DOOMFOXX…voilà un nom qui commence à faire parler de lui dans la presse spécialisée. Et pour cause, ce premier album des australiens est très plaisant, pour qui aime le hard rock bluesy à la AC/DC et autres ROSE TATTOO. L’héritage est d’ailleurs moins surprenant quand on sait qu’un des membres de DOOMFOXX, le guitariste Mick Cocks, est un des musiciens originels de ROSE TATTOO.

Rien de bien révolutionnaire sur ce disque, donc, mais un bon rock qui fait taper du pied, et où la voix de Stuart McKie réchauffe comme peut le faire un vieux whisky écossais (c’est d’ailleurs l’origine du chanteur !). Et ça, à l’approche de l’hiver, c’est appréciable ! Remarquez, on en reprendra bien une bonne rasade régulièrement au cours de l’année…et des prochaines années aussi d’ailleurs, tant la musique de DOOMFOXX est de celles qui ne se démodent pas ! Rares sont les groupes qui peuvent se vanter de sortir un album aussi intemporel (d’autant plus, rappelons le, qu’il s’agit d’un premier album !), fidèle aux valeurs du rock n’roll comme on le pratique depuis quelques décennies chez le grand frère australien. Ceux qui ont apprécié les excellents (et un peu plus puissants) DANKO JONES se délecteront de ces rythmes basiques où chaque instrument tient une place de premier choix, nous rappelant que la recette guitare/basse/batterie suffit à une réelle efficacité.

Une petite ballade pour la route ("My beautiful friends"), plutôt dans le style Hard US (sorte de "Don't cry" acoustique), voilà le seul point faible de cet album. Pas que le titre soit mauvais, mais on se serait bien contenté des 11 autres morceaux rock s’enchaînant sans temps mort. Bon, il fallait un deuxième single plus vendeur que le premier ("Piece of me"), et c’est celui-là ! A mon humble avis, le groupe aurait tout à gagner à enfoncer le clou en sortant un autre titre plus réprésentatif de la musique de DOOMFOXX…

Bref, un bon album, incontournable pour les fans des groupes australiens précités ! De quoi patienter en attendant le prochain AC/DC…


Rédigé par : Sentenced | 14/20 | Nb de lectures : 13332