DIE YOUNG - Graven Images (Alveran Records) - 14/06/2007 @ 10h15
Le Texas est un Etat à deux personnalités musicales. Si on excepte la country, on peut remarquer que la scène indie rock est bien implantée à El Paso et Austin alors que les coreux pure souche ont tendance à être concentrés dans les environs de Dallas et Houston.
Ici, nous parlerons de metal hardcore burné et sans compromis avec ce groupe originaire de Houston justement.
« Graven Images » est le premier véritable album de Die Young, il fait suite à un EP « Survival Instinct » et un CD regroupant leurs précédents morceaux de divers réalisations « The Message ».
Furieux, rageur et percutant. Tels sont les adjectif qui collent le mieux à « Graven Images ». Alors que certains groupes de metal hardcore incorporent des plans lents ou beatdown, Die Young préfère la force de frappe pure et l’énergie. Les 15 titres de l’album sont avalés en un peu plus de 25 min ce qui témoigne de la vitesse des compositions.
L’album démarre sur « Making A Killing », titre de 27 secondes qui est un condensé de ce que Die Young est capable de faire : rapidité d’exécution, violence et colère le tout avec des paroles engagées. Le précédent opus « The Message » était déjà percutant et c’est avec joie que j’ai constaté la stagnation musicale du groupe. Le hardcore métallique de Die Young est toujours aussi virulent et ce groupe n’est amené qu’à croître avec le temps. Presque une référence au Texas (avec leurs compatriotes de Will To Live, plus vieux combo de l’Etat encore en activité), les ptits gars sont promis à un bel avenir. Quelque part entre Since The Flood, Trial et Terror, la musique des Texans est un véritable bonheur pour les amateurs du genre.
Les compositions ont ce petit quelque chose d’évocateur. Malgré le manque d’originalité flagrant, Die Young assène à l’auditeur des titres rageurs et sans compromis. Prenez « The Story Of Our Lives » par exemple. Difficile de ne pas penser à Ringworm en écoutant ce titre : rapide, riffs saignants et rapides, batterie rapide et percutante. Tous les ingrédients pour faire un bon album de metal hardcore sont présents.
Les morceaux sont assez uniformes et homogènes. Rapides et directes dans l’ensemble, seul « Become The Change » entièrement mid tempo semble se dégager de la masse. On peut noter deux interludes « In Limbo » et « Desperate Hope » tout en guitares acoustiques. Superbes et relaxants avant de se relancer dans le torrent de haine.
Cette haine semble omniprésente dans « Graven Images, rarement un CD ne m’aura autant enthousiasmé dès la première écoute. Accrocheur et solide, l’album se dévore encore et encore, sans lassitude ni désintérêt.
Le gros défaut de l’album est la voix de The Reverend White Devil (sic). Ultra rocailleuse, croisement entre un pitbull sous LSD et un supporter de l’AS Roma, je n’ai jamais supporté sa voix. Le timbre est très désagréable à l’oreille et on ne comprend pas un mot, ce qui est dommage en raison de la forte politisation des paroles.
D’ailleurs, ces dernières sont importantes pour nos Texans. Loin des clichés habituels (crew, potes, loyauté, honneur et autres blablas superficiels) et à l’instar de Trail ou Catharsis (deux fabuleux groupes soit dit en passant), Die Young compte faire passer un message dans sa musique. Anti mondialisme, guerre, critique de la religion, idées sociales et politiques, à peu près tous les sujets y passent. Que l’on soit d’accord ou non avec les idées véhiculées, on ne peut qu’être content de constater que certains groupes s’expriment encore dans leur musique, ce qui fait partie intégrante du hardcore.
Die Young s’est déjà fait un nom sur la scène texane. Avec « Graven Images », il y a fort à parier que le groupe marque le coup pour enfin être reconnu dans tous les Etats-Unis. Ne passez pas à côté de cet album en tout cas car il n’échappe à la sélection qu’à cause de cette voix à la limite du supportable.
Hey, pas mal du tout ce groupe !
Et bonne chronique, bien détaillée et bien complète !
Les titres sur leur MySpace sont assez sympa, mais comme xVoBx, moi aussi je bloque un peu sur la voix....J'aime pas trop les Pitbulls... ;) Par contre, niveau zik je trouve ça bien sympa, mais ça n'atteint pas pour autant la puissance de feu d'un Cast Aside... ;)
Candiria-Thon Membre enregistré
Posté le: 14/06/2007 à 16h12 - (43396)
le split avec 7 Generations arrachait bien, ce groupe est sympa, bien corrosif...
