DESPAIRATION est un groupe de rock qui sent fortement les ’70. Fondé en 1998, les Allemands nous proposent un cinquième album dans la lignée de leurs précédentes productions.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Je me demande encore comment DESPAIRATION est arrivé dans l’écurie MKM. Leur musique est un mélange de David Bowie, de funk, de jazz, de ska à la THE CLASH, de rock et de plein de petites choses psychédéliques qui me font penser au thé dansant qui avait lieu tous les ans dans mon petit village natal de province.

Le type qui rédige les supports promotionnels pour My Kingdom Music doit prendre des substances psychotropes. DESPAIRATION est comparé à ANATHEMA, PORCUPINE TREE. Même MARILLION qui sert également de référence est plus péchu et propose des atmosphères et des plans d’une autre dimension que DESPAIRATION.

Cette chronique sera courte. DESPAIRATION, malgré son surnom et sa pochette doomisants est en réalité un groupe de rock mou qui se rapprocherait d’un SUPERTRAMP. Ce « A Requiem In Winter’s Hue » est rempli de chansons sympathiques mais franchement rasantes pour tout amateur de métal ou même des groupes cités au deuxième paragraphe, même dans leurs élans les plus psyché rock.

Le thème de cet album est l’adieu. Et bien tout est dit.


Rédigé par : Matthieu | baloche/ | Nb de lectures : 10746