P‘tin ch’ui un peu à la bourre sur ce disque. Faut dire que l’hibernation a été longue cette année, du coup j’ai un très léger « huit mois de retard ».
Du coup cette kro pourrai presque être un Remember tellement je suis à la bourre. Quand on sait qu’en plus Mick le chanteur emblématique de la formation a mis les voiles depuis, cette kro aura vraiment une saveur particulière.

Sixième album studio pour nos Lyonnais, ce « Resolve In crimson » suit un « XI reason to see » très réussi, où le groupe avait su allier death & sympho de manière cohérente.
Ce nouvel opus marque une évolution. Certains vont encore crier au retournement de veste, mais ce RIC est un pur album de death scandinave. S’il y’a bien un truc qui me provoque une poussée d’acné purulente et me gave au plus haut point c’est bien le death scandinave (et le speed teuton accessoirement). Pas que je n’aime pas, mais je m’en suis gavé jusqu’à ce que les dents du fond y baignent. Bref c’est l’overdose !
Du coup j’ai eu quelques craintes, lorsque Black Sun Rising retentit, mais une fois les 2 premières minutes passées, je dois bien avouer que mes craintes se sont envolées et j’ai vraiment pris mon pied. Bon sang que ce disque est bon ! Vous allez me dire que comme d’hab, je suce les groupes français, que je ne suis pas objectif, que je sur-note blah blah blah. Mais diantre … ce disque est une tuerie !

La prod: dantesque. Tout est audible … et de la matière y’en a ! Et c’est vraiment loin d’être mou du genou, ça dépote sur chaque titre.
La gratte : je pense que le nouvel arrivant Seb y ‘est pour quelque chose. Ca shred du début à la fin. De la branlette comme j’aime, pas démonstratif, juste excellent. Alors c’est clair que les riffs sont du death scandinave, mais ils sont bons, même sans être originaux. On a droit à une bonne quarantaine de minutes de purs riffs et de déferlante de gratte. J’adore !
Et puis les titres … des hits en puissance. L’ouverture « Black Sun rising » vous donne la couleur de l’album. C’est comme ça tout le temps. Je ne peux que vous inviter à vous jeter sur « Can’t stand the sight » … un pur hit. Le titre parfait, les guitares, le chant, le refrain la construction du titre et … et … même le synthé se paye un riff de malade sur le refrain (et pour que je dise ça c’est que c’est du tout bon).

Mick est excellent. Alternant growl death/black et quelques refrains en chant clair (l’usage du chant clair n’est pas systématique sur chaque titre … je dis ça pour les allergiques). Une très belle prestation, certainement sa meilleure. Ecouter « Redshift » pour vous en convaincre. Là aussi super titre tout en nuance (trop court à mon goût).
Les neuf chansons défilent à toute vitesse. J’en aurai vraiment aimé une ou deux de plus.
A noter que le sieur Stéphane « je ferai-mieux-de-bosser-sur-le-prochain-LB » Buriez pousse la comptine sur le rageur « A scent of scorn ». Là aussi, une belle boucherie !

Il est clair que l’on ne tient pas le disque le plus original de l’année (dernière … oui je sais), mais pour moi il me réconcilie clairement avec ce style, car l’interprétation est magistrale et le disque super catchy. On tient là leur production la plus accessible mais clairement la plus aboutie. Ou comment concilier bestialité et musicalité en 43 minutes.
Est-ce un nouveau cap durable pour Destinity ? Vont-ils réussir à trouver un autre hurleur ? Et garder Seb ?
Déconnez pas les gars … j’en veux un autre comme ça (et faite revenir Mick ok ?!!).



Rédigé par : Kurglom | 18/20 | Nb de lectures : 16404