Du métal straight edge, vous en avez déjà entendu parler ? Ben moi non plus avant de tomber sur ce premier album des allemands de Deadlock. C’est vrai que ce n’est pas tous les jours qu’un groupe de métal nous vente les mérites du végétarisme et dénonce la société de consommation dans ces textes. Cette attitude résolument positive était, jusqu’à ce jour, la profession de foi des groupes Hardcore mais après tout ça change un peu des paroles parfois simplistes et stéréotypées de la plupart des groupes « métal ».
Pour ce qui est de la musique, DEADLOCK, c’est sympa comme tout. Leur sonorité s’apparenterait à un thrash mélodique de fort bonne facture, agrémenté de chœurs féminins et de jolies nappes de synthé qui se veulent presque progressives (comme sur l’intro « Opening the gates »). Les passages agressifs et délicats s’alternent tout au long de ces dix titres pour donner une assez bonne consistance à « The Arrival ». La production est parfaitement adaptée et vous me direz que, jusque là, tout est au mieux dans le meilleur des mondes. Hé bien c’est sans compter sur les vocaux. En effet le chanteur de DEADLOCK s’égosille tout au long de l’album dans un registre à la limite du chant black qui n’est pas des plus propice à ces compositions. Au premier titre ça passe mais au bout de trois, ça devient intolérable. Ces glapissements horripilants et linéaires m’ont une nouvelle fois convaincu du bienfait de l’euthanasie dans certains cas de figure. C’est vrai quoi, abattez-le, vous ne voyez pas qu’il souffre ? (et nous avec…). Trêve de plaisanteries, c’est bien dommage mais ça n’enlève rien aux autres qualités de cet album.



Rédigé par : Tonton | 12/20 | Nb de lectures : 7773