DESPONDENCY - Revelation IV (Rise Of The Nemesis) (Brutal Bands) - 15/05/2009 @ 09h09
Fait soif! T’as la bouche sèche et les mains moites, fébriles, de celui qui a un peu trop l’habitude de picoler. Ca gratte. T’as les pupilles perdues, étrécies. Ca gratte. Ces putains de bestioles qui te bouffent le bide. Par où elles rentrent, putain? Ca graaaaaatte!!!
C’est dans ces cas extrêmes, médicaux, que toutes les bouteilles sont vides et que ton deal est au trou. Merde, tu vas pas te saouler à l’huile d’olive hein? Et évite les lignes de Borax. Pour te retrouver avec la gueule aussi pâteuse et l’oeil vitreux que si t’avais fumé le mastic moisi de la baignoire... Vraiment, évite.
Bon, comme tu veux...
Le dernier DESPONDENCY, c’est un peu le subutex du pauvre distribué en période de manque. De quoi planer bas en attendant les grosses livraisons de crack pour deatheux que seront les prochains DEVOURMENT et SUFFOCATION.
Parce qu’il n’y a rien de bien tripant dans le genre ces derniers mois, on s’enthousiasme pour les seconds couteaux. C’est bien légitime.
Il faut néanmoins confesser que le premier long métrage des Allemands, “God on Acid”, fait partie des disques que j’aime secrètement. Un petit péché honteux que je ne peux m’empêcher d’écouter, pour savourer sa batterie stéroïdée, sa pochette craspec et ses riffs au gibolin. Un ersatz de DEVOURMENT propre et costaud. Germanique.
Le genre de truc qu’on aime sans trop savoir pourquoi, mais après tout, qu’est-ce que ça peut foutre?
On pouvait le pressentir avec leur précédent maxi, les DESPONDENCY ont décidé d’abandonner une partie de cette personnalité rustre et courtaude qui faisait leur charme. “Revelation IV” se montre plus technique, plus rapide et plus travaillé. Les pognes de bûcheron qui assénaient leurs riffs à la cognée ont gagné en vélocité. DESPONDENCY ne pratique plus un Brutal Death aussi testiculaire qu’avant mais applique les règles made in US à la lettre. C’est plus lisse, plus policé. C’est chiant.
C’est aussi se montrer difficile. Si les Teutons perdent en “originalité” (un mot à utiliser avec des pincettes dans le domaine), ils savent néanmoins restituer un concentré d’efficacité. Les riffs alternent mosh-parts telluriques et courses de manche. Les harmoniques sifflent. L’oesophage de service régurgite et gargouille. Classique. Brutal. La batterie offre de son côté un réel relief en ralentissant judicieusement quelques attaques, en prenant le temps de faire sonner quelques rides, cloches, crash entre deux blasts pachydermiques.
Le disque recèle même d’excellents moments tels que la reprise de “Sermon of Mockery” ou encore l’enchaînement “Rise of the Nemesis” (et ses syncopes quasi vader-iennes)/“Silent Exctinction, presqu’instrumentale, lourde comme du Bigard au sortir de la messe.
Pas d’épiphanie pour DESPONDENCY. Juste quelques révélations qui frappent au bon endroit. “I’ll kick ass for the lord”. Amen!
ouaip va falloir que j'ecoute cette nouvelle fournée pour voir ^^
Keyser Membre enregistré
Posté le: 15/05/2009 à 16h06 - (70960)
Mouais bof. C'aurait été mieux avec de vrais vocaux...
Desanusor IP:83.115.73.106 Invité
Posté le: 16/05/2009 à 12h41 - (70974)
moi j'adore le brutal death avec vocaux débouchage d'évier !!!
Alain Frost Membre enregistré
Posté le: 17/05/2009 à 21h18 - (70992)
T'as de la chance, moi j'ai de plus en plus de mal et c'est une des raisons qui me font m'éloigner de plus en plus du brutal death vu que ce genre de voix à tendance à infester le genre de plus en plus...
mOMo IP:76.68.239.150 Invité
Posté le: 10/06/2009 à 07h05 - (72038)
rhooo les gars cest pas "nouveau" ce genre de voix... Apres l'égout et les douleurs, certes !
Sinon en effet mwof, tout comme l'EP précédent... J'avoues que God on Acid tourne toujours avec un certain plaisir pourtant :p m'enfin !
to be continued (ou pas !)
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C’est dans ces cas extrêmes, médicaux, que toutes les bouteilles sont vides et que ton deal est au trou. Merde, tu vas pas te saouler à l’huile d’olive hein? Et évite les lignes de Borax. Pour te retrouver avec la gueule aussi pâteuse et l’oeil vitreux que si t’avais fumé le mastic moisi de la baignoire... Vraiment, évite.
Bon, comme tu veux...
Le dernier DESPONDENCY, c’est un peu le subutex du pauvre distribué en période de manque. De quoi planer bas en attendant les grosses livraisons de crack pour deatheux que seront les prochains DEVOURMENT et SUFFOCATION.
Parce qu’il n’y a rien de bien tripant dans le genre ces derniers mois, on s’enthousiasme pour les seconds couteaux. C’est bien légitime.
Il faut néanmoins confesser que le premier long métrage des Allemands, “God on Acid”, fait partie des disques que j’aime secrètement. Un petit péché honteux que je ne peux m’empêcher d’écouter, pour savourer sa batterie stéroïdée, sa pochette craspec et ses riffs au gibolin. Un ersatz de DEVOURMENT propre et costaud. Germanique.
Le genre de truc qu’on aime sans trop savoir pourquoi, mais après tout, qu’est-ce que ça peut foutre?
On pouvait le pressentir avec leur précédent maxi, les DESPONDENCY ont décidé d’abandonner une partie de cette personnalité rustre et courtaude qui faisait leur charme. “Revelation IV” se montre plus technique, plus rapide et plus travaillé. Les pognes de bûcheron qui assénaient leurs riffs à la cognée ont gagné en vélocité. DESPONDENCY ne pratique plus un Brutal Death aussi testiculaire qu’avant mais applique les règles made in US à la lettre. C’est plus lisse, plus policé. C’est chiant.
C’est aussi se montrer difficile. Si les Teutons perdent en “originalité” (un mot à utiliser avec des pincettes dans le domaine), ils savent néanmoins restituer un concentré d’efficacité. Les riffs alternent mosh-parts telluriques et courses de manche. Les harmoniques sifflent. L’oesophage de service régurgite et gargouille. Classique. Brutal. La batterie offre de son côté un réel relief en ralentissant judicieusement quelques attaques, en prenant le temps de faire sonner quelques rides, cloches, crash entre deux blasts pachydermiques.
Le disque recèle même d’excellents moments tels que la reprise de “Sermon of Mockery” ou encore l’enchaînement “Rise of the Nemesis” (et ses syncopes quasi vader-iennes)/“Silent Exctinction, presqu’instrumentale, lourde comme du Bigard au sortir de la messe.
Pas d’épiphanie pour DESPONDENCY. Juste quelques révélations qui frappent au bon endroit. “I’ll kick ass for the lord”. Amen!
Rédigé par : La Myxine | 12/20 | Nb de lectures : 11185