DEATH AGONY - Carcinogenic Memories (Autoproduction) - 12/04/2013 @ 07h57
Je ne sais pas de quelles terres hostiles du Nord de la France sont issus les bouchers de DEATH AGONY, mais une chose est sûre, ils ont la haine ! Formés en 2006 et pratiquant un Death Old School influencé par VADER, CANIBOULE et d'autres, les voilà armés de leur premier album, "Carcinogenic Memories".
Tournant autour des souffrances mentales poussées à l’extrême, des pensées suicidaires, de la haine et du désespoir, DEATH AGONY ne représente pas pour faire dans la dentelle. Ces gars-là aiment la musique brutale jouée avec fureur et énergie psychotique. Tant mieux, on aime ça !
J'imagine que lorsque vous étiez jeune (ou peut-être actuellement) vous êtes déjà entré dans la salle de répétition d'un groupe de potes jouant du Death.
A l'époque, je me disais souvent en voyant mes potes galérer que le Death était visiblement plus facile à écouter qu'à jouer.
Faire un blast beat c'est pas si évident que ça et tenir un tapis de double pendant de longues mesures, cela peut être un vrai calvaire. Quand j’entends cet album de DEATH AGONY, avec ce son si cru, direct et immédiat, je retourne illico vers ces années "fraîcheur" où le son se faisait à la force du poignet.
Si on voit que les musiciens ont travaillé leur technique, la production de ce "Carcinogenic Memories" ne laisse hélas aucune place à l’approximation où même à quelconques variations d'intensité.
La batterie n'est pas triggé et malgré les efforts du cogneur, le son général varie pas mal en intensité et offre du coup un rendu très cru. C'est du direct et du sans filet :pPas de triche ici.
Les guitares ont un son clair et plutôt médium (un choix audacieux et qui paye puisqu'on entend tout et très bien) et le chant passant du growl aux saturations stridentes des cris typiquement black passe plutôt pas mal.
Assez classiques dans leur approche, les chansons puisent leur influences dans le Death des années 90 et ont par moments un petit côté rétro pas désagréable. Plutôt lourdes et intenses, les chansons manquent un peu de dynamisme par moments (malgré deux trois accélérations plus Thrash qui font du bien et quelques grooves plus mid tempos) mais montrent un groupe qui a vraiment envie de faire mal et qui aime vraiment ce Death "Old School".
DEATH AGONY est en définitive un groupe de passionnés qui sortent ici un premier album sympa mais qui est handicapé par un son "couperet" qui ne laisse aucune erreur passer au travers et qui n'aide pas le groupe à grossir ses attaques et amplifier sa méchanceté. Je resterai attentif à la suite des aventures de DEATH AGONY en gardant en mémoire qu'ils ont à cœur de jouer du bon vieux death sans tricher ni dans leur son ni dans leur technique... des vrais quoi.
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Tournant autour des souffrances mentales poussées à l’extrême, des pensées suicidaires, de la haine et du désespoir, DEATH AGONY ne représente pas pour faire dans la dentelle. Ces gars-là aiment la musique brutale jouée avec fureur et énergie psychotique. Tant mieux, on aime ça !
J'imagine que lorsque vous étiez jeune (ou peut-être actuellement) vous êtes déjà entré dans la salle de répétition d'un groupe de potes jouant du Death.
A l'époque, je me disais souvent en voyant mes potes galérer que le Death était visiblement plus facile à écouter qu'à jouer.
Faire un blast beat c'est pas si évident que ça et tenir un tapis de double pendant de longues mesures, cela peut être un vrai calvaire. Quand j’entends cet album de DEATH AGONY, avec ce son si cru, direct et immédiat, je retourne illico vers ces années "fraîcheur" où le son se faisait à la force du poignet.
Si on voit que les musiciens ont travaillé leur technique, la production de ce "Carcinogenic Memories" ne laisse hélas aucune place à l’approximation où même à quelconques variations d'intensité.
La batterie n'est pas triggé et malgré les efforts du cogneur, le son général varie pas mal en intensité et offre du coup un rendu très cru. C'est du direct et du sans filet :pPas de triche ici.
Les guitares ont un son clair et plutôt médium (un choix audacieux et qui paye puisqu'on entend tout et très bien) et le chant passant du growl aux saturations stridentes des cris typiquement black passe plutôt pas mal.
Assez classiques dans leur approche, les chansons puisent leur influences dans le Death des années 90 et ont par moments un petit côté rétro pas désagréable. Plutôt lourdes et intenses, les chansons manquent un peu de dynamisme par moments (malgré deux trois accélérations plus Thrash qui font du bien et quelques grooves plus mid tempos) mais montrent un groupe qui a vraiment envie de faire mal et qui aime vraiment ce Death "Old School".
DEATH AGONY est en définitive un groupe de passionnés qui sortent ici un premier album sympa mais qui est handicapé par un son "couperet" qui ne laisse aucune erreur passer au travers et qui n'aide pas le groupe à grossir ses attaques et amplifier sa méchanceté. Je resterai attentif à la suite des aventures de DEATH AGONY en gardant en mémoire qu'ils ont à cœur de jouer du bon vieux death sans tricher ni dans leur son ni dans leur technique... des vrais quoi.
Rédigé par : Pamalach | 12/20 | Nb de lectures : 12464