La mode revival Thrash n’a peut-être pas perduré plus que de raison, mais fait étonnant : elle a eu le temps d’atteindre la France. Je n’aurais jamais cru entendre un groupe français pencher très nettement vers du Thrash Bay Area à l’instar de centaines de formations américaines ou britanniques (ou italiennes chez les labels de seconde zone). DISCONNECTED BRAIN est formé dans le coin d’Aix-les-Bains en 2006, et prendra son temps afin de faire les choses bien et de sortir un premier EP 6 titres, Descent Into Hell, en 2011.
Citant comme influences METALLICA et PANTERA d’un côté, DISTURBED et LIMP BIZKIT de l’autre, DISCONNECTED BRAIN ne laisse pas vraiment transparaître ses influences néo (ouf ! j’espère que j’ai retrouvé quelques lecteurs qui étaient sur le point de partir une ligne auparavant) et s’avère être très Thrash. Tout au plus retrouvera-t-on quelques riffs en mode « Metalcore de chez M&O Music » comme au début de "Demolition", mais c’est tout. Le quintette joue plutôt un Thrash très Bay Area, très proche de METALLICA toutes périodes avec quelques accès de chant plus cool à la xJamesxHetfieldx (cf. le début acoustique de "Have to Fight" rondement mené). De chant parlons-en, les vocalises de Steve sont très classiques mais parfaites pour le style (bien qu’un accent un peu trop français subsiste), parfois accompagnées de chœurs Thrash plus criés. Les 6 morceaux sont autant de hits Thrash, avec un tempo pas très speed mais avec une prod assez moderne qui fait péter les rythmiques, nous rapprochant pas mal d’un EVILE. Des riffs percutants, des solos nickel-chrome, des morceaux direct facilement mémorisables, il n’y a pas grand-chose à redire le Thrash de DISCONNECTED BRAIN est tout fait correct.
Reste bien sûr un manque d’originalité, mais c’est du Thrash et l’efficacité compte avant tout. DISCONNECTED BRAIN est peut-être noyé dans la masse de tous les groupes pratiquant du Thrash d’obédience US plus ou moins moderne, mais son Thrash est bon et c’est l’essentiel. On verra ce que donnera l’album complet, mais Descent Into Hell est un bon début. Les amateurs de METALLICA devraient suivre cette formation de près, qui pourrait bien nous surprendre dans un avenir proche. Ah, et la pochette est marrante et originale, ça change un peu.
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Citant comme influences METALLICA et PANTERA d’un côté, DISTURBED et LIMP BIZKIT de l’autre, DISCONNECTED BRAIN ne laisse pas vraiment transparaître ses influences néo (ouf ! j’espère que j’ai retrouvé quelques lecteurs qui étaient sur le point de partir une ligne auparavant) et s’avère être très Thrash. Tout au plus retrouvera-t-on quelques riffs en mode « Metalcore de chez M&O Music » comme au début de "Demolition", mais c’est tout. Le quintette joue plutôt un Thrash très Bay Area, très proche de METALLICA toutes périodes avec quelques accès de chant plus cool à la xJamesxHetfieldx (cf. le début acoustique de "Have to Fight" rondement mené). De chant parlons-en, les vocalises de Steve sont très classiques mais parfaites pour le style (bien qu’un accent un peu trop français subsiste), parfois accompagnées de chœurs Thrash plus criés. Les 6 morceaux sont autant de hits Thrash, avec un tempo pas très speed mais avec une prod assez moderne qui fait péter les rythmiques, nous rapprochant pas mal d’un EVILE. Des riffs percutants, des solos nickel-chrome, des morceaux direct facilement mémorisables, il n’y a pas grand-chose à redire le Thrash de DISCONNECTED BRAIN est tout fait correct.
Reste bien sûr un manque d’originalité, mais c’est du Thrash et l’efficacité compte avant tout. DISCONNECTED BRAIN est peut-être noyé dans la masse de tous les groupes pratiquant du Thrash d’obédience US plus ou moins moderne, mais son Thrash est bon et c’est l’essentiel. On verra ce que donnera l’album complet, mais Descent Into Hell est un bon début. Les amateurs de METALLICA devraient suivre cette formation de près, qui pourrait bien nous surprendre dans un avenir proche. Ah, et la pochette est marrante et originale, ça change un peu.
Rédigé par : ZeSnake | 7/10 | Nb de lectures : 11614