en dessous du 1er. Le titre eponyme est qd meme un tube!
Alain Frost Membre enregistré
Posté le: 05/02/2010 à 16h21 - (80566)
Album bien efficace, avec de bons moments de rock n'roll qui restent bien en tête.
Comme l'a dit Crown_me, le groupe n'aura pas sa place au panthéon du rock mais c'est quand même super efficace et c'est tout ce qu'on demande à un groupe comme ça.
On dira ce qu'on veut mais le père Newton sait riffer!
Nico_Of_The_Dead Membre enregistré
Posté le: 05/02/2010 à 19h24 - (80577)
Un des meilleurs albums de 2009 pour moi!
anus fraicheur IP:93.22.85.253 Invité
Posté le: 06/02/2010 à 11h34 - (80588)
cet album a été une déception lors des premières écoutes mais il se révèle pas mal sur la longueur même si je préfère le 1er.
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En guise d'escort-boys, le chicano moustachu aura fait bonne pioche en s'entourant de l'ex-cogneur de CAVE IN et de gaillards issus des plus méconnus DISAPPEAR et CAST IRON HIKE, pour un résultat plus abouti que son prédécesseur. Tiraillé entre pesanteur stoner, efficacité rock'n roll, énergie hardcore et riffing metal à l'ancienne, ce nouvel opus ne fera pas tache aux côtés de vos rondelles de COLISEUM, ZOZOBRA, et autres ENTOMBED. Voire des vertes années de MASTODON et BARONESS, avec cet intangible attrait pour les leads héroïques qui fleurent bon le spandex ainsi que les éructations consciencieusement façonnées aux Gitanes Maïs.
Un album rugueux et avec de la bouteille qui, malgré le savoir-faire de ses protagonistes, possède une bien fâcheuse tendance à tomber dans la longueur et la redite. C'est que malgré les interludes, quatorze titres, ça fait beaucoup. Cet aspect mis à part, "Darkness Comes Alive" remplit à la perfection son rôle de divertissement neuronal de qualité et d'engrais pour système pileux. Ornementé d'un artwork de tueur signé par le tatoueur Thomas Hooper, dont le talent est également constatable sur le EP "True Nihilist" de THE HOPE CONSPIRACY, cet album est délivré dans un bien coquet digisleeve trois volets, le genre de conneries qui rajoute un peu plus de poids dans la balance. Que retenir de tout cela? Que DOOMRIDERS est l'archétype du groupe qui n'aura pas sa place a Panthéon du rock'n roll, mais qui se révèle si bien branlé qu'il ne peut en être que chaudement recommandable.
Rédigé par : Crown_Me | 14/20 | Nb de lectures : 11890