Le Slave Barbu Membre enregistré
Posté le: 14/06/2007 à 20h38 - (43401)
Sympa.
invité IP:193.251.220.28< Invité
Posté le: 19/07/2007 à 18h51 - (44379)
En fait, il déchire grave cet album, le coté Holy Terror à la Integrity/Ringworn concurrence le groove tout Death Threat/Madball...Tuerie !
Candiria-Thon
Coqflo IP: Invité
Posté le: 22/01/2022 à 11h30 - (132928)
l, ex batteur de brand. Of sacrifice rob. Zalischi va faire revenir alveran records en signant son nouveau projet avec l, ex chanteur de walking dead on brodaway nils lazinger qui sera une collorabotion usa allmagne. Au printemps 2022
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Ici, nous parlerons de metal hardcore burné et sans compromis avec ce groupe originaire de Houston justement.
« Graven Images » est le premier véritable album de Die Young, il fait suite à un EP « Survival Instinct » et un CD regroupant leurs précédents morceaux de divers réalisations « The Message ».
Furieux, rageur et percutant. Tels sont les adjectif qui collent le mieux à « Graven Images ». Alors que certains groupes de metal hardcore incorporent des plans lents ou beatdown, Die Young préfère la force de frappe pure et l’énergie. Les 15 titres de l’album sont avalés en un peu plus de 25 min ce qui témoigne de la vitesse des compositions.
L’album démarre sur « Making A Killing », titre de 27 secondes qui est un condensé de ce que Die Young est capable de faire : rapidité d’exécution, violence et colère le tout avec des paroles engagées. Le précédent opus « The Message » était déjà percutant et c’est avec joie que j’ai constaté la stagnation musicale du groupe. Le hardcore métallique de Die Young est toujours aussi virulent et ce groupe n’est amené qu’à croître avec le temps. Presque une référence au Texas (avec leurs compatriotes de Will To Live, plus vieux combo de l’Etat encore en activité), les ptits gars sont promis à un bel avenir. Quelque part entre Since The Flood, Trial et Terror, la musique des Texans est un véritable bonheur pour les amateurs du genre.
Les compositions ont ce petit quelque chose d’évocateur. Malgré le manque d’originalité flagrant, Die Young assène à l’auditeur des titres rageurs et sans compromis. Prenez « The Story Of Our Lives » par exemple. Difficile de ne pas penser à Ringworm en écoutant ce titre : rapide, riffs saignants et rapides, batterie rapide et percutante. Tous les ingrédients pour faire un bon album de metal hardcore sont présents.
Les morceaux sont assez uniformes et homogènes. Rapides et directes dans l’ensemble, seul « Become The Change » entièrement mid tempo semble se dégager de la masse. On peut noter deux interludes « In Limbo » et « Desperate Hope » tout en guitares acoustiques. Superbes et relaxants avant de se relancer dans le torrent de haine.
Cette haine semble omniprésente dans « Graven Images, rarement un CD ne m’aura autant enthousiasmé dès la première écoute. Accrocheur et solide, l’album se dévore encore et encore, sans lassitude ni désintérêt.
Le gros défaut de l’album est la voix de The Reverend White Devil (sic). Ultra rocailleuse, croisement entre un pitbull sous LSD et un supporter de l’AS Roma, je n’ai jamais supporté sa voix. Le timbre est très désagréable à l’oreille et on ne comprend pas un mot, ce qui est dommage en raison de la forte politisation des paroles.
D’ailleurs, ces dernières sont importantes pour nos Texans. Loin des clichés habituels (crew, potes, loyauté, honneur et autres blablas superficiels) et à l’instar de Trail ou Catharsis (deux fabuleux groupes soit dit en passant), Die Young compte faire passer un message dans sa musique. Anti mondialisme, guerre, critique de la religion, idées sociales et politiques, à peu près tous les sujets y passent. Que l’on soit d’accord ou non avec les idées véhiculées, on ne peut qu’être content de constater que certains groupes s’expriment encore dans leur musique, ce qui fait partie intégrante du hardcore.
Die Young s’est déjà fait un nom sur la scène texane. Avec « Graven Images », il y a fort à parier que le groupe marque le coup pour enfin être reconnu dans tous les Etats-Unis. Ne passez pas à côté de cet album en tout cas car il n’échappe à la sélection qu’à cause de cette voix à la limite du supportable.
Rédigé par : Vision Of Beuh | 16/20 | Nb de lectures : 10856