DICTATED - The Deceived (Metal Blade/Season of Mist) - 05/09/2014 @ 07h09
Avec sa pochette qui met à terre un paquet de concurrents du forum "Visual shit" et son logo d’une platitude évoquant les paysages de sa belle patrie néerlandaise, DICTATED démarre bien mal. Pourtant, j’avais envie d’y croire.
Si, si.
Fraîchement signé chez Metal Blade, le death metal sauvage et débridé promis dans le mince feuillet promo met l’eau à la bouche. Pensez donc, en prime, Henri Sattler (GOD DETHRONED) est dans les rangs de la fine équipe pour cogner sur sa basse. Mince argument marketing au final pour un album banal et sans conviction. Prise de risques ? Passez votre chemin, espèce de malotru !
Pourtant, à l'écoute des premiers morceaux, je pensais bien me frotter les esgourdes sur une belle bête qui n'aurait pas dépareillé aux côtés des glorieux débuts de ses compatriotes GOREFEST, THANATOS et SINISTER. Souvenez-vous, cette école néerlandaise typique du début des années 90, où les riffs-lancer de marteau se livraient une compet' acharnée avec les accélérations usainboltiennes (raaah lovely... "The glorious dead" de GOREFEST). Sauf qu'il ne m'a pas fallu beaucoup plus de temps pour démasquer la supercherie : ce club des cinq est un vil tripot où le manque d'inspiration est érigé en ligne de conduite. Gare au futal, ça tâche, le frichti est ici réchauffé, les ingrédients fleurent bon le death besogneux, les mid-tempos grumeleux et les blasts plâtreux. Le tout est régurgité sans grande envie par une section (a)rythmique qui débite les riffs de fond de cuve au kilomètre.
Burps.
Vous cherchez de l’originalité ? Ah, oui... ce sont deux donzelles, Sonja et Jessica, qui martyrisent les manches endoloris.
Rien d’mieux à vous proposer. On ferme, i’s’fait tard. Fatigué.
*Baille*
Qu'ajouter... on me crachouille dans l’oreillette que quelques velléités modernistes font irruption, ci et là : calez quelques breaks deathcore, ajoutez deux-trois jumping parts et lourdez du power-riff histoire de dire que le bouzin a au moins le mérite de ne pas s’inscrire pas le revival old school qui zombifie le death metal depuis quelques années maintenant. Quant à la prod’, puissante et velue, made in Soundlodge studios, ça pète, ça gicle, c’est du tout bon…mais ne dit-on pas que le contenu tout est aussi important que le contenant ?
*Baille*
Vous l'aurez donc compris, les épicuriens que nous sommes tous plus ou moins ne trouveront pas ici matière à fouetter une jolie paire de fesses dodues, mais à peine de quoi bifler mollement une joue grasse et boutonneuse.
Rédigé par : TarGhost | 09/20 | Nb de lectures : 11507
Allez, j'ai mis un 2/5 histoire de dire que l'extrait est quand même pas si mal, il faut pas toujours jurer que par l'originalité, ils font le job.
Tiens, j'y verrai même l'ombre de BOLT THROWER planer sur la 2ème partie du morceau.
Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site
Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs.
S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos
Si, si.
Fraîchement signé chez Metal Blade, le death metal sauvage et débridé promis dans le mince feuillet promo met l’eau à la bouche. Pensez donc, en prime, Henri Sattler (GOD DETHRONED) est dans les rangs de la fine équipe pour cogner sur sa basse. Mince argument marketing au final pour un album banal et sans conviction. Prise de risques ? Passez votre chemin, espèce de malotru !
Pourtant, à l'écoute des premiers morceaux, je pensais bien me frotter les esgourdes sur une belle bête qui n'aurait pas dépareillé aux côtés des glorieux débuts de ses compatriotes GOREFEST, THANATOS et SINISTER. Souvenez-vous, cette école néerlandaise typique du début des années 90, où les riffs-lancer de marteau se livraient une compet' acharnée avec les accélérations usainboltiennes (raaah lovely... "The glorious dead" de GOREFEST). Sauf qu'il ne m'a pas fallu beaucoup plus de temps pour démasquer la supercherie : ce club des cinq est un vil tripot où le manque d'inspiration est érigé en ligne de conduite. Gare au futal, ça tâche, le frichti est ici réchauffé, les ingrédients fleurent bon le death besogneux, les mid-tempos grumeleux et les blasts plâtreux. Le tout est régurgité sans grande envie par une section (a)rythmique qui débite les riffs de fond de cuve au kilomètre.
Burps.
Vous cherchez de l’originalité ? Ah, oui... ce sont deux donzelles, Sonja et Jessica, qui martyrisent les manches endoloris.
Rien d’mieux à vous proposer. On ferme, i’s’fait tard. Fatigué.
*Baille*
Qu'ajouter... on me crachouille dans l’oreillette que quelques velléités modernistes font irruption, ci et là : calez quelques breaks deathcore, ajoutez deux-trois jumping parts et lourdez du power-riff histoire de dire que le bouzin a au moins le mérite de ne pas s’inscrire pas le revival old school qui zombifie le death metal depuis quelques années maintenant. Quant à la prod’, puissante et velue, made in Soundlodge studios, ça pète, ça gicle, c’est du tout bon…mais ne dit-on pas que le contenu tout est aussi important que le contenant ?
*Baille*
Vous l'aurez donc compris, les épicuriens que nous sommes tous plus ou moins ne trouveront pas ici matière à fouetter une jolie paire de fesses dodues, mais à peine de quoi bifler mollement une joue grasse et boutonneuse.
Rédigé par : TarGhost | 09/20 | Nb de lectures : 11507