DEAD MOUNTAIN MOUTH - Loka (Autoproduction) - 27/03/2012 @ 08h13
Si le patronyme de Lundi Galilao ne vous dit rien comme ça, peut-être que les nombreux projets auxquels il a participé vous parleront un peu plus... A VERY OLD GHOST BEHIND THE FARM, NO PLACE FOR MAN, AXENIS et évidemment DEAD MOUTAIN MOUTH ont tous germés dans la tête bourrée d'idées de Mister Galilao. J'annonce dès le départ que je suis largement plus sensible à A VERY OLD GHOST BEHIND THE FARM qu'à DEAD MOUTAIN MOUTH que je trouve un peu pris entre deux feux... un peu écartelé entre une noirceur des plus envahissantes et des mélodies qui doivent forcer le passage pour se faire entendre. Le projet reste bien entendu très intéressant, mais je le trouve moins évident que les autres. On s'en fout de toute façon, cela reste quand même du bon niveau !
« Loka » est donc le deuxième album des DEAD MOUTAIN MOUTH, et comme on pouvait s'y attendre, l'heure n'est pas vraiment à la fête !
Car c'est dès les premières secondes que les DEAD MOUNTAIN MOUTH dévoilent leurs sombres ailes vengeresses pour mieux nous recouvrir de leur impénétrable obscurité. Toujours pourvu d'un Sludge écrasant, on entend des réminiscences industrielles psychédéliques avant qu'un Black Metal venimeux ne viennent plonger ses griffes dans les entrailles d'un Post Core en lambeaux. On pourrait donc croire alors que DMM a fait exploser les dernières lueurs de sa psyché pour les emprisonner dans d'impitoyables oubliettes. Mais on découvre au fil de l'album quelques parcelles qui pourraient rappeler de loin, ce que l'on appelle la quiétude.
Le son du combo est parfaitement à la hauteur même si j'aurais préféré un peu moins d'aigus et un peu plus de profondeur. Sans être parfait, on se familiarise vite avec la personnalité sonore du combo et... c'est plus si courant que ça finalement dans les prod actuelles !
Le chant possédé de Lundi ne vient pas cependant aider à « roser » les atmosphères tant il navigue avec talent dans les expressions du malaise et du mal être. Difficile de ne pas avoir quelques sueurs froides tant le chanteur s'arrachent les cordes vocales à certains moments. Mais résumer DMM à une lourde attaque visant à tout détruire sur son passage ne serait pas vraiment conforme à la réalité de la musique.
Il y a bien sûr une plage Ambiante placée en plein milieu du disque et un instrumental placé à la toute fin, mais tout semble s'articuler dans la douleur. Les influences se catapultent avec violence, les blast beats sont semblables à une crise d'épilepsie et le psychédélisme ressemble à une sorte d'euthanasie où tout semble s'éteindre après un océan de violence et de décompensation. Pas marrant c'est sûr, mais terriblement envoutant et particulièrement immersif.
La description est engageante mais l'écoute de ce skeud est parfois un peu âpre tant l'impression qui s'en dégage est dure et maladive. Au final, ce « Loka » est bien barré... mais n'est-ce pas ce que l'on attend de DEAD MOUNTAIN MOUTH ?
ah non c'est claire - lundi c'est pas la fête. Oublie la joie de vivre avec le prénom pareil ^^
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« Loka » est donc le deuxième album des DEAD MOUTAIN MOUTH, et comme on pouvait s'y attendre, l'heure n'est pas vraiment à la fête !
Car c'est dès les premières secondes que les DEAD MOUNTAIN MOUTH dévoilent leurs sombres ailes vengeresses pour mieux nous recouvrir de leur impénétrable obscurité. Toujours pourvu d'un Sludge écrasant, on entend des réminiscences industrielles psychédéliques avant qu'un Black Metal venimeux ne viennent plonger ses griffes dans les entrailles d'un Post Core en lambeaux. On pourrait donc croire alors que DMM a fait exploser les dernières lueurs de sa psyché pour les emprisonner dans d'impitoyables oubliettes. Mais on découvre au fil de l'album quelques parcelles qui pourraient rappeler de loin, ce que l'on appelle la quiétude.
Le son du combo est parfaitement à la hauteur même si j'aurais préféré un peu moins d'aigus et un peu plus de profondeur. Sans être parfait, on se familiarise vite avec la personnalité sonore du combo et... c'est plus si courant que ça finalement dans les prod actuelles !
Le chant possédé de Lundi ne vient pas cependant aider à « roser » les atmosphères tant il navigue avec talent dans les expressions du malaise et du mal être. Difficile de ne pas avoir quelques sueurs froides tant le chanteur s'arrachent les cordes vocales à certains moments. Mais résumer DMM à une lourde attaque visant à tout détruire sur son passage ne serait pas vraiment conforme à la réalité de la musique.
Il y a bien sûr une plage Ambiante placée en plein milieu du disque et un instrumental placé à la toute fin, mais tout semble s'articuler dans la douleur. Les influences se catapultent avec violence, les blast beats sont semblables à une crise d'épilepsie et le psychédélisme ressemble à une sorte d'euthanasie où tout semble s'éteindre après un océan de violence et de décompensation. Pas marrant c'est sûr, mais terriblement envoutant et particulièrement immersif.
La description est engageante mais l'écoute de ce skeud est parfois un peu âpre tant l'impression qui s'en dégage est dure et maladive. Au final, ce « Loka » est bien barré... mais n'est-ce pas ce que l'on attend de DEAD MOUNTAIN MOUTH ?
Rédigé par : Pamalach | 14/20 | Nb de lectures : 12071