Oh la la, que de difficultés pour écrire cette kronik sur ce nouvel album des DEW-SCENTED. Pourtant, je les connais bien ceux-ci, et j'apprécie réellement leur Thrash très moderne et énergique. Pourtant cette galette me fait l'effet d'une écharde, au milieu d'une discographie brillante: elle fait chier :).

Continuant inlassablement la revue du dictionnaire, sur la page des "i", ils se seront arrêtés sur "Incinerate" cette fois-ci. C'est évidemment plus sombre que "Immaculate", mais ça a aussi moins d'impact que ... "Impact" évidemment. Alors que nous avions l'habitude de démarrages "pan-dans-la-gueule", cette fois-ci nous avons droit à une longue intro bien lourde, qui sera d'ailleurs reprise par l'outro, permettant avec évidence la fermeture de la parenthèse.

Cette lourdeur se retrouvera tout au long de l'album, et c'est bien là que le bât blesse car je ne m'attendais pas à ça de leur part, en effet, en dehors de "The Fraud" et aussi "That’s why I despite you", il n'y plus dans cet album cette impression d'usine à riffs sautillants, marque de fabrique du groupe! Est-ce cet élément qui nous aura fait assister l'an passé à une valse des musiciens, à qui je m'en vais, à qui je reviens? Ces problèmes de line-up sont certainement liés au résultat. Je trouve ça plat et convenu ; à 100 lieues de ce à quoi le groupe nous avait habitués. Alors certes ça bastonne bien évidemment, ça blaste à tout va, et ça découpe des bûches comme à un festival de bûcherons… tout ça c’est bien mais pas suffisant, hélas.

Et l'apparition d'un Mille Petrozza au chant sur un très kréatorien "Retain the Scars" ne vient pas sauver l'embarcation qui prend l'eau (il y a aussi Jeff Waters et Gus G. comme invités sur l’album). Moussaillons, écopez maintenant!, et venez nous prouver que vous êtes toujours les bêtes de scènes que vous avez toujours été, mais surtout revenez à vos fondamentaux: la rapidité dans les riffs plutôt que la lourdeur!


Rédigé par : BozKiller | 13/20 | Nb de lectures : 11230