Décidément le High energy rock'n'roll a le vent en poupe en ce moment et ce malgré la fin annoncée des HELLACOPTERS, figure de proue du mouvement. DOCTOR HELL comme son nom l'indique vient de France (ben oui « There's no Hell, there's only France), de Lyon plus précisément. Et « Stir Up The Fire » est le 2nd album du groupe

« Stir Up The Fire » est un joyeux mélange de rock joué avec une énergie massive et de punk. La voix de Dens est dans un registre proche de celle de Lemmy, beuglée avec rage et puissance. On pense tour-à-tour à la bande de Lemmy, à HELLACOPTERS, c'est rock, c'est puissant, plein de fuzz et de feeling. Les rythmes sont variés, on va du mid au bien speed, le côté crad est excellent, et en plus c'est varié. Des arrangements viennent en effet diversifier l'ensemble comme un orgue hyper gras sur l'excellent « Pain & pleasure », du chant d'Indien de la guitare acoustique, et du chant parlé au début « Endless journey », une voix un peu trafiquée sur le motörheadien « Can run can’t hide » (1min 52s!). Un second chanteur, Wayne Garth McGarth intervient sur « Brother » un mid un peu plus mélodique. Le groupe lève d'ailleurs un petit peu le pied sur des titres comme « Get it together » ou « Human bomb » faussement calme avec un refrain surpuissant. Le groupe termine par un autre speederie de 1min57s! Vous l'aurez compris les titres sont très courts le plus long culminant à 3min34 s.

Ce « Stir Up The Fire » est un condencé d'énergie brute et de savoir-faire rock'n'roll, si l'originalité n'est pas le but recherché, elle est présente par petite touche. En un mot waouh! Ça décoiffe! Vivement conseillé! Mais jusqu'où va aller Bad Reputation, je me le demande tellement ce label (chez qui je n'ai pas d'action, je le précise) nous propose des disques excellents.

Je suppose que DOCTOR HELL doit déchirer sa mémé sur scène tant il dépote sur disque. Pour faire un reproche on va dire que c'est trop court (28min comme « Reign in blood ») mais tellement intense qu'après on ne peut que réappuyer sur play!


Rédigé par : papy cyril | 17/20 | Nb de lectures : 12699