DIVINE LUST - The Bitterest Flavours (Deadsun/Season of Mist) - 24/07/2009 @ 09h42
Le Portugal, l’autre pays du métal.
Après WITCHBREED, AVA INFERI, HEAVENWOOD, quelques challengers et des leaders mondialement, reconnus, c’est au tour de DIVINE LUST de nous proposer son travail.
Fondé en 1998, DL sortit une démo en 1999 et un premier album éponyme en 2002. Celui-ci rencontra un succès d’estime, mais sans plus.
Il aura fallu six années aux Lusitaniens pour accoucher de ce second opus. Et grand bien leur a pris. Avec ce « The Bitterest Flavours », ils nous proposent un mélange intelligent de heavy et de doom.
La production est bonne sans être transcendante (je pense aux premiers TRISTITIA), mais la qualité des compositions n’en pâtit pas. Les mélodies, nombreuses, reposent sur un fond rythmique très low tempo. Les leads heavy, que ce soit à la basse (eh oui) ou à la guitare (principalement), s’y posent avec charme, sans prétention ni ridicule.
Le chanteur s’est racheté une conduite et nous propose un chant grave heavy qui tient la route. Il assure aussi bien le suave posé, à la limite du romantique, que la voix de tête puissante.
Les rythmes sont variés et les chansons s’en démarquent d’autant plus les unes des autres. Chacune a son âme et ne pâlit pas à côté des autres.
En plus du quatuor classique guitare/basse/batterie/voix, un violon qui semble avoir été emprunté à MY DYING BRIDE fait des apparitions des plus réussies, même si nous nageons ici en plein cliché. C’est bien fait, rien à redire. Une demoiselle donne également de la voix, très aérienne vous vous en douterez pour ce style, ce qui rajoute un peu de charme aux titres ainsi agrémentés.
Et le tout est baigné dans des atmosphères de synthés (un peu artificiels mais jamais de mauvais goût).
L’album s’écoute d’un bout à l’autre sans perdre son souffle. Jusqu’au dernier titre, « The White Flash » qui passerait aisément pour une reprise de DEPECHE MODE à la sauce heavy.
Un album pour passer un bon moment, malgré les petits défauts. On y revient sans rechigner.
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Après WITCHBREED, AVA INFERI, HEAVENWOOD, quelques challengers et des leaders mondialement, reconnus, c’est au tour de DIVINE LUST de nous proposer son travail.
Fondé en 1998, DL sortit une démo en 1999 et un premier album éponyme en 2002. Celui-ci rencontra un succès d’estime, mais sans plus.
Il aura fallu six années aux Lusitaniens pour accoucher de ce second opus. Et grand bien leur a pris. Avec ce « The Bitterest Flavours », ils nous proposent un mélange intelligent de heavy et de doom.
La production est bonne sans être transcendante (je pense aux premiers TRISTITIA), mais la qualité des compositions n’en pâtit pas. Les mélodies, nombreuses, reposent sur un fond rythmique très low tempo. Les leads heavy, que ce soit à la basse (eh oui) ou à la guitare (principalement), s’y posent avec charme, sans prétention ni ridicule.
Le chanteur s’est racheté une conduite et nous propose un chant grave heavy qui tient la route. Il assure aussi bien le suave posé, à la limite du romantique, que la voix de tête puissante.
Les rythmes sont variés et les chansons s’en démarquent d’autant plus les unes des autres. Chacune a son âme et ne pâlit pas à côté des autres.
En plus du quatuor classique guitare/basse/batterie/voix, un violon qui semble avoir été emprunté à MY DYING BRIDE fait des apparitions des plus réussies, même si nous nageons ici en plein cliché. C’est bien fait, rien à redire. Une demoiselle donne également de la voix, très aérienne vous vous en douterez pour ce style, ce qui rajoute un peu de charme aux titres ainsi agrémentés.
Et le tout est baigné dans des atmosphères de synthés (un peu artificiels mais jamais de mauvais goût).
L’album s’écoute d’un bout à l’autre sans perdre son souffle. Jusqu’au dernier titre, « The White Flash » qui passerait aisément pour une reprise de DEPECHE MODE à la sauce heavy.
Un album pour passer un bon moment, malgré les petits défauts. On y revient sans rechigner.
Rédigé par : Matthieu | 13.5/20 | Nb de lectures : 10085