« An eye for an Eye » est le premier album des cow-boys allemands à venir dans mes oreilles, et à lire mes petits camarades, Boz The Killer et Kid Shaka, ils n'ont pas changer leur winchester d'épaule mais sont peut-être passé par le Mexique pour acheter des épices.

On a toujours une grosse influence de Morricone et une ambiance western spaghetti, mais les guitares sont assez grasses, l'ambiance est parfois malsaine, et les guitares suffisamment abrasives pour m'avoir fait penser par moments à MINISTRY (« Here comes the pain », leurs arrangements m'ont fait penser à FAITH NO MORE. Bien sûr le plus flagrant reste le mélange musique de western et heavy metal mais ce sont les ambiances variées qui sont les plus prenantes, parfois hypnotique (« Wild Bunch »), souvent on se dit que l'album pourrait être la BO d'un western à la fois classique et moderne et violent. C'est d'ailleurs à nouveau un concept album, une dispute au sujet de la religion tourne mal autour de 2 amis, l'un tue l'autre puis finit pas être pendu... « oeil pour oeil; dent pour dent ». Le vocaliste transparaît de temps à autres comme complètement halluciné. Les arrangements sont eux aussi varié et somptueux comme par exemple sur la reprise de « Riders on the storm » avec des choeurs et arrangements classiques et un flûte, le groupe rend à la fois hommage aux DOORS et fait sien le morceau. Il en va de même pour « Give up », sorte de ballade et « My Heaven strike me down » où l'on entend du sitar, semble-t-il. « When the circus comes to town » propose une ambiance de cirque (tiens donc avec un titre pareil!) la rythmique m'a fait penser au FNM des derniers album. L'album a commencer par « An eye for an eye », il finit (presque) sur « A tooth for a Tooth », juste en dobro, chant et harmonica. L'album en fait se termine vraiment sur une reprise de Johnny Cash donc forcément country qui raconte les 25 dernières minutes avant l'exécution (avec semble-t-il de nombreux chanteurs... le promo étant particulièrement avare en infos).

Les nostalgiques du tout premier album seront heureux de retrouver pour un titre, « Here comes the pain », Tom Angelripper de SODOM en guest. Le groupe réussit particulièrement bien son coup (pang!) avec un album qui engloutit l'auditeur qui se trouve pris par l'ambiance que le disque dégage. Vraiment prenant!


Rédigé par : papy cyril | 16,5/20 | Nb de lectures : 10429