A l'heure où une formation comme Craddle est en difficulté et s'apprete à sortir un LP à grand renfort d'orchestre philarmonique et d'interviews, la relève est dors et déjà là, tapie dans l'ombre d'où elle ne devrait pas sortir, prète à en découdre avec les plus grands. Destinity en fait clairement partie.
Troisème album pour les blackmetaleux Lyonnais, ce disque a été enegistré en 24 jours au studio Kohlekeller en allemagne, ce qui explique la bonne production de l'album. Pour ceux qui ne connaissent pas Destinity, on peux dire qu'ils font du black symphonique assez proche de Craddle (au niveau du chant), mais surtout de Dimmu Borgir et d'Emperor (pour la musique). Cette comparaison, certes flateuse, ne dois pas empècher les gens de jeter une oreille attentive sur leur musique de peur de tomber sur un enième clône, car à l'écoute ce cet opus, on retrouve l'originalité des groupes sus-nommés de leur début, à une époque où ils étaient encore inspirés (sauf pour Emperor qui n'a jamais baissé en qualité et en intensité).
La musique est vraiment le point fort de la formation, alternant les moments speed, black, death et surtout heavy, avec de très belle parties de guitares font que l'ensemble de l'album passe très vite. Aucun titre n'est redondant formant un tout cohérant, une oeuvre dédiée au chaos, au misanthropisme et à la haine. Cette haine distillée avec soin par Mick, qui hurle son dégout de tout ce qui l'entoure (alterant chant death et black, les parties plus claires étant assurées par le clavier Morteüs), en français et majoritairement en anglais. J'avoue bien aimer les groupes qui chante en français, le chant black passant très très bien dans la langue de molière. De plus je trouve que le côté haine est accentué dans notre langue, la portée des mots est plus importante (faut dire que c'est notre langue maternelle donc ça peux se comprendre), et le phrasé Français plus adapté pour exprimer des sentiments aussi forts.
La zique me rapelle le Dimmu du début, avec de belles parties de clavier qui donnent tantôt un aspect épique au morceau, tantôt un côté sombre et malsain.
On retouve sur le CD, une piste vidéo qui nous montre un extrait de concert à Salon de Provence en avril 2002. Seul reproche, c'est filmé du fond de la salle, donc non ne voit que les slammeurs. Y'a bien quelques plans du devant de la scène, mais le clip aurait mériter d'être filmé de beaucoup plus près.
En résumé, si vous êtes comme moi, nostalgique de cette période où nos idoles (hum hum) de maintenant étaient dangeureuses, qu'elles faisaient une musique qui arrivait encore à nous donner la chair de poule, et qui ne se prostituaient pas, opter pour Destinity, vous ne serez pas déçu. Si vous ne jurer que par le raw black metal et ètes allerigique au clavier, passer votre chemin ... mais vous louperez quelque chose d'intense ! Tans pis pour vous !!


Rédigé par : Kurglom | 16/20 | Nb de lectures : 8334