Eric Grief, le manager de DEATH, continue son bonhomme de chemin des rééditions du patrimoine prestigieux de ce groupe culte. Cette fois-ci, il s’agit du testament Live du groupe qui se retrouve revisité, ainsi dans ce « Vivus ! » on retrouvera l’intégralité des deux lives officiels du groupe, le « Live in L.A. », qui avait été édité pour rassembler des sous pour payer le traitement de Chuck ; et le « Live in Eindhoven », édité lui par Nuclear Blast à l’époque.

On ne manquera pas de se poser la sempiternelle question de l’utilité de ces rééditions, d’autant que cette fois-ci, pas de remasterisation magistrale à se mettre sous la dent, il s’agit visiblement des mêmes versions que les deux lives sus-cités.

Le seul truc sympa que j’y trouve, ce sont les liners notes de Richard Christy et Eric Grieff qui racontent un pan de cette histoire et des petites tranches de vie, qui donnent à l’ensemble une tonalité à la fois nostalgique, mais pourtant bien vivante de ce groupe et de son charismatique leader. Si Eric a choisi d’appeler ce double live « Vivus ! », c’est très clairement en liaison avec le « Alive ! » de KISS, qu’affectionnait particulièrement Chuck. Maintenant, difficile d’utiliser ce terme ici (‘Alive’ = ‘vivant’).

Alors du live, on y a droit, puisque ces deux témoignages sont des enregistrements directs et sans overdubs de deux prestations effectuées lors du « Sound of Perseverance Tour », et pour simplifier, il s’agit en gros d’une des toutes premières dates, puis de l’une des toutes dernières. Donc il y a quelques variations de la set-list, mais elles sont mineures (ils ont eu moins de temps de jeu lors du Dynamo), et c’est surtout l’ordre des titres qui change, et surtout le tempo, plus rapide à L.A.

L’intérêt de cette réédition est donc à mon sens très limité. J’avais charitablement contribué au « Live in L.A. » à l’époque, mais avait déjà refusé d’être plumé par le « Live in Eindhoven ». Je dirais donc qu’ici c’est la même chose. Maintenant ceux qui n’ont pas l’une ou l’autre de ces versions, ça vaut la peine : Il y a du pain et du larsen, mais DEATH en live c’était foutrement bien (et ils restent un de mes plus beaux concerts à ce jours !). Hyper carré et professionnel, à balancer une sacrée set-list, même si évidemment la part est belle pour les ‘nouveaux’ titres de l’époque. Comme personnellement, je ne suis pas un grand fan de « The Sound of Perseverance », j’aurais bien sûr aimé plus de vieux titres.

On se contentera donc de ces témoignages, qui nous permettent à chaque fois de se rappeller quel grand bonhomme du Death Metal était Chuck.


Rédigé par : BozKiller | 13/20 | Nb de lectures : 14116